Dans cet épisode et le prochain , nous envisageons nos pratiques de formatrice avec Valérie Gabillard autour du logiciel Canva et vous allez voir que nous sommes super fan!

Valérie

Depuis que j’ai trouvé ma baguette magique, je me suis allégée la vie. Et ma baguette magique c’est Canva !

Je ne passe plus des heures à aligner des blocs de texte, et à trouver la bonne photo.

Valérie

J’utilise Canva pour la préparation de mes formations depuis bien longtemps, c’est un outil dont je me sers car il est vraiment “tout terrain”.

J'ai quatre utilisations courantes de Canva :

1. pour créer mes supports de formation,
2. pour créer des vidéos teasing pour inviter les apprenants à participer à mes formations,
3. pour concevoir des templates qui servent de support pour des séquences pédagogiques et créatives et enfin
4. je l’utilise aussi pour compiler des ressources pédagogiques de manière ordonnée que je remets aux apprenants en fin de formation.

Et toi, Frédérique, tu utilises ce logiciel qu’on pourrait qualifier de studio graphique ?

Frédérique

Pour moi, en effet, Canva est un studio graphique en ligne utilisable en mode Saas. Il se met à jour tout seul, on a rien à gérer. On peut aussi l'installer en local sur mon ordinateur.

Le logiciel propose des modèles tout prêts de poster, diaporama, vidéo avec chartes graphiques cohérente et des design de tous types : sérieux, élégant ou plus fantaisiste, selon mes besoins.

Et surtout il y a une aide à la création, à la mise en place des divers éléments graphiques, photo, texte, autocollant qui me permet de produire très rapidement un visuel professionnel.

En mode gratuit il propose déjà un bon nombre de photos, de dessins ou typographies assez conséquents.

Et cerise sur le gâteau, il embarque plusieurs logiciels d’ Intelligence Artificielle (comme Dalle par exemple) pour créer des photos, des dessins…

Dans la seconde partie nous verrons ce que permet la version gratuite de Canva et nous parlerons de la fabrication de vidéo et des possibilités de travail collaboratif.

Par Valérie Gabillard et Frédérique Bertelet

https://www.canva.com/fr_fr/

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Aujourd’hui ce n’est pas à proprement parler une veille que je vous propose, mais un point après publication du projet de loi de finance, sur les aides à l’apprentissage.

Comme moi vous avez suivi le scénario de ce long métrage « Le cercle de l’aide disparue », celui avec « Oh prime à l’embauche d’un apprenti ma prime à l’embauche » . Sans spoiler la fin, quoique, l’histoire se termine mieux que dans le poème de Walt Whitman.

Les textes sont publiés, il est possible de vous proposer une synthèse sur la prime à l’embauche en contrat d’apprentissage. A vos stylos, il va y avoir quelques chiffres.

2 aides distinctes et non cumulables sont en vigueur :

L’aide unique et l’aide exceptionnelle.

L’aide unique : L’entreprise de moins de 250 salariés équivalent temps plein qui embauche à partir du 24 Février 2024 un une apprentie pour un contrat visant une formation certifiante jusqu’au BAC percevra , la première année, une aide unique de 5 000 € ou 6000 pour un une apprentie en situation de handicap.

Tout en respectant les délais de transmission du contrat à son Opco (maximum 6 mois) l’aide peut être demandée pour les contrats signés depuis le 1er Janvier 2025, ça c’est dans les textes. Je vous invite à contacter votre conseiller conseillère Opco avant de lancer ce type de démarche.

L’aide exceptionnelle pour les contrats conclus entre le 24 février 2025 et le 31 Décembre 2025. Notez à exceptionnelle s’associe une date de fin, ce qui n’est pas le cas pour l’aide unique !

Le montant de l’aide, valable sur la première année, peut aller jusqu’à 6000 € pour les apprenti(e)s en situation de handicap.

Il est variable selon l’effectif équivalent temps plein de l’entreprise et le niveau du diplôme, certification professionnelle, visé par le contrat.

Pour une entreprise de moins de 250 salariés recrutant un une apprentie préparant une certification professionnelle de niveau Bac+ 2 à BAC+ 5 l’aide est de 5 000 €

Pour une entreprise de 250 salariés et plus salariés recrutant un une apprentie préparant une certification professionnelle jusqu’au BAC+ 5 l’aide est de 2 000 €

Des conditions sont à respecter, dont le délais de transmission du cerfa à l’Opco ( 6 mois dans les textes) et une précision sur la poursuite ou reconduction d’un contrat d’apprentissage entre la même entreprise et le même salarié et apportée .

