Episodios

  • En Finlande, les gardien.ne.s du Sápmi #2
    Apr 13 2025
    Au-delà du cercle arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d’Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd’hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d’années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n’y a aucun mot pour dire « haine » mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme « Laponie » ou « Lapons », des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des « porteurs de haillons ». Des siècles de colonisation et d’assimilation ont certes mis à mal l’identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d’une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c’est justement en Finlande, qu’est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd’hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l’extension de l’agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd’hui, toute une jeune génération d’activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d’Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille.À écouter aussiEn Finlande, les gardien.ne.s du Sápmi #1Avec :Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi NuoratTaija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'InariMikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeurAnna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennesAsko Länsman, éleveur de rennes et mari d’AnnaNiila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennesÁslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil SámiEn savoir plus :sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d’Inarisur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russiesur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inarisur Suoma Sámi Nuorat, l’association des jeunes Sámis de Finlande sur la musique d’Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámiesur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficialsur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlandesur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à InariProgrammation musicale : Mari Boine, Béaïvi Nieïda 1998 Hildá Länsmann & Lávre, Jodi 2021
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  • En Finlande, les gardien.ne.s du Sápmi #1
    Apr 6 2025
    Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d’Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd’hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d’années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n’y a aucun mot pour dire «haine» mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme «Laponie» ou «Lapons», des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des «porteurs de haillons». Des siècles de colonisation et d’assimilation ont certes mis à mal l’identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d’une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c’est justement en Finlande, qu’est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd’hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l’extension de l’agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd’hui, toute une jeune génération d’activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d’Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille. Avec :- Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat- Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari- Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur- Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes- Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d’Anna- Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande - Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes- Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus :- sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d’Inari- sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie- sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari- sur Suoma Sámi Nuorat, l’association des jeunes Sámis de Finlande - sur la musique d’Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie- sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial- sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande- sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari.
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  • Par les chemins des Indes
    Mar 30 2025

    Passionnée de botanique et de récits d’aventures, la voyageuse et autrice française Katia Astafieff a décidé de suivre les pas d'un illustre botaniste, depuis oublié et parti en Inde près de deux cent ans avant elle...

    Victor Jacquemont... c'est son nom. Un nom tombé dans l'oubli, présent pourtant sur la façade de l'hôtel de ville à Paris avec sa statue, entre les pages de certains livres de botanique, Stendhal ou Mérimée, ou dans le nom de près d'une centaine d'espèces : «Arum Jacquemontii», «Betula Jacquemontii» ou «Prunus Jacquemontii»...

    Depuis plus de 10 ans, l'écrivaine et biologiste française Katia Astafieff a su allier son amour des plantes, de l’écriture et des chemins de traverse, des chemins qu’elle arpente le plus souvent seule, l'œil rivé sur les trésors végétaux, naturels de notre planète.

    Et après le Grand Nord, les steppes mongoles, le désert marocain ou les forêts de Bornéo, la voilà lancée sur les chemins des Indes, en quête de ce botaniste français du XIXè siècle, décédé à seulement 31 ans pendant sa mission en Inde, alors qu'il était envoyé par le Jardin du Roy, aujourd'hui Muséum d'histoire naturelle. Son existence aussi brève qu’intense, ses écrits, sa correspondance ou ses aventures jusqu'au Cachemire vont alors passionner et embarquer Katia jusqu’en Inde.

    « Par les chemins des Indes » c’est le titre de son récit, paru aux Éditions Paulsen, qui entremêle à deux cent ans d’écart le périple indien de Jacquemont et celui de Katia partie sur ses traces. Un livre qui nous rappelle ce temps des grandes expéditions scientifiques et botaniques, quand des Européens sont partis à l’aventure, en contexte colonial, explorer, inventorier, comprendre le monde, parfois au péril de leur vie, pour le simple et si romantique amour des plantes.

    À lire :

    - « Par les chemins des Indes », de Katia Astafieff. Éditions Paulsen. 2025

    - « L’aventure extraordinaire des plantes voyageuses », de Katia Astafieff. Éditions Dunod. 2023

    - « La fille qui voulait voir l’ours », de Katia Astafieff. Éditions Arthaud. 2022.

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  • Au chevet du glacier d’Ossoue
    Mar 23 2025

    À l’occasion de la toute première journée mondiale des glaciers, on part en expédition dans les Pyrénées, côté français, jusqu’au glacier d’Ossoue, un géant des glaces en passe de disparaître.

