• Que vive Norouz !
    Mar 22 2025

    Il est dit de Tabriz, à Téhéran à Chiraz, qu'à Norouz, les maisons sont transformées en jardins de blé et de lentilles germé. Norouz, célèbre l’équinoxe du printemps, le premier jour de l’année selon le calendrier persan. Cette fête pré-islamique est célébrée en Iran, et dans les tous les anciens pays de l’Empire perse, par la diaspora également. Les Iraniens y sont très attachés, elle incarne la liberté, la résistance, le partage, la victoire de la lumière sur l’ombre et les ténèbres.

    Nous célébrons cette nouvelle année à la table d’une famille iranienne installée en France depuis 30 ans. Mirta et deux de ses filles, Mahsa, et Minou l’aînée qui a fait de la cuisine son métier et son moyen d’expression. Pega la troisième se joint à nous pour le repas, dont les herbes fraîches sont les stars, et le poisson blanc aux herbes, le fameux « sabzi polo mahi » et les fameux 7 ingrédients composant le haft sîn, dans le parfum des jacinthes et au son des vers du poète Hafez.

    Avec Mitra, Mahsa, et Minou Sabahi, mère et filles, toutes cuisinières, seule Minou en a fait son métier, elle est cheffe itinérante, et vit à Marseille. Pour la suivre, sur instagram.

    Minou a décidé de documenter la cuisine iranienne, en sillonnant le pays, ses marchés, ses racines.

    Sous les platanes et les pins, elle partagera Norouz à Marseille, le dimanche 23 mars 2025, à la villa Medjé en cuisinant, les photos de Tina Masoumi seront exposées et un concert du groupe iranien Rokh Quartet est prévu à 18h. Toutes les informations à retrouver ici.

    En images

    Pour aller plus loin :

    Sur les conseils de Mahsa, pour comprendre l’Iran, lisez ou allez voir la pièce « 4211 km » de Aïla Navidi.

    Au fil de l’émission, nous parlons de Samanou, de Saft sîn, de jujube et d’épines-vinettes, de riz grillé, de cerises, ou d’aubergines farcies aux herbes. Pour cuisiner, en attendant le livre de Minou, vous pouvez lire :

    - Cuisine familiale d’Iran, les carnets de cuisine d’une famille perse, de Rochane et Fereydoun Garajedagui, éditions Solar

    - Festins perses, à la table d’une famille iranienne, de Leila Heller avec Lila Charif, Laya Khadavi, et Bahar Tavakolian, éditions Phaïdon

    - Easy Iran, de Golan Nasseri, éditions Mango

    - Petits plats comme en Iran, de Sargol Hasani, éditions Marabout

    - Hâfez, le livre d’or du divan, éditions Seghers

    - Les livres du poête Rûmi.

    Programmation musicale :

    - Meu Lugar de Gabrielle Lima

    - Et quelques notes de Bahar Bahar de Hayedeh.

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    29 mins
  • Le piment, ou la vie ? Les deux pardi !
    Mar 15 2025

    En regardant son oncle se régaler de sauce harissa, Julien Fréchette tout jeune cherche à comprendre, d’où vient cette appétence pour le feu et le piquant. C’est un autre feu, celui de la guerre, frôlé de bien trop près alors qu’il filmait des documentaires en Irak et au Kurdistan qui l’incitera à repenser à cette scène : son oncle, la harissa et le goût manifeste pour ce piment.

    D’où vient ce goût pour les piments ? De quelles cultures fait-il partie ? D’où vient ce plaisir de la brûlure ? Un documentaire plus tard sur ces « fous de piments », Julien Fréchette mordu, se lance, et fonde « la pimenterie », mariage en français de piment et de brasserie en français. La première sauce sera une Royal Bourbon, entre le Moyen-Orient et les Amériques : des piments habanero chocolat, des dattes, une touche de bourbon, totalement addictive.