L’aide n’est pas mobilisable si l’objet de la formation est le même. En clair elle n’est pas mobilisable pour un redoublement, ou pour des petits rusés qui auraient essayer de découper un cursus de 2 ans en 2 contrats distincts mes visant tous les 2 la même certification professionnelle.

Par contre l’aide est mobilisable pour une poursuite d’étude concernant le même binôme employeur salarié dans le cadre d’une autre certification professionnelle.

.

Pour résumé le film, le bateau est au port, le capitaine « prime à l’embauche » ne git pas sur le pont il a débarqué et est prêt , sous conditions, en fonction de ses interlocuteurs, à reprendre la mer vers les terres fertiles de l’emploi en alternance.

Et pour une protection contre la vermine et autres malveillants, il embarquera surement un chat pitre qui veille !

Par Ludovic Simonin

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051235656

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Aujourd’hui nous nous intéressons à la question de la congruence du formateur.

Comment aligner vos paroles, vos actions et vos valeurs pour créer un impact authentique auprès de vos apprenants ? Restez avec nous, et découvrez pourquoi la congruence est essentielle en formation.

La congruence, c’est l’alignement parfait entre ce que vous dites, ce que vous faites, et ce que vous êtes. Pour un formateur, cela signifie être cohérent entre vos messages, vos comportements et vos convictions profondes. Quand vous êtes congruent, vos apprenants perçoivent votre sincérité et sont plus enclins à vous faire confiance et à s’investir dans le processus d’apprentissage. En somme, la congruence, c’est être authentique, et cette authenticité crée une connexion forte et inspirante avec vos apprenants.

Mais comment incarner cette congruence au quotidien en tant que formateur ? Voici quelques clés :

1. Soyez fidèle à vos valeurs. Vos choix pédagogiques doivent refléter vos convictions. Si vous croyez en la collaboration, assurez-vous de créer des espaces de travail en groupe où cette valeur se manifeste. Si vous prônez la pédagogie active, mettez en œuvre vous-même la pédagogie active ! Si vous formez dans un domaine où vous précisez régulièrement qu’il convient d’être précis et rigoureux pour exercer tel ou tel métier, soyez vous-même précis et rigoureux lorsque vous transmettez les consignes d’un exercice par exemple.
2. Agissez en accord avec vos paroles. Si vous prônez l’ouverture d’esprit et l’écoute, démontrez-le en laissant de la place aux opinions diverses et en prenant le temps d’écouter vos apprenants. J’ai connu il y a bien longtemps un professeur qui demandait à ses élèves de l’écouter mais qui, dès qu’un élève levait la main pour poser une question, feignait de ne pas l’avoir vu pour ne pas l’écouter. Bref, faites ce que vous dîtes !
3. Faites preuve de transparence. Si vous êtes confronté à une situation délicate ou à un changement de plan, soyez honnête avec vos apprenants. Cette transparence renforce votre crédibilité et leur confiance. Pensez aux sentiments qui peuvent se générer si vos apprenants ne perçoivent pas cette congruence. Vous avez peut-être vous-même déjà vécu cette situation et vous savez combien cela peut être perturbant et que cela peut venir parasiter un apprentissage.

Pour vos apprenants, c’est un gage de sécurité et de confiance. Ils savent qu’ils peuvent compter sur vous pour être authentique et juste. Pour vous, formateur, la congruence apporte une sérénité et une clarté intérieure, car vous savez que vous êtes en accord avec vous-même. De plus, elle favorise un climat d’apprentissage respectueux et harmonieux, où chacun se sent libre d’exprimer ses idées.

En conclusion, en formation, la congruence est bien plus qu’une simple cohérence : c’est la clé d’une relation authentique et impactante avec vos apprenants. Soyez vous-même, et laissez cette authenticité enrichir vos formations.

Par Valérie Gabillard

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Aujourd’hui j’ai testé HeyGen, un logiciel d’intelligence artificielle générative de vidéo avec des avatars réalistes ou en 3D ou vous même. !