    À la frontière entre la France et l’Espagne, sur le massif du Vignemale, plus haut sommet des Pyrénées françaises, s’accroche tant bien que mal le glacier d’Ossoue, ce patriarche pyrénéen qui fait l’identité et la beauté de ces lieux d’altitude. Le glacier d’Ossoue, c’est donc le plus haut glacier des Pyrénées françaises, mais c’est aussi un géant malade, dont la langue de glace s’étage de 2 800 à 3 200 mètres d’altitude ; ce qui est peu par rapport aux sommets alpins, qui plus est, dans une Europe qui se réchauffe vite, trop vite.

    Là-haut, souvent loin des regards, la hausse des températures est encore plus forte qu’en contrebas : deux degrés environ et le paysage change radicalement, la glace laissant place à un vaste désert de pierres, d’éboulis et de moraines. Ainsi, depuis 1850, les glaciers pyrénéens ont perdu 90% de leur volume et le phénomène continue. Mais depuis 20 ans, ce phénomène est mesuré, ausculté, scruté par Pierre René, fondateur de l’association pyrénéenne de glaciologie « Moraine » et toute son équipe de bénévoles.

    Le 21 mars a lieu la toute première journée mondiale des glaciers, en cette année 2025, également consacrée «Année internationale de la préservation des glaciers» par les Nations unies. Cette initiative vise à sensibiliser le monde à l’importance cruciale de ces géants des glaces, placés aux premières loges du réchauffement climatique, et dont la protection dépend la survie de notre planète et de nos écosystèmes. Alors pour en parler, on a décidé de se mettre en mouvement et de partir en expédition jusqu’au glacier d’Ossoue, en bivouac au sommet, en compagnie de passionnés pyrénéistes, membres de l’association Moraine, afin de dresser le bilan de l’état du glacier…

    Un reportage de Sibylle d’Orgeval.

    En savoir plus :

    - Sur l’association Moraine, association pyrénéenne de glaciologie fondée par Pierre René

    - Sur le photographe Grégoire Eloy du collectif Tendance Floue. Son travail « Troisième Nature » est en exposition aux Champs Libres, à Rennes, du 7 mars au 21 septembre 2025, et un livre est publié aux Éditions Textuel

    - Sur le pyrénéisme et Henry Russell, inventeur du pyrénéisme d’exploration

    - Sur la Journée mondiale des glaciers dont la première édition a lieu le 21 mars 2025.

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  • Sur les routes de la soif avec Cédric Gras
    Mar 16 2025

    Parti le long du fleuve Amou Daria, aux sources de la mer d’Aral désormais asséchée, l’écrivain et voyageur français nous alerte de sa plume éclairée sur la pénurie d’eau qui menace l’Asie Centrale.

    La première fois que l’on avait reçu l’écrivain géographe Cédric Gras, en 2015, ce dernier courait après l’automne en Extrême-Orient russe, dans une déglingue post-soviétique et une désolation géographique propre à ces confins… Un prix Albert Londres et cinq livres plus tard, le voici remontant le fleuve Amou Daria, véritable Nil de l’Asie Centrale aujourd’hui surexploité, sur des terres arides où la désolation est également de mise, en particulier en aval du fleuve, aux abords d’une mer d’Aral condamnée. La désolation c’est un terme qui évoque la peine, le sentiment de tristesse profonde mais aussi l’état d’un lieu rendu inhabitable, ravagé, désert…

    Tout au long de son récit, c’est justement cette désolation qu’interroge Cédric Gras, croisant des pêcheurs karakalpaks qui n’ont plus de mer pour pêcher, filant à travers des champs de coton ou des rizières en plein désert qui essorent le fleuve, interrogeant la provenance du moindre filet d’eau dans des cités légendaires de la route de la soie qui ne cessent d’enfler, retraçant l’histoire du canal Karakoum au Turkménistan, qui avec ses 1 300 km de long, représente le plus long canal d’irrigation au monde et achève de saigner le fleuve.

    Chemin faisant, ce spécialiste des mondes russes, n’oublie pas, comme il sait si bien le faire, de convoquer les rêves prométhéens des Soviets. Ce temps où Staline entendait « transformer la nature » et faire de l’Asie Centrale un pays de cocagne, quitte à détourner les cours d’eau et quadriller la région de canaux, aujourd’hui en piteux état. Plus tard, d’autres ont même rêvé de détourner les fleuves sibériens vers l’Asie Centrale. Aujourd’hui, ce sont les Talibans qui prévoient un canal pour prélever, eux aussi, leur part de l’Amou Daria.