    La pimenterie travaille avec des piments élevés et produits au Québec, crée des mélanges originaux - Cari vert, Rose Flash, Kumquat crush, le temps des cerises ou vertigo – sans consigne ni injonction sur la (bonne) manière de les savourer : champ libre et pur plaisir !

    Avec Julien Fréchette, pimenteur en chef, passionné et grand curieux.

    La pimenterie est à Montréal au Québec, et sur le web.

    Parmi les documentaires réalisés par Julien Fréchette, il y a Chiliheads : fous de piments forts réalisé en 2021 et présenté au FIPADOC, le festival international du film documentaire en 2021. Ses autres films.

    Cette rencontre a été enregistrée à Montréal, lors d'un voyage effectué à l'occasion de la sortie d'une nouvelle collection de guide Hachette Tourisme intitulée Food lovers travel avec plusieurs villes à savourer en l'occurrence «Eat Montréal». Découvrez aussi les autres destinations.

    En images

    Pour aller plus loin :

    - François Chartier

    - Papilles et molécule, de François Chartier, éditions la Presse

    - Le répertoire des saveurs, de Nikki Segnit, éditions Marabout. Un répertoire des saveurs végétales a été publié au printemps 2024

    - Piments de Sophie Dupuis Gaulier, éditions Hachette Cuisine

    - Piments, des recettes hot hot hot, de Valérie Drouet et Pierre Louis Viel, éditions Mango

    - Créole et veggie, métissage végétal, de Suzy Palatin, éditions La Plage.

    Programmation musicale :

    - Mariana Froes, Gabriela, a colors show

    - Gabi Hartman, Lever du soleil.

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    29 mins
  • La disparition, une histoire de femmes et de cuisine du quotidien
    Mar 8 2025

    Est-ce de la magie ou bien une disparition jamais signalée ? Qui s'occupe des courses, des déjeuners, des dîners, de cette cuisine qui fait tellement le quotidien qu'on n'y pense plus, qu'on ne la voit plus. Pourtant, les plats sont prêts, les enfants nourris… Ah mais oui ! Il y a les femmes !

    À l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, une émission pour ouvrir les yeux, mettre en lumière et saluer ce travail quotidien, non rémunéré, accompli chaque jour par des millions de femmes - la cuisine, les courses, l’organisation de la maison, et autres- en plus de leur journée, dans l’indifférence générale.

    Avec

    - La cheffe Anto Cocagne, autrice « Mon Afrique » aux éditions Mango, cheffe, cuisinière, fondatrice de l’épicerie fine africaine Baraka, 9 rue Robert Fleury, 75015 Paris

    - Aïssatou Mbaye, cuisinière, autrice, photographe, créatrice de contenu, bloggeuse et meilleure alliée des femmes en cuisine via son site, son dernier livre « Ma cuisine d'Afrique », aux éditions Marie Claire (avril 2025)

    - Marie Pourrech, bloggeuse, DRH, ancienne cheffe de « Maison Bastille », autrice

    - Lauren Malka, journaliste, podcasteuse, autrice de « Mangeuses, histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l’excès » aux éditions Les Pérégrines, et des podcats du livre Hebdo et de l’école Les mots : « assez parlé ».

    - Estérelle Payany, autrice, journaliste, critique gastronomique pour Télérama sortir, chercheuse, et cuisinière.

    Pour aller plus loin

    - Mangeuse, histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l’excès, de Lauren Malka

    - Délices d’Afrique, de Marguerite Abouet, éditions Alternatives.

    - Le 2ème sexe, Mémoires d’une jeune fille rangée, de Simone de Beauvoir

    - La cuisine de Marguerite, de Marguerite Duras

    - «Jeanne Dielman, 23 quai du commerce 1080 Bruxelles», de Chantal Akerman

    - Histoire naturelle et morale de la nourriture, de Maguelonne Toussaint Samat

    - La série collaborative Grandmas project.

