• Revue de presse internationale

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Revue de presse internationale

By: RFI
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  • Panorama de la presse internationale sur les sujets d’actualité du jour, du lundi au vendredi à 07h15 TU et samedi 07h12 TU (Heure de Paris = TU+1 en hiver)

    France Médias Monde
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Episodes
  • À la Une: affrontements et exactions dans l'ouest de la Syrie
    Mar 8 2025

    « En Syrie, la peur de la bascule », titre l’Orient – Le Jour qui précise : « Des affrontements d’une intensité inédite sur le littoral à majorité alaouite font craindre que la fragile transition du pays vacille, trois mois seulement après la chute du régime Assad ». Bachar el-Assad qui est, on le rappelle, issu de la minorité alaouite. « Les affrontements » poursuit l’Orient – le Jour, « ont ramené les Syriens vers les heures sombres d’un passé qu’ils espéraient dépassé ». Le quotidien francophone libanais parle de « combats entre, d’un côté les forces loyales au président déchu et des civils, et de l’autre, les forces du gouvernement intérimaire ». « Des images de tueries de masse affluent sur les réseaux sociaux », poursuit l’Orient-Le Jour, « comme cette vidéo montrant des dizaines de corps calcinés, sans que l’identité des victimes ait pu être vérifiée ».

    Massacres de civils

    Le journal le Monde évoque aussi ces violences. Le quotidien français explique que le pouvoir syrien « a dépêché des milliers de soldats pour combattre un début d’insurrection armée, lancée par des fidèles du régime des Assad ». « Le leader Ahmed al-Charaa » ajoute le Monde, « a exhorté ses troupes à éviter toute exaction ou débordement, après des massacres de civils ». « Le bilan est incertain », mais « les combats auraient fait plusieurs centaines de morts ». « L’Observatoire syrien des Droits de l'Homme estime que plus de 130 civils ont été tués, dont au moins treize femmes et cinq enfants. Plus d’une cinquantaine d’hommes alaouites auraient été exécutés ».

    Troisième guerre mondiale

    Dans la presse internationale également, Donald Trump et… la Chine. C’est à lire dans le Corriere della Sera. « Trump », nous dit le quotidien italien, « Trump sait bien que la principale force à laquelle les États-Unis devront faire face n’est pas la Russie mais la Chine (…). Le match du siècle n’a pas encore commencé ». « Depuis quelques temps », précise le journal, « les experts américains, et pas forcément trumpiens, à commencer par le Pentagone, considèrent que les risques d’une troisième guerre mondiale sont dans le Pacifique, pas avec la Russie ». « Mais jusqu’à présent, Trump n’a pas dévoilé toutes ses cartes concernant la Chine ». Pour le moment, il est surtout question de guerre commerciale, toutefois « son plan à long terme n’est pas très clair », nous dit le Corriere della Sera. « Ses revirements soudains et répétés sur les tarifs douaniers contre le Mexique et le Canada, suggèrent qu’il est influencé par la performance des marchés et la pression des lobbies économiques américains… ». Comme toujours, la position de Donald Trump n'est pas très facile à décrypter...

    Manipulation des femmes

    Enfin en ce 8 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes, la presse internationale consacre peu de place… aux femmes…À l’exception notable de Libération. Le quotidien français consacre un numéro spécial aux droits des femmes, sous différents angles. En terme d’urgence, le cas des afghanes est emblématique. Hier, à Paris, l’Unesco avait invité des femmes et des jeunes filles afghanes en exil à témoigner. « Sportives, journalistes, artistes, chercheuses et militantes », nous dit Libération, « toutes celles que le régime taliban voudrait faire taire et enfermer ». Parmi ces femmes, Marzieh Hamadi, championne de taekwondo, 22 ans, elle dénonce une « manipulation des femmes », par un régime qui « lave le cerveau » et prône une « éducation extrémiste ». « Les talibans », accuse Marzieh Hamadi, « transforment les femmes en femmes talibanes. Ils ne se contentent pas de leur interdire l’accès à l’éducation et à la vie publique, ils créent une génération de femmes qui servent leur idéologie ». Richard Bennet, rapporteur spécial de l’Afghanistan pour l’ONU, parle lui d’un « apartheid de genre » qui pourrait un jour devenir un « crime contre l’humanité ».

