À l’occasion de la sortie de son dernier film, Juré n°2, RFI vous donne à réécouter une émission que nous avions consacrée à Clint Eastwood en 2020 pour la présentation d’un coffret regroupant tous ses films depuis Lafayette Escadrille en 1958 jusqu’à Le cas Richard Jewell sorti en 2019. Une intégrale dont nous parlait le critique Samuel Blumenfeld qui signe le livret de ce coffret.

Prononcer son nom, c’est d’abord dessiner une silhouette : haute taille 1m93, ceinturon oblique, chapeau, poncho et cigarillo. Ou alors costume gris, sourcils froncés et revolver Smith et Wesson, modèle 29, calibre 44 Magnum. Vous aurez sans doute reconnu Clint Eastwood, ou plutôt ses deux plus fameux avatars dans les westerns de Sergio Leone ou la série des films noirs de l’Inspecteur Harry.

Mais Clint Eastwood, à 94 ans, apparaît dans plus de 60 films, dont de nombreux qu’il signe également comme réalisateur.

Warner Bros vient de sortir le coffret ultime pour tous les cinéphiles fans d’Eastwood, 68 documents, tous ses films depuis Lafayette Escadrille en 1958 jusqu’à Le cas Richard Jewell sorti en 2019, une somme. Une intégrale dont nous parle le critique Samuel Blumenfeld qui signe le livret de ce coffret.

Ainsi qu'Éric Libiot, ancien rédacteur en chef des pages cultures de L'Express, qui vient de signer une autobiographie cinéphile intitulée Clint et moi (JC Lattès).

Tous les jeudis, un groupe d’étudiants de l’Université d’Ibadan, la plus ancienne du Nigeria, organise un ciné-club, transformant un petit amphithéâtre en une agora politique où s’affine le regard et s’élabore une parole critique.

Avec :

Alain Kassanda

et

Emilie Guitard, productrice du film et chercheuse au CNRS.

Le retour à la terre : ce fut le projet dans les années 70 d’étudiants, militants de gauche, néo-hippies qui tentèrent en France, et ailleurs, de faire communauté autrement et d’inventer un mode de vie proche de la nature, éloigné de considérations consuméristes ou technicistes. Mais, on le sait moins, des travailleurs immigrés africains retournèrent au Mali pour fonder la coopérative agricole Somankidi Coura.

C’est cette aventure à la fois décoloniale et écologique que raconte le documentaire les Voix Croisées, qui vient de sortir en salles en France.

Raphaël Grisey en est le co-réalisateur. Il s’appuie sur de nombreuses vidéos tournées par l’un des fondateurs de cette coopérative : Bouba Touré.

Musiques : Tassia Reis et Criollo, So Um Tempo et La Femme Venus.

Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas prêt.

Avoir le français en partage, c’est avoir une culture en commun. Mais aussi une histoire qui se ressemble avec sa lumière, mais aussi ses ombres et ses déchirements.

Tous les cinémas du monde se délocalise ce samedi (5 octobre 2024). Nous enregistrons cette émission dans notre studio installé à la Gaîté lyrique, à Paris, à l’occasion du festival de la francophonie qui s’y tient encore jusqu’à demain soir.

Nous recevons trois réalisateurs mis à l’honneur dans le cadre de la programmation cinéma :

- la cinéaste de Haïti, Gessica Geneus, dont le premier long métrage, Freda, nous avait fait forte impression en 2021, lors de sa sélection au festival de Cannes.

- Ottis Ba qui présente à Paris dans le cadre de la quinzaine du cinéma francophone au centre Wallonie Bruxelles son premier long métrage Dent pour Dent.

Et David-Pierre Fila.

À quand l’Afrique, son nouveau long métrage sélectionné au dernier festival de Berlin, a fait, justement eu, sa première au centre Wallonie Bruxelles et fait partie des longs métrages du festival de la Francophonie.

Musiques : Grand corps malade À chacun sa bohème et Juniore Le Silence.

Tous les cinémas du monde consacre une émission spéciale à l'une des icônes du cinéma français. Emblème de l’émancipation féminine et de la libération sexuelle, Brigitte Bardot est passée du statut d’ingénue à celui de femme fatale. À l’occasion de son 90è anniversaire, nous évoquons le parcours vertigineux d’une jeune fille de bonne famille devenue icône de la jeunesse et du glamour, et plus encore, symbole de la France des années 50 et 60.

Notre invité : Dominique Choulant, auteur de « Brigitte Bardot, les années cinéma » (Ed. LettMotif).

Mégalomane, étudiant en cinéma, chef d’entreprise, visionnaire, joueur, artisan du Nouvel Hollywood, éternel Phénix renaissant de ses cendres : il est un peu tout cela à la fois Francis Ford Coppola. «Megalopolis», le nouveau long métrage du cinéaste de 85 ans qui a connu le succès avec la trilogie «Le Parrain» ou «Apocalypse Now», sort enfin en salles en France après avoir été montré en mai 2024 au festival de Cannes.

Megalopolis se passe dans un futur proche, dans une ville américaine en pleine décadence que l’on appelle New Rome. Deux personnalités s'affrontent : un architecte visionnaire Cesar Catilina (joué par Adam Driver) et le maire conservateur Franklyn Cicero. Au milieu, la fille du maire est tiraillée entre les deux hommes.

Expérimentations visuelles, rapport au temps et démesure : ce long métrage, le premier du Maestro Coppola depuis Twixt (2011) est-il le magnum opus, le Grand Oeuvre, de son auteur ?

On en parle avec Marcos Uzal, le directeur de la rédaction des Cahiers du Cinéma, Thomas Aïdan, directeur de la Septième Obsession, et Boris Szames de So Film, trois revues cinéphiles qui consacrent chacune leur numéro de septembre à Francis Ford Coppola.

Musiques : Ipanema, Derby et Ogy (un titre de la Playlist de Rfi) et The End de The Doors.

Entretien avec la réalisatrice Julie Delpy.

À Paimpont, l’harmonie règne : parmi les habitants, il y a Joëlle – l’institutrice donneuse de leçons –, Anne – la propriétaire de la supérette portée sur l’apéro –, Hervé – le plombier alsacien plus breton que les Bretons –, ou encore Johnny – le garde-champêtre fan de… Johnny. Dans un grand élan de solidarité, ils acceptent avec enthousiasme de voter l’accueil de réfugiés ukrainiens. Sauf que les réfugiés qui débarquent ne sont pas ukrainiens… mais syriens ! Et certains, dans ce charmant petit village breton, ne voient pas l’arrivée de leurs nouveaux voisins d’un très bon œil. Alors, au bout du compte, c’est qui les barbares ?