André Agassi, Pete Sampras et Novak Djokovic l’ont remporté, mais aussi Guy Forget, Sébastien Grosjean ou Jo-Wilfried Tsonga : le Rolex Paris Masters débute cette semaine sur Eurosport, l’occasion de revenir sur les moments les plus forts du tournoi parisien avec Hadrien Hiault, Bertrand Milliard, Laurent Vergne et Arnaud Di Pasquale.
Pour Arnaud Di Pasquale, c’est 2001, il y a 20 ans, la victoire de Sébastien Grosjean contre Yevgeny Kafelnikov en 4 manches. "Voir mon copain aller aussi haut et remporter un tournoi de cette catégorie c’était complètement fou", (02:11) "un aboutissement extraordinaire" (03:38) après une demi-finale à l’Open d’Australie et une autre à Roland Garros cette année-là pour Grosjean. Il y a eu "une vraie montée en puissance tout au long du tournoi, en jouant un tennis somptueux" (04:10). Di Pasquale garde de bons souvenirs de Bercy, malgré un public "qui fait peur", pour qui "on n’a pas le droit de se louper" (05:21).
Pourtant, c’est "le Masters 1000 qui a le plus souri aux joueurs français depuis sa création", comme le rappelle Laurent Vergne (09:00). Pour Bertrand Milliard, le moment le plus fort est d’ailleurs la première victoire française à Bercy. Celle de Guy Forget en 1991, face à Pete Sampras ; une année dans l’ensemble très spéciale pour le tennis français. "Une finale totalement incroyable, disputé du premier au dernier point" (10’00), se souvient Bertrand.
Quelques semaines plus tard, Forget remporte la Coupe Davis avec la France à Lyon, à domicile. Pour Bertrand, ce succès à Bercy aura permis aux Bleus de Yannick Noah de croire en l’exploit (13:40) face aux Américains. "Les deux plus grands matchs et grandes victoires de la carrière de Guy Forget en l’espace d’un mois contre le même adversaire" (15:10), selon Laurent Vergne. Un Bercy qui a changé le destin des Français en Coupe Davis : "Rien n’aurait été possible cette année-là sans Guy Forget" (18:12), explique Laurent. Ce que confirme Arnaud Di Pasquale : "1991, c’est l’année de la consécration pour Guy Forget" (19:45).
Laurent Vergne retient lui le 1er tour entre Henri Leconte et John McEnroe en 1988, dans un contexte particulier (24:42). Après sa finale perdue à Roland-Garros cette année-là, et la phrase incomprise lors du discours de fin de match, Leconte perd au 1er tour des Jeux Olympiques de Séoul face à un inconnu Sud-Coréen. Après ça, le Français se met définitivement le public à dos, et son 1er tour face à McEnroe à Bercy va virer au cauchemar. "Le public va lui présenter l’addition des derniers mois, et elle va être très salée. Un déferlement de colère et presque de haine", raconte Laurent. (26:54). "On n’imagine pas ça aujourd’hui, et encore moins pour un joueur français, à Bercy" (29:54).
Bonne écoute !
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