• La Une de la presse cette semaine à Kinshasa

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La Une de la presse cette semaine à Kinshasa

De: RFI
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  • Toutes les semaines, RFI vous propose de feuilleter les journaux congolais de la semaine écoulée. Nos correspondants Pascal Mulegwa et Patient Ligodi reviennent sur les grands titres et les petites histoires qui ont raconté la République démocratique du Congo au quotidien.

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  • À la Une: Kinshasa et M23 «partenaires de paix», Matata Ponyo aux portes de la prison
    Apr 26 2025
    Ouvrons cette revue de presse avec Econews qui titre à sa Une « Doha fait bouger les lignes : Kinshasa et AFC/M23 désormais "partenaires pour la paix" ». Contre toute attente, c’est en effet à Doha sous l’égide discrète du Qatar que la RDC et la coalition rebelle AFC/M23 ont scellé un accord historique après l’échec des médiations de Nairobi et Luanda. Pour le tri hebdomadaire, « Kinshasa abandonnant les qualificatifs de terroristes, reconnaît désormais l’AFC/M23 comme partenaire de paix » lors d’une déclaration conjointe ouvrant la voie à un cessez-le-feu dans l’est de la RDC déchirée. Saluée par la Belgique, le Qatar et même Kigali pourtant accusé de soutenir les rebelles, cette percée, poursuit Econews, « s’inscrit dans un élan régional renforcé par la médiation togolaise ».Reste un défi : « transformer les mots en actes pour des millions de congolais en quête d’espoir ». Le tabloïd estime toutefois fois qu’il « serait naïf de croire que la paix est à portée de main ». Il salue toutefois l'audace des facilitateurs qatariens, qui ont réussi l'impensable : « convaincre Kinshasa de renoncer à sa rhétorique incendiaire et le M23 de jouer la carte du dialogue plutôt que des armes ».Le quotidien Forum des As assure pour sa part que par ce compromis « le gouvernement vient peut-être de franchir un seuil politique » contre « le long et douloureux feuilleton » du conflit. Un geste qualifié de « discret, mais symbolique, loin d'être une faiblesse, fait savoir le quotidien »Rebondissement du scandale financier de Bukanga-Lonzo : 20 ans de prison requis contre Matata Ponyo !C’est en Une de La Tempête des Tropiques. Pour ce quotidien, l’opposant et ancien Premier ministre est « rattrapé par ses vieilles casseroles » dans l'affaire parc agro-industriel de Bukanga Lonzo et celle du prétendu Marché international de Kinshasa, projets qui, selon le réquisitoire du ministère public, n'ont servi qu'à détourner des millions de dollars du trésor public Selon le ministère public, le Premier Ministre était curieusement à la fois initiateur, gestionnaire et exécutant dudit projet ! De là à conclure, écrit le quotidien, « que le projet Bukanga Lonzo avait été constitué pour détourner des fonds de l'État et non à des fins sociales, le pas a été franchi par le ministère public qui a requis 20 ans de travaux forcés contre l'ancien chef du gouvernement ».Le Potentiel, un autre quotidien, ajoute qu’en plus de la peine de travaux forcés, le ministère public a demandé l’arrestation de Matata Ponyo. Cette démarche, affirme le confrère, « illustre l’intensification des actions judiciaires contre les figures de l’opposition » et « exacerbe les inquiétudes concernant l’état de droit et la justice en RDC ».Enfin « Conclave papal, le cardinal Ambongo aux portes de l'histoire », c’est à lire dans Ouragan pour qui le cardinal est considéré comme l'un des favoris « papabili ». À 64 ans, l’archevêque de Kinshasa porte sur ses épaules, l’espérance d’un continent, selon Ouragan, qui affirme que parmi les 135 cardinaux appelés à désigner le nouveau pape, « plusieurs noms circulent mais celui du cardinal congolais revient avec insistance »Le bihebdomadaire rappelle que l’Afrique n’a jamais donné de pape à l’histoire moderne. Si Rome venait à porter son choix sur Fridolin Ambongo, ce serait une révolution d’espérance pour les peuples du sud
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  • À la Une: Kamerhe contre «l’hypocrisie» des voisins, Kinshasa veut cesser les besoins de transferts des malades à l’étranger
    Apr 19 2025