    Côté musiques

    Un bouquet de : Manu Dibango – Soir au village ; Aretha Franklin – Call me ; Beyond the sea – Django Reinhardt...

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    29 mins
  • «Roots and Plates» : une histoire de la cuisine africaine en Belgique
    Mar 1 2025
    Des beignets amandazi, un poulet à la moambe, chikwangue, ou un riz pondu : la cuisine d'Afrique subsaharienne se mitonne depuis bien longtemps dans le secret des cuisines, elle se transmet entre générations dans les maisons, et depuis peu, elle commence à sortir, à se montrer et à s’affirmer. Quel plus bel exemple que « Roots and Plates » le documentaire de Roger Dushime, Will Anderson et Mila Jones sur l’histoire de la cuisine africaine en Belgique, projeté pour la première fois au cinéma à Bruxelles, le 17 février 2025, au cinéma Palace.Le film explore et raconte l’histoire des Afro-descendants et des Africaines en Belgique par la cuisine, les racines subsahariennes de ces plats dont certains, comme le poulet à la moambe, sont devenus patrimoines communs que l’on ait ou non un lien avec l’Afrique. « Je voulais », explique Roger Dushime, « que l’on regarde la cuisine africaine avec un regard afro-descendant, avec un regard noir, avec le regard de celui qui apprécie, et pas de celui qui juge, parce qu’il découvre et n’a pas de référents (…) Je voulais des accents différents, montrer l’afro-descendance dans sa complexité. Sa diversité. C’est important d’arrêter de chercher à paraitre mais d’être qui l’on est. »Sandrine Vasselin Kabonga, la fondatrice de la maison des poivres Misao, parle de la transmission et de l’effet Roots and Plates : « Ce film, déjà c’est historique ! C’est acté et c’est une référence. On a pu poser les jalons et dire : on a ça, ces savoirs, ces diversités culturelles en Belgique. J’aimerais l’aborder du point de vue de notre belgitude. Dans nos communautés afro-descendantes, on doit autant s’affirmer que l’on doit affirmer devant le monde notre identité belge. Plus encore en étant des communautés afro-descendantes, nous devons préserver ces acquis, asseoir ces cuisines africaines, les assumer tout comme nous assumons notre Belgitude. On est au début de ce mouvement, il ne faut pas brûler les étapes. La culture est riche, il nous faut maintenant, des restaurants, des endroits où découvrir ces cuisines, leurs traditions et leurs goûts ».En images Avec Roger Dushime, auteur du documentaire « Roots and plates, a story of afrofood in Belgium », réalisé par Will Anderson et Mila Jones et Sandrine Vasselin Kabonga, fondatrice de Misao, maison des poivres et bar à épices africaines. Pour suivre Roger Dushime , sur Instagram : ou linkedin. Le réalisateur de Roots and plates Will Anderson : et Mila Jones pour le son.Roots and plates est produit par Underground Creative Agency avec le soutien de «À Nous l'Histoire» du SPF Justice ainsi que d'Africalia. Sandrine Vasselin Kabonga a créé MISAO. La maison de poivres et bar à épices africaine est située, Place de la vieille Halle aux blés 46, à Bruxelles.Dans l’émission, quelques extraits du documentaire « Roots and plates » parmi lesquels vous pouvez entendre Naomi Nsungu décrivant sa recette du poulet à la moambe, elle revient sur ses racines et la transmission du patrimoine culinaires par les femmes de sa famille. L’entrepreneur culturel Cédric Mbile, fondateur du festival Afrodisiac.L’anthropologue Sarah O’Neil ou encore l’historienne Maureen Duru, incitant la diaspora à être courageux et à s’assumer pleinement. Pour aller plus loin - L’Afrique cuisine en France, de Vérane Frédiani, aux éditions de la Martinière et sur Rfi- Sur le poivre du Kivu- Goûts d’Afrique, d’Anto Cocagne et Aline Princet, éditions Mango- Mon Afrique par le chef Anto, éditions Mango- Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, éditions Ducasse.- BMK, d’Abdoulaye et Fousseyni Djikine, éditions Hachette Cuisine- Christophe Boltanski King Kasaï – Stock, dans la collection « Une nuit au musée ». Programmation musicale :- Baby (Is it a crime), de Rema. La recette : Recette de Saka-saka, Pondu, Sombe : feuilles de manioc, selon le ‘Grand Chef Bantou’. Recette comme un cadeau de Sandrine Vasselin Kabonga, fondatrice de Misao.
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  • Jubilatoire ! L’Afrique crée une nouvelle cuisine en France
    Feb 22 2025