J’ai été bluffée par l’efficacité, bien sur, je me suis bien amusée mais j’ai aussi relevé de nombreuses limites.

Tout d’abord l’interface ressemble à celui de Canva, pour ceux qui connaissent.

1. Choisissez votre avatar : une personne qui semble réelle ou un dessin en 3D. J’ai choisi Mireia car elle a les cheveux frisés dont j’ai toujours rêvé ! Mais j’aurais aussi pu m’enregistrer face caméra pour devenir mon propre avatar, pour cela il faut valider votre identité.
2. Rédiger votre script puis insérer votre texte à chaque diapo. HeyGen synchronise automatiquement les labiales de votre avatar avec un texte dit par un robot. Vous pouvez enregistrer votre propre voix. Le temps de traitement est un peu plus long.
3. Ajouter éventuellement des médias : Images, textes, illustrations ou autre vidéos. Vous pouvez animer les objets et vous disposez d’une banque d’images et de vidéos.
4. Générer la vidéo, en quelques minutes, votre contenu est prêt ! Pour la vidéo de test qui dure 2 minutes 21, il a passé 14 minutes pour la générer.

Facile et rapide, mais est-ce efficace ?

• le gain de temps énorme
• la facilité d’utilisation, pas besoin de compétences en montage
• les options multilingues. HeyGen traduit vos vidéos, il suffit de la glisser-déposer. Je n’ai pas testé cette fonction. Une fois votre propre avatar créé, vous pouvez aussi vous faire parler dans un tas de langues étrangères.
• À voir dans le futur, les possibilité d’individualiser vos vidéos pour envoyer des messages citant le prénom de votre interlocuteur. Pour une rétroaction en formation ça peut être intéressant.

• outre le coût financier et environnemental,
• l’expression est encore un peu rigide,
• les voix et le manque de césures adéquates donnent cet effet robotisée.
• On peut demander des intonations particulières mais la palette n’est pas aussi riche que celle de l’humain.
• J’ai dû passer par la case traitement audio afin d’harmoniser les niveaux.
• Et bien sur, ayez toujours en tête que vos données personnelles sont enregistrées. Où sont stockées votre voix et votre image? Qui y a accès ? Des questions essentielles à se poser avant d’utiliser l’outil en entreprise ou en formation et de dévoiler des informations confidentielles.

La chose qui m’a le plus surprise, c’est lorsque Mireia a décidé de prendre l’accent toulousain pour indiquer les avantages de HeyGen!

Par Frédérique Bertelet

Regardez et écoutez la vidéo de test : https://vimeo.com/1064728690

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Cet épisode aborde l’importance des brise-glaces pour aider les timides à prendre la parole en formation.

Un mauvais choix peut renforcer le stress, tandis qu’un bon brise-glace installe un climat de confiance.

Erreurs à éviter : Évitez les présentations individuelles en début de session et les jeux trop compétitifs ou complexes qui peuvent intimider les plus réservés.

Bonnes pratiques :

Co-construire un cadre bienveillant, où chacun participe librement.

Demander la météo du jour ou l’énergie du groupe pour adapter le rythme.

Utiliser une image ou un objet comme support pour parler sans s’exposer directement.

Un bon brise-glace est progressif et inclusif. En tant que formateur, votre rôle est d’accompagner avec bienveillance pour que chaque voix puisse s’exprimer.

Par Estelle Hamel

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Un support multimédia est constitué de textes parlés ou écrits accompagnés de visualisations : images statiques ou animées. C'est un diaporama ou une vidéo ou encore un support interactif à consulter par l'apprenant.

Richard E.Mayer, chercheur en neurosciences cognitives à l'université de Californie de Santa Barbara a développé, depuis les années 90, avec d'autres chercheurs, la théorie cognitive de l'apprentissage par le multimédia

Cette théorie indique, entre autre, que la condition pour apprendre de façon profonde, avec le multimédia est que les apprenants traitent les informations en 3 étapes :

• sélectionner les informations pertinentes
• les organiser en une représentation mentale picturale et verbale cohérente et enfin
• relier ces représentations mentales les unes aux autres et à leurs connaissances antérieures.

L'apprenant doit donc être actif pour mémoriser profondément. D'autant plus s'il est novice du sujet abordé et qu'il ne connaît pas le vocabulaire ni les concepts.