    À l’issue de ce périple sinueux, sur près de 2 500 km, de l’Ouzbékistan au Tadjikistan en passant par le Turkménistan, Cédric Gras se hisse sur les hauteurs du Pamir jusqu’au glacier Fedtchenko, le château d’eau de l’Asie Centrale. Sans sombrer dans la solastagie, l’auteur nous alerte surtout, portant la plume dans la plaie, la trempant dans l’eau d’un fleuve nourricier mais en danger.

    À lire :

    - Les routes de la soif : voyage aux sources de la mer d’Aral. Cédric Gras. Éditions Stock. 2025

    - Alpinistes de Mao. Cédric Gras. Éditions Stock. 2023

    - Alpinistes de Staline. Cédric Gras. Éditions Stock. 2020

    - La mer des cosmonautes. Cédric Gras. Éditions Paulsen. 2017

    - L'hiver aux trousses. Cédric Gras. Éditions Stock. 2015.

    À voir :

    - La série documentaire « Aux sources de la mer d’Aral » de Christophe Raylat, avec Cédric Gras pour Arte. En deux épisodes, le premier sur le fleuve Amou Daria, le second sur le fleuve Syr Daria.

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  • SF féministe: voyage au-delà des genres
    Mar 9 2025

    En écho à la Journée internationale des droits des femmes ce 8 mars, on part à la découverte de mondes rêvés, d'utopies ou de dystopies féministes prophétiques et magnétiques.

    À l'année, on se fait régulièrement l'écho de parcours de femmes qui, hier comme aujourd’hui, ont pris la route et la tangente, défiant les conventions et les assignations pour exister, voyager et prendre le monde. Avec souvent le verbe, les mots comme armes…

    Une fois n'est pas coutume, cette fois, on va puiser dans la fiction, la science-fiction, pour une anthologie de poche, non exhaustive, de toute une littérature de l’imaginaire, féminine et féministe, explorant d’autres planètes, d’autres ailleurs, d’autres possibles…

    Terriblement prophétique, la science-fiction met en lumière les maux très contemporains de nos sociétés ; elle désille le regard en extrapolant le réel et en imaginant des mondes alternatifs, des futurs souhaitables ou, au contraire, rendus invivables.

    Utopie, dystopie… quels sont les mondes qui se dessinent sous la plume de femmes écrivaines, qui ont imaginé des cités exclusivement féminines ou des planètes sur lesquelles le genre est aboli ? Quels univers ont-elles justement inventé pour parler en creux de leur époque, dénoncer les inégalités et partager leurs rêves?

    À travers les écrits de la célèbre afro-futuriste Octavia Butler, de la suffragette Charlotte Perkins Gilman et son roman culte «Herland», de Rokeya Sakhawat Hussain, une pionnière bengalie du genre utopique, de Monique Wittig, Ursula Le Guin, Margaret Atwood, Becky Chambers ou de l'Américano-Nigériane Nnedi Okorafor.

    Un voyage sonore et littéraire de Laure Allary et Celine Develay-Mazurelle. Sur une idée originale de Laure Allary.

    À lire:

    • «La parabole du semeur» et la «La parabole des talents» d’Octavia Butler. Éditions Au Diable Vauvert 2020. Éd originale 93-94.
    • «Le monde glorieux» de Margaret Cavendish. Éditions Corti 2024. Éd originale 1666-1668.
    • «Les rêves de Sultana» de Begum Rokhaya Sakhawat Hussein. Éditions Caractères 2020. Éd originale 1905.
    • «Herland» de Charlotte Perkins Gilman. Éditions Robert Laffont Pavillons poche 2019. Éd originale 1915.
    • «La main gauche de la nuit. Le livre de Hain. Tome 4» de Ursula Le Guin. Éditions Le Livre de Poche 2006. Éd originale 1969.
    • «Les Guérillères» de Monique Wittig. Éditions de Minuit 2019. Éd originale 1969.
    • «La servante écarlate» de Margaret Atwood. Éditions Robert Laffont Pavillons Poche 2021. Nouvelle Traduction. Éd originale 1985.
    • «Qui a peur de la mort ?» de Nnedi Okorafor. Éditions Le livre de Poche 2018. Éd originale 2010.
    • «L’espace d’un an. Les Voyageurs. Tome 1» de Becky Chambers. Éditions Le livre de Poche 2020. Éd Originale 2014.
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  • En quête d’histoire noire à Montréal #2
    Mar 2 2025
    À l'occasion du Black History Month ou mois de l'histoire des Noir.e.s, on repart dans la métropole cosmopolite et vibrante du Québec, à la rencontre de l'auteur et artiste afro-québécois Webster, un homme en quête d'histoire(s) et de vérité... Quand on parle d’histoire noire et d’esclavage, le récit national canadien a longtemps fait la part belle au réseau abolitionniste du chemin de fer clandestin et à tous ces esclaves américains en fuite qui, au XIXe siècle, ont trouvé refuge au Canada. On les appelait les « freedom seekers », ceux qui cherchent la liberté. Dans le premier épisode de cette série, on est parti dans les rues de Montréal, à la rencontre de leurs dignes héritiers, « history seekers » cette fois : des hommes et des femmes, afro-canadiens pour la plupart, chercheurs d’histoire qui ont décidé de remettre à sa juste place l’histoire des Noir.e.s au Québec, longtemps reléguée, comme oubliée des mémoires. Le passé esclavagiste a longtemps occupé une place particulière dans l’historiographie québécoise, entre omissions et arrangements avec un passé complexe et une vérité inconfortable. Mais les faits, comme nos chercheurs d’histoire, sont têtus. Pour ce second épisode, on vous propose de creuser le sillon que l’on a suivi en voyage à Montréal dans le premier épisode, avec l'un de ces chercheurs d'histoire, en la personne de Webster, activiste et artiste afroquébécois, qui a initié, dès 2016, des visites guidées dans sa ville Québec, sur les traces de l’histoire noire là-bas. Depuis, il a multiplié les projets, le dernier en date étant la traduction en français qu’il a lui-même mené du livre phare du philosophe américain Charles W. Mills « Le contrat racial ».Webster, de son vrai nom Aly NDiaye, est né d’un père sénégalais et d’une mère québécoise ; et aujourd’hui, il est devenu une voix qui compte, qu’il faut savoir écouter…Et c’est ce que l’on va faire aujourd’hui.Un reportage en deux épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2024.À vivre, à voir :- Découvrir la programmation éclectique du Mois de l’histoire des Noir.e.s sur le site de Tourisme Montréal- Suivre une visite guidée sur les traces de la présence et l’histoire noire à Montréal : Black Montreal Experience- Aller au Musée Mc Cord Stewart, musée d’histoire sociale de Montréal- Faire un tour à Québec et suivre les visites Qc History X mises en place par l’artiste et conférencier Webster- Découvrir l’ABC’s of Canadian Black History imaginé par l’historienne Dorothy Williams. En anglais.- En savoir plus sur la table ronde du Mois de l’histoire des Noir.e.s. Édition 2024- Découvrir le projet en ligne « Je suis Montréal », qui met en avant les communautés invisibilisées dans la société montréalaise.- Quelques statistiques publiques sur les communautés noires au Canada. À lire : - «L’esclavage et les Noirs à Montréal : 1760-1840» de Franck Mackey. 2013. Éditions Hurtubise - «Black in Montreal 1628-1986: An Urban Demography» de Dorothy W. Williams. En anglais- «Le contrat racial» de Charles W Mills. Traduction française par Webster. 2022. Éditions Mémoire d’encrier- «La pendaison d’Angelique. L’histoire de l’esclavage au Canada et de l’incendie de Montréal» de Afua Cooper. 2007. Éditions De l’Homme - «North of the Color Line. Migration and Black resistance in Canada. 1870-1955» de Sarah-Jane Mathieu. 2010. Éditions University of North Carolina Press. En anglais- «Le grain de Sable. Olivier le Jeune premier esclave au Canada » de Webster et illustré par ValMo!. 2019. Éditions Septentrion- «Fear of a Black Nation Race, Sex, and Security in Sixties Montreal», de David Austin. 2e Édition. 2023. Éditions AK Press. En anglais- «L’esclavage au Canada». Une synthèse en PDF accessible et pédagogique écrite par Webster - Un entretien avec Marcel Trudel, pionnier de l’histoire de l’esclavage au Québec». Un article de Cap aux Diamants, la revue d’histoire du Québec. 2004- Toutes les ressources sur l’histoire noire dans l’Encyclopédie Canadienne. À écouter :- Résistance : le balado sur les traces de Shadrach Minkins, par Webster. Produit par Radio Canada et disponible sur rfi.fr- Les 3 épisodes de notre voyage sur le chemin de fer clandestin au Canada, en Ontario. Une série Si loin si proche- La série audio « Portraits de Noirs au Canada» par Radio Canada Internationale.
