• Bande annonce : Ondes africaines
    Jun 21 2024

    Dans Ondes Africaines, Anne Roger tend son micro aux auteurs d’enquêtes œuvrant pour les radios locales africaines. Du Sénégal à la Tanzanie en passant par le Tchad ou le Niger, Anne Roger vous propose une fenêtre sur les grands enjeux sociétaux du continent africain.

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    2 mins
  • 6. Les défis des populations d’Uvira face aux inondations récurrentes (RDC)
    Dec 20 2024

    La moindre goutte de pluie suscite désormais la peur. Depuis 2020, les habitants d’Uvira, dans l'est de la République démocratique du Congo, font face à des inondations récurrentes qui bouleversent leur quotidien et détruisent leurs habitations. Entre les pluies torrentielles des monts Mitumba et la montée des eaux du lac Tanganyika, les communautés sont régulièrement submergées et plongées dans une situation précaire. Pourquoi les habitants n’ont-ils toujours pas accès à des logements décents ? Le changement climatique est-il le seul responsable ? Cédrick Tambwe Bendera, journaliste-reporter œuvrant à l'époque pour la radio Le Messager du Peuple, a recueilli les analyses d’experts, points de vue des autorités, et témoignages des premiers concernés : les sinistrés.

    Uvira : Quatre ans après les inondations, une crise humanitaire toujours ignorée

    Depuis 2020, la ville d’Uvira, en République démocratique du Congo, fait face à une série de catastrophes naturelles qui bouleversent la vie de ses habitants. Les inondations successives, amplifiées par la montée des eaux du lac Tanganyika en avril 2024, ont détruit des milliers de foyers, transformant des quartiers entiers en zones inhabitables.

    Dans cet épisode du podcast Ondes Africaines, Cédric Tambwe Bendera, journaliste œuvrant à l’époque à la radio Le Messager du Peuple, témoigne de l’ampleur du désastre et du manque criant de solutions.

    « Tout est parti dans l’eau. Les familles vivent sous des bâches depuis quatre ans, sans aucune aide durable. » – Cédric Tambwe Bendera, ancien journaliste pour Le Messager du Peuple à Uvira.

    Une catastrophe aux conséquences dramatiques

    L’impact économique et social des inondations à Uvira est catastrophique. Les marchés sont submergés, rendant toute activité commerciale précaire. Les routes, gravement endommagées, isolent encore plus les habitants et perturbent l’acheminement des denrées alimentaires, désormais rares et coûteuses. L’agriculture locale, pilier de l’économie régionale, est à l’agonie. Pire encore, de nombreux enfants ont dû abandonner l’école, faute d’infrastructures accessibles et de moyens pour poursuivre leur scolarité.

    Pourquoi ces inondations sont-elles devenues aussi récurrentes ? Quels sont les facteurs qui aggravent la situation ? Déforestation incontrôlée, urbanisation anarchique, infrastructures défaillantes, absence de politiques de prévention sont autant de facteurs qui aggravent la situation.

    « Si rien n’est fait, nous risquons de revivre les mêmes désastres qu’en 2020. » – Alphonse Kabala, responsable des projets d’urgence à l’AFPDE (l'association des femmes pour la promotion et le développement endogène).

    Des populations abandonnées, livrées à elles-mêmes

    Face à l’inaction des autorités, les habitants tentent de s’organiser. Des systèmes d’alerte communautaire sont mis en place, et certains mènent des actions de reboisement pour limiter l’érosion et réduire les risques d’inondation. Malgré ces efforts, le besoin d’une réponse urgente et coordonnée reste crucial pour éviter que l’histoire ne se répète.

    Les défis des populations d’Uvira face aux inondations récurrentes (RDC), met en lumière les défis quotidiens des sinistrés d’Uvira et questionne la responsabilité des autorités face à cette crise humanitaire. Écoutez cet épisode dès maintenant pour mieux comprendre l’ampleur du désastre et les enjeux d’une réponse durable.

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    35 mins
  • 5. La gestion des conflits par les chefferies traditionnelles (Bénin)
    Dec 20 2024

    Dans le nord du Bénin, la Cour Impériale de Nikki joue un rôle central dans la gestion des conflits et le maintien des traditions. Découvrez l'histoire fascinante de cette institution mystique et son rôle central auprès des communautés locales. Quels liens les autorités administratives béninoises entretiennent avec les membres de cette Cour ? Et pourquoi des centaines de chefs traditionnels viennent chaque année se prosterner devant l’Empereur à l’occasion de la fête de la Gaani ? Wahabou Tourare, rédacteur en chef de la radio Su Tii Dera, nous éclaire sur les secrets de cette chefferie traditionnelle qui impressionne autant qu'elle fascine.