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  • À la Une: l'Europe en ordre de marche face à la Russie
    Mar 7 2025

    Le sommet de Bruxelles est à la Une de toute la presse européenne. Pour le Guardian, à Londres, c’est un « tournant » : « les dirigeants de l’Union européenne s’accordent sur un plan visant à augmenter considérablement les dépenses de défense. » « La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ajoute le quotidien britannique, a présenté un plan de 800 milliards d’euros, pour augmenter les dépenses de défense européennes ». Ursula von der Leyen, qui parle de « moment décisif pour l’Europe ».

    À Bruxelles, le Soir, rappelle les mots de Volodymyr Zelensky : « nous sommes très reconnaissants de ne pas être seuls ». Le Soir rappelle aussi « qu’il n’y a pas eu de marchandage avec le premier ministre hongrois ». « Viktor Orban voulait que l’Union européenne négocie avec la Russie, par devers les Ukrainiens ? Ses vingt-six homologues, unanimes, dictent au contraire leurs conditions pour tout effort visant à conclure une 'paix globale, juste et durable' ». Effort salué également par el Païs, qui parle d’une « étape historique », franchie par l’Union européenne qui « déploie un vaste dispositif de sécurité et de défense contre la menace russe ».

    Argent privé

    Dans cette perspective, chaque pays s'interroge sur la manière de financer un « réarmement ». C'est le cas de la France, notamment. « Le réarmement de la France : un casse-tête financier », titre le Figaro, qui a interrogé la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, selon laquelle, « toute hausse d’impôt pour financer cet effort est exclue ».

    « Alors que la France est surendettée », poursuit le quotidien français, « d’intenses réflexions sont en cours pour voir comment mobiliser l’épargne privée. Les idées fusent, par exemple celle de lancer un livret d’épargne dédié aux investissements dans la défense ». « Où trouver l’argent ? » s’interroge de son côté la Croix, qui constate : « Malgré les assouplissements budgétaires annoncés par l’Union européenne, les finances publiques françaises manquent de marge de manœuvre pour un effort supplémentaire en faveur de la défense. ». « Les leviers à la disposition du gouvernement sont en effet limités », estime la Croix. « Difficile d’augmenter les impôts, quand le taux de prélèvements obligatoires est le plus élevé de la zone euro. » Le journal évoque, lui aussi l'idée « d’en appeler à l’argent privé », « les investisseurs mais aussi les ménages dont l’épargne atteint des sommets depuis la pandémie ».

    Boycott

    Aux États-Unis, les éclats de Donald Trump en matière d’économie comment à faire des dégâts. « Les tarifs imposés par caprice déstabilisent les alliés mais aussi les marchés », s’exclame le New York Times, qui ajoute : « les investisseurs ont fait chuter les cours des actions jeudi, en raison de l’incertitude entourant les conséquences de l’inconstance du président Trump sur l’économie mondiale ». C’est ainsi, remarque le Wall Street Journal, « que les États-Unis ont partiellement réduit les droits de douane sur certains produits en provenance du Mexique et du Canada après la chute des marchés et le lobbying des entreprises auprès du président Trump. »

    Dans le même temps, la riposte s’organise, au Canada, notamment, où le boycott est à l’ordre du jour. Le New York Times annonce ainsi que « les provinces canadiennes ont restreint les vents d’alcool américain », alors qu’à Montréal, le Devoir explique que « les Québécois sont nombreux à affirmer qu’ils vont boycotter les Etats-Unis ». Mais ce n’est pas si simple. Le quotidien québécois nous explique ainsi que « l’exercice s’avère complexe », lorsque l’on veut par exemple « respecter l’environnement. » « En hiver », explique le Devoir, « beaucoup de fruits et de légumes (consommés au Canada) proviennent des États-Unis. Mais « si on achète des raisins du Chili pour éviter ceux de Californie, ce choix peut faire mal à la conscience environnementale de certains, vu la distance additionnelle parcourue ».