Pour pouvoir réaliser ce travail de traitement complexe de l'information, notre cerveau est équipé de deux canaux séparés : un canal visuel, pictural et un canal auditif, verbal.

Ces deux canaux ont une capacité de traitement limitée. Il est souhaitable de limiter l'apport d'informations audio et vidéo de façon simultanée. Par exemple éviter de débiter un texte à toute vitesse avec une main qui dessine encore et toujours plus vite une page débordant de visuels. On rigole mais pour un expert, c'est un exercice très contrariant que de devoir se limiter à l'heure de transmettre ses savoirs.

Un support multimédia efficace est celui qui permet à l'apprenant de retenir de façon durable, les éléments clés.

Pour être efficace, le support multimédia doit

• Donner et faire sens afin d'encourager le traitement des nouvelles informations : en expliquant par exemple pourquoi faut-il consulter cette ressource, qu'est-ce que l'apprenant perd s'il ne connaît pas tel ou tel concept, quel risque prend-il ?
• Pour éviter la surcharge des 2 canaux (visuel et audio), si l'image ou l'animation que vous présentez est complexe alors le texte sera simple ou inversement.
• Réduire le superflu, c'est à dire tout ce qui n'est pas en lien direct avec l'objectif d'apprentissage.
• Traiter l'essentiel : le processus de traitement nécessite de se représenter l'information mentalement. Eviter de le surcharger par trop de complexité par exemple par du vocabulaire trop technique.
• Guider vers ce qui est important à retenir, par exemple en fin de vidéo ou de support récapituler les 3 points clés à retenir, autre exemple : utiliser des codes couleurs permettant de relier plus facilement les informations entre elles et de les mémoriser.

Rendre un support multimédia propice à l'apprentissage s'est combiner de façon cohérente les éléments auditif et visuels, le nombre d'éléments présentés et la relation entre ces éléments.

Par Frédérique Bertelet

• The Cambridge handbook of multimedia learning. Richard E. Mayer (2014)
• Implications of cognitive load theory for multimedia learning. Sweller, J. (2005).

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Aujourd’hui nous allons faire un pas de côté, nous éloigner du législatif et nous diriger vers le futur. Allez Doc, fait démarrer la Delorean et amène nous en 2030. J’aimerais rencontrer les formatrices et formateurs de demain.

Ah, si il était possible, d’ainsi voyager dans le temps !

C’est un peu l’invitation à laquelle j’ai répondu en rejoignant mes pairs (une dizaine de prestataires différents tant par la taille des organismes de formation que par les publics bénéficiaires des prestations) dans un groupe de travail piloté par :

• Akto,
• les syndicats professionnels de la branche formation, les acteurs de la compétence, le synofdes et le sycfi
• et la DGEFP

Ensemble, les acteurs que je viens de citer, ont signé un EDEC (engagement de développement des emplois et compétences). Il porte comme nom Trans’ (apostrophe) Formation. Son axe 4 est « l’expérimentation territoriale ».

Non, nous n’allons pas nous transformer en savants fous et construire une machine à voyager dans le temps. Mais, en Occitanie, nous avons un objectif tout aussi ambitieux. Définir les compétences nécessaires à l’exercice de la profession de formateur à l’horizon 2030.

Lors des premiers ateliers de réflexion, 3 axes ont été définis:

• En premier, bien entendu, la place des IA dans nos activités quotidiennes. Que ce soit en gestion administrative de nos structures, en ingénierie pédagogique ou de formation et en animation. Quelles sont les compétences attendues? Quel niveau de maîtrise? pour faire quoi ?
• En second, un axe complémentaire aux travaux déjà mené par un autre groupe régional. Comment développer nos compétences RSE tant au bénéfice de notre organisme que pour jouer notre rôle d’ambassadeur de la RSE auprès de nos clients et des apprenants? Pour faire le point sur votre maturité RSE vous pouvez déjà vous connecter sur le site d’Akto, renseigner organisme de formation comme secteur d’activité et réaliser un diagnostic en ligne.
• Et last but not least, car Oui le 3 ème axe n’est pas des moindres! Quelles mise en œuvre de la pédagogie active pour répondre à l’évolution des pratiques et attentes de nos apprenants dans une logique d’individualisation des parcours?

Nous en sommes là de nos travaux, et nous nous sommes donnés rendez-vous dans quelques jours pour poursuivre afin d’aborder plus dans le détail les compétences attendues.