    Dans les colonnes du quotidien Le Potentiel, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale de la RDC, dénonce l’hypocrisie des États voisins de la RDC face à l’agression rwandaise. Participant depuis mardi 15 avril à la 16ème Conférence des Présidents africains de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), le professeur Vital Kamerhe a, sur un ton ferme, condamné la guerre d’agression imposée à la RDC par le Rwanda et ce, « dans l’indifférence totale d’autres pays voisins ».D’après ce quotidien, Vital Kamerhe « n’a pas usé de circonlocutions pour dénoncer l’hypocrisie de huit autres États voisins de la RDC victime d’agression de la part du Rwanda ».Aucun pays n’ose condamner l’agresseurPour Kamerhe, « ceci scandalise dans la mesure où ce sont des pays européens, américains, asiatiques, voire ceux de l’Afrique australe qui sont plus préoccupés par la situation sécuritaire dans l’est de la RDC que ceux d’Afrique centrale ». Kamerhe, poursuit Le Potentiel, estime qu’il est temps « de mettre fin à "l’hypocrisie" face aux plus de dix millions de morts causés par les guerres d’agression récurrentes dans la partie orientale de la RDC ».Le dépit de Kamerhe face à l'indifférence des pays voisins est à retrouver aussi dans le bihebdomadaire Ouragan. Des mots directs à des interlocuteurs présents, écrit le bihebdomadaire. « Vital Kamerhe a rabroué les ennemis de la RDC et n'a pas été tendre avec les voisins qui préfèrent assister passivement à l'horreur commise dans l'est du Congo par le M23 soutenu par les Forces de défense rwandaises (RDF) ».Le parlementaire congolais a fustigé l’implication des grandes puissances qui se cachent derrière Kigali, dans le but de piller les ressources naturelles de la RDC. « Un petit mouvement rebelle ne peut pas mettre en mal tout un pays. Même le Rwanda ne peut pas mettre en mal la RDC », conclut le journalFaure Gnassingbé réussira-t-il, là où João Lourenço a échoué ?Telle est l’interrogation d’Econews à propos de la crise dans l’est de la RDC. Pour le tri-hebdomadaire, « la question est d’autant plus fondée que cette crise s’avère des plus complexes, en même temps qu’elle est loin de révéler tous ses dessous ».Déjà, au niveau régional, des initiatives, et pas des moindres, ont été prises par la Communauté d’Afrique centrale (EAC) et par la SADC sans parvenir à faire bouger les lignes dans le sens d’une désescalade. Et même au sein de l’Union africaine, les positions par rapport à cette crise, divergent.D’un côté, Econews cite des pays comme l’Afrique du Sud ou encore le Burundi qui semblent montrer un parti pris pour la RDC. De l’autre, des États comme le Kenya et l’Ouganda qui ne sont pas loin d’épouser la cause du Rwanda. Si l’on ajoute à cela, la médiation qatarienne qui est aussi à la manœuvre, point n’est besoin d’avoir le troisième œil du sorcier pour comprendre que le président Faure Gnassingbé aura du pain sur la planche, et que sa mission s’annonce délicateUne réponse concrète aux transferts des malades à l’étrangerD’après le tabloïd Africanews, le président Félix Tshisekedi a inauguré jeudi 17 avril l’infrastructure hospitalière « la plus vaste et la plus moderne d’Afrique centrale » à Lubumbashi. Le Centre hospitalier CHTT, portant son nom, mais construit sur fonds propres de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) est du niveau tertiaire, avec donc d’infrastructures ultramodernes.AfricaNews rapporte que cette œuvre architecturale de 13 000 m², dans une concession de plus de trois hectares, comprenant un centre de conférence, est un projet à la taille de l’ambition de la RDC.Le quotidien Infos 27 révèle que l'inauguration marque un changement majeur dans la stratégie de santé publique congolaise. Ce complexe hospitalier ambitionne de replacer la RDC sur la carte de l'excellence médicale africaine.Enfin, le tri-hebdomadaire Congo Nouveau est d’avis qu’avec cette infrastructure ouverte à toutes les bourses, « fini les transferts des malades à l’étranger ». D’après le ministre congolais de la Santé, cet hôpital va conduire à réaliser une grosse économie, parce que, tout simplement, rapporte Congo nouveau, « nous dépensons 35 millions de dollars chaque année pour envoyer nos malades à l’étranger ».
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  • À la Une: retour de Kabila, l’Est de la RDC en crise et l’opinion publique divisée
    Apr 12 2025