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  • À la Une: Macron en mode martial…
    Mar 6 2025
    C’est le constat dressé par Libération après l’allocution du président français hier soir. « À situation exceptionnelle, réaction exceptionnelle, commente le journal. Soulagé d’être projeté loin du théâtre politique hexagonal sur lequel il a perdu toute crédibilité depuis sa dissolution ratée, Emmanuel Macron a endossé le rôle qui lui va objectivement le mieux, celui de leader européen confronté à une crise internationale majeure. (…) “La menace russe est là“, a-t-il asséné d’emblée, avant d’annoncer de nouveaux efforts budgétaires et peut-être de nouvelles réformes afin d’accroître l’aide française et européenne à l’Ukraine et renforcer nos armées. “Il faudra des choix et du courage, a-t-il martelé, la mine grave, le moment exige des décisions sans précédent“. Force est de constater, reconnait Libération, qu’Emmanuel Macron n’a pas ménagé sa peine, depuis les premiers signes de lâchage émis par Donald Trump, pour battre le rappel de ses homologues européens, profitant de l’arrivée au pouvoir, au Royaume-Uni et en Allemagne, de deux hommes décidés à faire front commun et à s’en donner tous les moyens. »« Le choix des armes ne peut être que souverain… »Le Figaro embraye : « Emmanuel Macron devait rassurer l’opinion, clarifier la position du pays, présenter les choix à opérer pour la nation. En somme, faire œuvre de pédagogie, à la veille d’un sommet européen capital, à Bruxelles. Après une dissolution ratée et alors qu’il ne pourra pas se représenter en 2027, le chef de l’État est rattrapé par l’accélération de l’histoire et se replace ainsi sur le devant de la scène. »Le Figaro qui se félicite de la posture du président en matière de souveraineté : « il était fondamental qu’il éloigne l’idée d’une mutualisation européenne des décisions militaires. N’en déplaise à Ursula von der Leyen, la tentation du fédéralisme est une chimère en la matière, estime Le Figaro. Sans empêcher les alliances et les coalitions, le choix des armes ne peut être que souverain. Le “Make Europe Great Again“ ne peut passer que par la force des nations. Pas par une armée européenne. C’était important de le rappeler, pointe encore le quotidien de droite. Seule titulaire, avec la Grande-Bretagne, de la dissuasion nucléaire, la France en garde le contrôle. Ainsi que le pouvoir exclusif de mettre d’autres pays sous son bouclier. »Pas d’autre solution…« Le réarmement des pays occidentaux, un mal nécessaire », soupire pour sa part La Croix. « Vouloir la paix doit-il passer par un effort important de réarmement ? C’est tout l’amer paradoxe de la situation actuelle. (…) L’expérience montre qu’une arme produite finit toujours par être utilisée. Il n’est que de se rappeler comment les arsenaux militaires soviétiques ont été retrouvés dans les Balkans, en Afrique ou au Moyen-Orient après l’effondrement de l’URSS. Cette logique du rapport de force et non celle de la construction par le dialogue ne peut que nous heurter. » Mais « visiblement, reconnait La Croix, il n’y a pas d’autre voie possible aujourd’hui. »Sommet crucial à BruxellesAlors, les Vingt-Sept pays de l’Union européenne et Volodymyr Zelensky se retrouvent ce jeudi à Bruxelles pour un sommet extraordinaire sur l’Ukraine.Concrètement, précise le Guardian à Londres, « les dirigeants européens envisagent la perspective d’un retrait du soutien à long terme des États-Unis à Kiev et, plus généralement, à ses alliés européens. Ce sommet sera l’occasion de discuter d’une augmentation massive des dépenses de défense européennes pour compenser la diminution attendue du soutien transatlantique sous Trump. Parallèlement, les dirigeants européens discuteront d’une proposition de la Commission européenne visant à emprunter jusqu’à 150 milliards d’euros dans le cadre d’un plan de réarmement. »L’Union européenne prête à montrer les dents…« Aujourd’hui, plus personne n’en doute, l’Union européenne est résolue à montrer les dents, s’exclame Le Temps à Genève. (…) Plus qu’une question de priorité, c’est devenu une affaire de survie. Ce sursaut européen, à la mesure des menaces lancées par le nouveau pouvoir américain, sera-t-il le bon ? », s’interroge le quotidien suisse. « Pour être spectaculaire, il n’efface pas les divisions qui, au contraire, ne seront que redoublées tant il faudra convaincre à la fois les Etats qui rechignent à trop se distancier de la Russie (Hongrie, Slovaquie…) ou des États-Unis (comme l’Italie de Giorgia Meloni). Mais surtout, devenue une puissance carnivore parmi les autres, produisant des obus par millions en pleine période de montée des égoïsmes et des extrêmes droites, l’Europe ne pourra se dispenser de s’interroger en profondeur, pointe ...
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