    Inspirante, décomplexée, riche et courtisée : la nouvelle cuisine créée par les chef-fes africains, afro-descendants, afropéens est jubilatoire. Ils osent remettre à plat les traditions, insufflant de la vie et du mouvement aux recettes patrimoines, ils créent en France une nouvelle cuisine inédite, exquise, inspirante. (Rediffusion)

    « L’Afrique cuisine en France », de la documentariste Vérane Frédiani est un passionnant livre enquête -tour de France sur ces chef-fes qui ont choisi – merci à eux – la France pour créer, qu’elle soit leur terre natale, pays de racine ou d’adoption. Un écho à la société comme bien souvent avec la cuisine.

    La France enfermée dans sa tradition gastronomique et ses codes n’est pas une terre facile à conquérir, et à ouvrir au monde, Jules Niang se souvient qu’il lui a fallu «ramer » au départ, à l’ouverture de son restaurant Petit Ogre à Lyon, temple s’il en est de la gastronomie française, mais la population est curieuse. « Je ne reproduis pas les plats africains, l’idée c’est de travailler en partant des produits : je vais prendre des produits, les connecter avec d’autres de saison, on peut aimer le mil avec le poisson qu’on a l’habitude de manger, le baobab avec le veau que l’on connait. » Le chef se dit « heureux d’arriver à cette époque de l’histoire où l’on en est à écrire cette page de l’histoire de la cuisine africaine en France. » dans la foulée de ceux qui avaient initié ce changement. La différence ? Nous sommes de plus en plus nombreux se réjouissent les chefs, et Vérane Frédiani avec eux.

    Avec Vérane Frédiani, journaliste, documentariste, réalisatrice et autrice de « L’Afrique cuisine en France », aux éditions de La Martinière, « Marseille cuisine le monde ».

    Jules Niang est le chef propriétaire du restaurant le Petit Ogre

    Ornella Anani est fromagère et la fondatrice l’entreprise « Mon fromage peuhl du Bénin ». Elle prépare et vend wagashi.

    Pour aller plus loin

    - Mon Afrique, d'Anto Cocagne, aux éditions Mango

    - Good Afrique, d'Anto Cocagne et Aline Princet, aux éditions Mango

    - L’Afrique a du goût sur Cuisine TV

    - La cuisine contemporaine africaine, d’Alexander Smalls avec Nina Oduro, aux éditions Phaïdon

    - Plats express aux saveurs d’Afrique, de Cheikh Niang

    - Le goût de Cotonou, de Georgiana Viou, aux éditions Ducasse

    - Pastels et Yassa, d'Aïssatou Mbaye, ainsi que saveurs subsahariennes

    - Mafé, Yassa et Gombo, d'Alexandre Bella Ola, Éditions First

    - La cuisine d’Afrique Vegan, de Marie Kacouchia, éditions La Plage

    - Les grandes tables à Marseille – cuisine du quotidien et de l’extraordinaire

    - Les journées de la chaire alimentation du monde à Montpellier organisées par le CIRAD

    Côté musique : Issa, titre de l’album Héritage, du groupe Songhoy Blues.