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  • En quête d’histoire noire à Montréal #1
    Feb 23 2025
    À l'occasion du Black History Month ou mois de l'histoire des Noir.e.s, on repart dans la métropole cosmopolite et vibrante du Québec ; là où des hommes et des femmes se sont mis en marche pour révéler et partager l’histoire noire de la ville et de la province. Quand on parle d’histoire noire et d’esclavage, le récit national canadien a longtemps fait la part belle au réseau abolitionniste du chemin de fer clandestin et à tous ces esclaves américains en fuite qui, au XIXe siècle, ont trouvé refuge au Canada. On les appelait les « freedom seekers », ceux qui cherchent la liberté. Dans ce premier épisode, on vous propose d’aller à Montréal, à la rencontre de leurs dignes héritiers, « history seekers » cette fois : des hommes et des femmes, Afro-Canadiens pour la plupart, chercheurs d’histoire qui ont décidé de remettre à sa juste place l’histoire des Noirs au Québec.Le passé esclavagiste a longtemps occupé une place particulière dans l’historiographie québécoise, entre omissions et arrangements avec un passé complexe et une vérité inconfortable. Mais les faits, comme nos chercheurs d’histoire, sont têtus. Et désormais, dans les rues du vieux Montréal ou de la Petite Bourgogne, fief historique de la communauté noire surnommé la « Harlem du Nord », on croise des visiteurs emmenés par un guide, tous en quête d’histoire noire. Dans la ville, des institutions culturelles s’interrogent aussi sur leurs pratiques ; cherchant à décoloniser leurs approches et à faire plus de place aux communautés historiquement marginalisées, en tête les Autochtones et les Noirs. Révéler la présence noire dans une ville où plus de la moitié des Afro-Québécois a décidé de vivre, c’est une façon de faire le lien entre passé et présent de la ville, d’interroger le sort réservé, hier comme aujourd’hui, aux communautés noires, de faire la lumière sur les angles morts d’un récit national qui a longtemps occulté son passé d’esclavage et de ségrégation comme ses continuités. C’est enfin l’occasion de croiser des figures de la résistance noire particulièrement inspirantes. Un reportage en deux épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2024.Avec :- Rito Joseph, guide conférencier à l’initiative des visites « Black Montreal Experience »- Aly Ndiaye alias Webster, auteur, rappeur, conférencier et activiste afro-québécois - Dorothy Williams, historienne de référence sur la présence noire à Montréal, en particulier dans le quartier dit de la Petite Bourgogne - Les équipes en visite du Musée McCord Stewart, musée d’histoire sociale de Montréal- Franck Mackey, historien spécialiste de l’esclavage des Noirs à Montréal. À vivre, à voir : - Découvrir la programmation éclectique du Mois de l’histoire des Noir.e.s sur le site de Tourisme Montréal- Suivre une visite guidée sur les traces de la présence et l’histoire noire à Montréal : Black Montreal Experience- Aller au Musée Mc Cord Stewart, musée d’histoire sociale de Montréal- Faire un tour à Québec et suivre les visites Qc History X mises en place par l’artiste et conférencier Webster- Découvrir l’ABC’s of Canadian Black History imaginé par l’historienne Dorothy Williams. En anglais et en français. - En savoir plus sur la table ronde du Mois de l’histoire des Noir.e.s. Édition 2024- Découvrir le projet en ligne « Je suis Montréal », qui met en avant les communautés invisibilisées dans la société montréalaise. - Quelques statistiques publiques sur les communautés noires au Canada. À lire : - « L’esclavage et les noirs à Montréal : 1760-1840 » de Franck Mackey. 2013. Éditions Hurtubise. - « Black in Montreal 1628-1986: An Urban Demography » de Dorothy W. Williams. En anglais.- « Le contrat racial » de Charles W Mills. Traduction française par Webster. 2022. Éditions Mémoire d’encrier.- « La pendaison d’Angelique. L’histoire de l’esclavage au Canada et de l’incendie de Montréal » de Afua Cooper. 2007. Éditions De l’Homme. - « North of the Color Line. Migration and Black resistance in Canada. 1870-1955 » de Sarah-Jane Mathieu. 2010. Editions University of North Carolina Press. En anglais- « Le grain de Sable. Olivier le Jeune premier esclave au Canada » de Webster et illustré par ValMo!. 2019. Éditions Septentrion.- « Fear of a Black Nation Race, Sex, and Security in Sixties Montreal, de David Austin. 2e Édition. 2023. Éditions AK Press. En anglais- « L’esclavage au Canada ». Une synthèse en PDF accessible et pédagogique écrite par Webster - Un entretien avec Marcel Trudel, pionnier de l’histoire de l’esclavage au Québec. Un article de Cap aux Diamants, la revue d’histoire du Québec. 2004- Toutes les ressources sur l’histoire noire dans l’...
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