Comme pour l’audit RSE déjà disponible nous allons construire des livrables qui seront mis à votre disposition par la branche formation (ajoutez .fr) et vous accédez au site de la branche et à de nombreuses ressources.

Je vous donne rendez-vous dans un futur proche, et non en 2030 pour vous partager la suite de nos travaux prospectifs.

D’ici là si vous avez les plans de la Delorean de doc et Marty, je suis preneur car comme vous j’aimerai bien voir à quoi ressemble la semaine d’une formatrice ou d’un formateur en 2030. Une chose est certaine: ils écoutent les épisodes diffusés en podcast des "chapitres veillent".

Alors à vendredi prochain pour un nouvel épisode!

Par Ludovic Simonin

Site Akto : https://observatoire.akto.fr/branches/organisme-de-formation/

Site labrancheformation : https://www.labrancheformation.fr/

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Je suis Valérie, ravi(e) de vous retrouver pour ces trois minutes d'inspiration en formation ! Aujourd'hui, nous allons explorer un sujet très pratique en lien avec le référentiel QUALIOPI et le contrat cadre de sous traitance.

Je partage avec vous mon retour d’expérience qui, je pense, peut être utile à pas mal de formateurs et formatrices indépendants. J’ai récemment passé mon audit Qualiopi, en mode renouvellement et ce que j’en retiens concernant le contrat cadre de sous traitance est très instructif pour sécuriser ma relation avec mes commanditaires, notamment quand j’interviens en sous-traitance en formation.

Ce que j’ai vraiment compris, c’est l’importance d’anticiper et de clarifier les responsabilités entre l’organisme donneur d’ordre et moi-même, l’organisme sous-traitant. Et pour ça, il y a deux actions que je vais désormais systématiser dans ma relation au donneur d’ordre organisme de formation :

1️⃣ Demander un contrat cadre de sous-traitance

Ce contrat doit bien préciser les rôles et responsabilités de chacun dans la mise en œuvre de l’action de formation. Ce n’est pas juste une formalité administrative, c’est ce qui permet d’éviter toute ambiguïté et de travailler en toute sérénité. De nombreux organismes de formation en proposent déjà, vous le savez, si vous êtes formateur indépendant. Mon conseil ? Lisez-le à la loupe !

2️⃣ Intégrer un tableau des responsabilités réciproques dans ce contrat cadre :

L’idée, c’est de structurer clairement qui fait quoi en lien avec Qualiopi entre vous-même, formateur indépendant et l’organisme de formation donneur d’ordre. Par exemple :

• Qui communique sur le programme de formation ?
• Qui gère la convocation des stagiaires ?
• Qui est responsable de l’évaluation des acquis ?
• Qui est responsable de l’évaluation de la satisfaction ?
• Qui est responsable du questionnaire de positionnement auprès de vos stagiaires et de son traitement ?

En réalité tout est possible mais que la relation soit contractuellement claire sur le QUI FAIT QUOI, c’est vraiment ce qui est important ! Pourquoi ?

Si vous visez vous-même la certification QUALIOPI et qu’une action que vous réalisez en sous traitance est échantillonnée par votre futur auditeur, ce dernier va éplucher le contrat cadre de sous traitance et tout ce qui n’est pas clairement mentionné vous reviendra automatiquement en termes de responsabilité. Le risque de non-conformité est donc latent pour votre propre audit qualiopi si les responsabilités dans votre contrat cadre de sous traitance ne sont pas clairement établies !

Il y a un indicateur sur lequel je souhaite particulièrement attirer votre attention : l’indicateur 12 de qualiopi qui prévoit que « Le prestataire décrit et met en œuvre les mesures pour favoriser l’engagement des bénéficiaires et prévenir les ruptures de parcours » pour les formations d’une durée supérieure à 2 jours.

La gestion des abandons des stagiaires est un élément clé en audit. Si le contrat cadre de sosu traitance ne précise pas que c’est bien le donneur d’ordre qui en est responsable, je dois m’en assurer. Sinon, c’est moi qui prends le risque d’être en non-conformité majeure en cas d’audit. Donc vigilance sur ce point !

Conclusion

Voilà, j’espère que ce petit retour d’expérience vous sera utile ! Merci pour votre écoute, et à bientôt pour un prochain épisode !

Par Valérie Gabillard

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