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    LES RECETTES

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    29 mins
  • Bien se nourrir pour jeûner, pour un ramadan en toute sérénité
    Feb 15 2025

    Des œufs, du miel, des céréales complètes comme du fondé par exemple, avant le lever du soleil, des infusions ; et à la tombée de la nuit, pour rompre le jeûne, des dattes, de l'eau, du lait. À quelques jours du début le ramadan, mois de jeûne et de prière, comment nourrir le corps pour laisser l’âme sereine.

    Au nord comme au sud, dans la chaleur de l'été, les courtes journées de l’hiver, il y a mêlé l'excitation, l'intensité et la recherche d'un peu de paix avant le jeûne, pour vivre pleinement le ramadan en famille, et spirituellement. Quels types de nourriture privilégier ? Quelles différences entre ces deux repas ? Entre un repas ordinaire et un repas de ramadan ?

    Les réponses et les conseils de Aïssatou Mbaye, cuisinière, conteuse, autrice de plusieurs livres dont Pastel et Yassa, en autoéditions, et sur le web. Son site : https://aistoucuisine.com. Vous y trouverez le challenge Ramadan, ainsi que des recettes et récits.

    Harouna Sow est le chef des cuisines du Refugee Food, et le complice de « recette de poche » le podcast de recettes de RFI.

    Farah Keram est journaliste et autrice aux éditions Ulmer et Flammarion.

    Pour aller plus loin sur RFI :

    Le Jeûne, nourriture de l’âme

    Ramadan et santé

    Programmation musicale : Gara de Songhoy Blue

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    29 mins
  • En commun : la cuisine pour expression de nos identités
    Feb 8 2025
    Quel est ce plat qui raconte une société, sa construction, son histoire, les migrations, les apports des uns, des autres dans ce qui la compose ? A fortiori, dans une société multiculturelle, plurielle. Quel est ce plat, ce pot, cet « en commun » qui nous incarne et nous représente, dans lequel la société se reconnait, comme une évidence, sur lequel il y a un consensus total, au-delà des différences qui nous sommes ? Quel est cet « en commun », la cuisine en serait-elle la meilleure interprète ? Massalé, rougail, cari, dholl puri, ndolé, thiéboudienne, mine frit, sauce gombo, ou harissa ?« Dans les sociétés multiculturelles, dans les imaginaires, se dessine, en cuisine, en musique aussi, dans l’humour, un « en commun ». Dans la façon dont on considère qu’un plat, une préparation, une manière de faire, un ingrédient forme un consensus total. La cuisine créole réunionnaise est considérée – avec la langue- comme ce qui marque l’appartenance et l’identité commune réunionnaise, parce que chacun y a contribué : les Européens, les Africains, les Malgaches, les Indiens, les Chinois : tous ont apporté quelque chose, ont contribué et contribuent encore à construire cette cuisine. La cuisine comme la langue sont vivantes, parfois même inconsciemment ». Avec Laurence Tibère, sociologue, professeure des Universités détachée à l’IRD, Institut de recherche pour le développement actuellement à La Réunion.Dans l’émission, nous parlons de ces plats en commun, le Nasy Lemak, le Dholl puri ou encore le Thiéboudienne, un « en commun » sénégalais, inscrit patrimoine immatériel de l’humanité à l’Unesco. Le conteur sénégalais Massamba Gueye a contribué à cette inscription, il décrit et raconte ce plat emblématique.Le conteur sénégalais Massamba GueyeCette émission a été conçue et imaginée en écho au colloque de la Chaire alimentation du monde de l’Unesco à Montpellier, cette année à propos des « alimentations africaines ». Une journée à suivre en replay« Les jardins créoles sont vraiment des lieux qui permettent de comprendre la société. Quand vous regardez un jardin, la cour, c’est un espace un peu fouillis, mais vous avez des choses pour vous nourrir, pour vous soigner, ou soigner les autres, et des choses pour vous protéger, ou pour faire peur, parce que les plantes ont cette dimension à la fois totémique, symbolique et magique. Un jardin créole, c’est magique. Quand on connait son jardin, on maitrise quelque chose du monde en fait !» En lien ou pour aller plus loin- Le projet Or-Alim- La revue Diasporas, histoire et société- IRD, Institut de recherche pour le développement - Dictionnaire des cultures alimentaires, sous la direction de Jean-Pierre Poulain, éditions PUF- La cuisine réunionnaise, de Brigitte Grondin, éditions Mango- Goûts d’Antilles, de Jérôme Bertin, éditions Mango- Easy île Maurice, de Kristel Froger, éditions Mango- Cuisine indienne vegan, de Natasha et Yasmine Tourabi, éditions Solar- L’exposition Migrations au musée de l’Homme à Paris. Programmation musicale : - Nbendia, de Arat Ilot et Mamani Keita, titre du nouvel album Danama, sortie le 7 mars 2025.- Quelques extraits de Souvnans, de Lindigo et la chanson de fin de repas de l’émission « Le goût du monde » avec le groupe
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    29 mins
  • Cuisine : quels restes ? Ici, pas de gâchis !
    Feb 1 2025