    Voyage au cœur de la Cour Impériale de Nikki : traditions, histoire et influence

    Découvrez un pan fascinant de l’histoire et de la culture africaine avec cet épisode d’Ondes Africaines, dédié à la Cour Impériale de Nikki. Symbole de pouvoir traditionnel et d’unité culturelle au Bénin depuis des siècles, cette institution occupe une place centrale dans le territoire Baatonou. Où l’Empereur, entouré de ses ministres et chefs locaux, joue un rôle clé dans la gestion des conflits et le maintien de la cohésion sociale.

    « Faire allégeance à l’Empereur, c’est d’abord reconnaître la supériorité de l’Empereur [...] et cela permet de recevoir les bénédictions de l’Empereur et de ses ancêtres, et dès que tu reçois ces bénédictions, ces bénédictions t’accompagnent pour ta vie, te protege contre les mauvais sorts. » – Jeune prince Wasangari, Roméo Lafia Kora.

    L’épisode retrace les origines de l’Empire de Nikki, fondé en 1480 par les cavaliers descendants de l’Empire du Mali. Vous découvrirez également la fête de la Gaani, un événement majeur où se mêlent rites sacrés, parade équestre et cérémonies officielles, unissant les différentes chefferies de la région.

    Cet épisode met également en lumière la collaboration unique entre la Cour Impériale et les autorités modernes pour gérer les tensions locales, et maintenir un équilibre entre tradition et gouvernance étatique.

    « La dualité de gestion du pouvoir entre l’administration étatique et la cour impériale renforce la cohésion sociale et l’harmonie au sein des populations », explique Sani Adamou, expert culturel de la ville de Nikki.

    La gestion des conflits par les chefferies traditionnelles, c’est une immersion dans un univers où se croisent traditions séculaires et enjeux contemporains. Écoutez l’épisode dès maintenant pour en apprendre davantage sur ces cérémonies sacrées et le rôle de l’Empereur dans la vie quotidienne des communautés locales.

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    30 mins
  • 4. Des savoirs ancestraux au service de l’écotourisme (RCA)
    Dec 20 2024

    Cécile Assio Aya rêve de devenir avocate pour défendre les droits de son peuple : les pygmées Ba’Akas. Elle souhaite ainsi préserver leur lien sacré avec la nature, alors que leurs savoir-faire ancestraux permettent désormais de développer l’écotourisme au sein des Aires Protégées de Dzanga Sanga (République centrafricaine), inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco. Mais comment préserver la culture des pygmées Ba’Akas dans un monde en constante mutation ? Romaric Kouzoundi est journaliste et technicien à la radio Ndjoku, à Bayanga. Intrigué par le mode de vie atypique de ces populations autochtones, il a décidé d’aller à leur rencontre afin de mieux comprendre les défis qu'elles rencontrent.

    Les Pygmées Ba’Akas : Un peuple en harmonie avec la forêt

    Dans cet épisode du podcast Ondes Africaines, plongez au cœur des Aires protégées de Dzanga-Sangha (APDS), à l’extrême sud-ouest de la République Centrafricaine pour découvrir la culture et le mode de vie des Pygmées Ba’Akas, une communauté autochtone profondément ancrée dans la forêt. À travers le témoignage de Cécile Assio Aya, une jeune femme Ba’Akas déterminée à défendre les droits de son peuple, nous explorons les traditions, les défis et l’évolution de cette communauté face à la modernité.

    « Le peuple autochtone peut enseigner au monde ce que l’école ne peut pas enseigner. » – Cécile Assio Aya

    Ces paroles de Cécile résonnent avec force alors qu’elle évoque la richesse des connaissances traditionnelles Ba’Akas, notamment en matière de chasse, de cueillette et de médecine naturelle. Les Ba’Akas vivent en totale harmonie avec leur environnement : ils chassent à l’aide de filets fabriqués à partir de lianes, récoltent le miel en enfumant les ruches, et connaissent les plantes médicinales capables de soigner une morsure de serpent. Pourtant, leur mode de vie est menacé à la fois par la déforestation, l’expansion des aires protégées et les pressions économiques extérieures.

    Aujourd’hui, certains Ba’Akas s’adaptent et trouvent de nouvelles manières de préserver leur héritage. Cécile, par exemple, poursuit des études de droit pour devenir avocate et défendre les droits de son peuple.

    « Je veux défendre mon peuple, je veux défendre notre cause, je veux défendre notre survie et je veux défendre notre terre, notre territoire. [Défendre aussi] les coutumes que les gens ne respectent pas, les endroits sacrés que les gens ne respectent pas. » – Cécile Assio Aya

    Comment cette communauté peut-elle préserver ses traditions face aux transformations sociales ? Quels sont les défis auxquels elle doit faire face ?

    Des savoirs ancestraux au service de l’écotourisme (RCA), c’est une immersion au cœur de la culture des Pygmées Ba’Akas, mettant en lumière leurs connaissances ancestrales, leur lien profond avec la nature et les défis auxquels ils font face dans un monde en constante mutation. Écoutez-le dès maintenant pour comprendre la complexité de leur combat et l’importance de préserver ce patrimoine culturel inestimable.