    On ouvre cette revue de presse avec le trihebdomadaire Ouragan, qui revient sur les inondations ayant frappé Kinshasa le week-end dernier, faisant 43 morts. À sa Une : « Après la décrue, les morts, les pleurs et la désolation ».

    Pour ce tabloïd, « ça a un air de déjà-vu » : des eaux qui envahissent des quartiers entiers en bordure de la rivière Ndjili, causant la mort et engloutissant des maisons. Tout le monde avait vu venir la catastrophe, expliquent nos confrères, mais les pouvoirs publics n’ont pas été prompts à réagir.

    « L’autorité a failli. Le torrent a étalé la faillite d’une gouvernance à tâtons »

    Et le comble, poursuit-il : « Dans un État sérieux où le devoir de redevabilité s’impose, les élus exigeraient des comptes. Malheureusement, on assiste à l’impunité, au copinage, à l’accompagnement aveugle, à la logique des consignes de partis politiques, finalement, personne ne sera comptable, comme si la ville n’est pas dirigée ».

    À ce propos, Congo Nouveau titre : « L’État en faillite ». Alors que le gouverneur de Kinshasa s’en prend aux populations accusées d’avoir construit sur des sites anarchiques, le journal s’interroge : « Les occupants brandissent des documents des ministères des Affaires foncières et de l’Urbanisme ».

    « Au lieu de s’en prendre d’abord au système qui délivre ces documents pour occuper des zones interdites, le gouverneur de Kinshasa préfère boxer les plus faibles : les occupants ». Et notre confrère questionne : qui devrait veiller à ce que ces zones restent non aedificandi ? Qui devrait curer régulièrement les rivières ?

    Infos 27 parle de l’échec d’une ville face à la nature. Le quotidien refuse de parler de surprise quand la catastrophe semble être devenue une habitude. Il faut l’admettre : Kinshasa vit au rythme des tragédies annoncées. Ce dernier drame est d’autant plus cruel qu’il était évitable. Les failles de l’aménagement sont connues, les zones inondables sont identifiées… tout a été dit, écrit et dénoncé. Le quotidien dénonce une inaction qui confirme l’indifférence.

    Le retour annoncé de Kabila par l’Est divise l’opinion publique

    C'est à la Une d’Econews.

    Alors que les négociations entre Kinshasa et l’AFC/M23 se poursuivent à Doha au Qatar, cette déclaration ravive les suspensions d’un lien entre l’ancien chef de l’État et les groupes armés, plongeant la capitale dans un climat de méfiance.

    Kabila a annoncé son retour via la partie orientale du pays, sans préciser s’il vise une zone sous contrôle gouvernementale ou rebelle. Cette ambiguïté, entretenue par des apparitions médiatiques calculées, alimente les spéculations.

    À Kinshasa, poursuit le journal, « le pouvoir de Félix Tshisekedi y voit une manœuvre de déstabilisation tandis que la population oscille entre défiance et indifférence ». Econews s’interroge : « Reviendrait-il pour sauver l’Est ou renverser l’ordre établi ? ». Le quotidien Forum des Ass présente à sa Une, Kabila comme un « énigmatique » qui « jette un pavé dans la mare ».

    Bouclons avec Africanews qui, revenant sur les négociations de paix depuis Qatar, affirme qu’à Doha, « les avis divergent entre Kinshasa et l’AFC/M23 ». D’après le trihebdomadaire, la coalition rebelle pose comme préalable l’abrogation de la résolution de l’Assemblée nationale contre le « brassage ou l’intégration des groupes armés au sein des forces de défense et de sécurité », avant toute discussion avec le gouvernement. De son côté, Kinshasa exige un retrait pur et simple des territoires et villes occupés jusqu’ici.

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