    Des pots reconditionnés, des étiquettes remplacées, une date de péremption approchant des œufs trop gros, des légumes disgracieux, des fruits tordus ou quelques exemples de gaspillage alimentaire que l’on qualifierait d’invisibles, dans la mesure où ces produits sont écartés des rayons avant même, parfois, leur commercialisation. Écartés, mais propres à la consommation : des produits alimentaires des invendus.

    Un gaspillage alimentaire à grande échelle au Nord, tout au long de la chaîne de production, et qui va croissant dans les pays du Sud, y compris dans les régions où l’accès à l’alimentation reste très inégal, et où la population ne mange pas à sa faim.

    Pour dénoncer l’absurdité de ce gaspillage, et rappeler qu’il pourrait être facilement évité, Jean Covillault, cuisinier engagé, concerné et populaire a créé le restaurant éphémère « des restes ». Le menu est intégralement cuisiné avec des invendus alimentaires, qui permet aussi de proposer un « entrée-plat-dessert » pour 22 euros le soir, ce qui est un défi à Paris aujourd’hui. Il y propose une cuisine simple, sans chichi, sans recettes alambiquées, accessibles à tous, un grand partage au restaurant et chez vous puisqu’il explique comment faire chez soi. Il refuse qu’un jour jeter de la nourriture ne soit plus un problème, que cela devienne banal et prouve par la marmite que chacun peut lutter à son échelle contre le gaspillage.

    Avec Jean Covillault, cuisinier, candidat Top Chef saison 14, mille idées à la minute : Jean Covillault • Photos et vidéos Instagram.

    En liens pour aller plus loin

    - Tous ensemble pour mieux se nourrir, de Fréderic Denhez, Alexis Jenny et Boris Tavernier, éditions Actes Sud

    - Mangez les riches, la lutte des classes passe par l’assiette, de Nora Bouazzouni

    - Anti-gaspi ne gaspillez plus vos produits, de Sonia Ezgulian, éditions Flammarion

    - Cuisine anti-gaspi

    - Refettorio

    - Maxime Bonnabry Duval, cuisinier, ancien chef du Refettorio, et globe trotter

    - Sur RFI, l’ONU appelle à réagir face à l’ampleur du gaspillage alimentaire dans le monde.

    - Quels sont les ressorts psychosociaux du gaspillage alimentaire ?

    Programmation musicale : Lem Lem du groupe éthiopien Kutu.

    La recette : Mbourake : une recette pour transformer votre pain rassis en goûter ou savoureux croquant sur vos desserts

    Cette recette est issue du podcast de RFI « Recette de poche » avec Harouna Sow, le chef des cuisines de l’association Refugee Food.

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    29 mins