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    29 mins
  • 3. Les conséquences du dérèglement climatique au Kanem (Tchad)
    Jun 25 2024

    Bétail, culture, habitation… quand ce n’est pas la sécheresse ou des vents violents, ce sont des inondations qui emportent tout sur leur passage. Les communautés du Sud-Kanem, au Tchad, sont touchées de plein fouet par le dérèglement climatique. Comme près de 80 % de la population tchadienne, elles vivent principalement de l’agriculture et de l’élevage. Témoin de ces profonds bouleversements, Ali Younouss Ali, journaliste à Radio Bissam, à Mondo, explique comment les populations tentent de s’adapter à travers des initiatives innovantes.

    Changement climatique au Tchad : une menace grandissante pour les populations du Kanem

    Dans cet épisode d’Ondes Africaines, nous vous emmenons au Tchad, où le réchauffement climatique impacte gravement la vie quotidienne des populations rurales, en particulier dans la région du Kanem. Entre sécheresses extrêmes, inondations dévastatrices et désertification avancée, les habitants font face à une crise environnementale sans précédent.

    Ali Younous Ali, directeur de la radio Bissam, à Mondo, témoigne avec émotion de l’urgence de la situation après sa visite au centre nutritionnel de Mondo :

    « Actuellement, il y a 37 % de malnutris dans la province de Kanem. [...] Les enfants sont sous le hangar, sous l’arbre, vous voyez une chaleur de 47 degrés. Vraiment, ça m’a beaucoup choqué. Et il n’y a pas un projet qui intervient dans ce centre de santé à l’heure où je vous parle. Tout ça, c’est le changement climatique : la sécheresse, l’avancement du désert, la malnutrition... quand on cherche la cause, c’est le changement climatique. »

    L’agriculture et l’élevage, piliers de l’économie locale, sont en péril. Les récoltes sont de plus en plus maigres, poussant de nombreuses familles à l’exode. Les jeunes, faute de perspectives, prennent des routes dangereuses vers la Libye ou l’Europe, risquant leur vie dans un parcours semé d’embûches.

    Face à ces défis, des initiatives émergent pour contrer la désertification et améliorer l’accès à l’eau. Des projets de reboisement, de conservation de l’eau et de gestion durable du bétail voient le jour, mais ils nécessitent un soutien renforcé.

    « Pour le docteur Allasembaye Dobingar, il est déjà primordial de donner les moyens aux populations de planter des arbres afin de recréer des barrières naturelles et ainsi stopper l’avancée du désert. » – Anne Roger, journaliste RFI.

    Comment ces populations peuvent-elles s’adapter ? Quelles solutions existent pour assurer un avenir viable aux générations futures ? Les conséquences du dérèglement climatique au Kanem (Tchad), c’est une autre manière de comprendre l’urgence de la crise climatique et de découvrir des initiatives locales aussi indispensables qu’inspirantes.

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    29 mins
  • 2. Le plaisir sexuel sous aphrodisiaques, une tradition bien ancrée (Niger)
    Jun 25 2024

    Le sexe oui, mais pas sans aphrodisiaque. Au Niger, la consommation de substances aphrodisiaques, qu’elles soient naturelles ou non, est monnaie courante avant tout acte sexuel. Pour Radio Faa’ra à Gaya, la journaliste Ramatou Issa Ouanke n'a d'ailleurs eu aucun mal à rencontrer des consommateurs réguliers. Mais cette tradition très ancrée n’est pas sans danger. Récit d’une enquête entre Viagra, plaisir sexuel et risques sanitaires.

    Aphrodisiaques au Niger : tradition, plaisir et dangers

    Au sud du Niger, la consommation d’aphrodisiaques est une pratique profondément ancrée dans les traditions locales. Dans ce nouvel épisode d’Ondes Africaines, la journaliste Ramatou Issa Ouanke, de Radio Faa’ra à Gaya, enquête sur cette habitude culturelle largement répandue chez les femmes, qui considèrent la consommation de ces produits comme essentielle à une vie conjugale épanouie.

    « De nos jours, ici, les femmes ont l'habitude de dire qu'une femme qui ne prend pas d'aphrodisiaque, c'est une femme qui ne peut pas satisfaire son mari, qui ne peut pas satisfaire son conjoint. » - Ramatou Issa Ouanke, journaliste à la radio Faa’ra.

    Cette conviction, partagée par une grande majorité de femmes, les pousse à consommer divers aphrodisiaques naturels, à base de plantes, d’écorces ou encore de poudres maison. Mais si ces produits promettent une amélioration de la libido et du plaisir, leur usage n’est pas sans risques.

    Le docteur Salifou Bissala Sagir, spécialiste en santé publique, met en garde contre certains effets secondaires préoccupants : troubles digestifs, hypertension, infections génitales, et même insuffisance rénale. Il souligne également le manque d’études scientifiques prouvant leur efficacité.

    « Les problèmes des aphrodisiaques naturels qui pullulent sur nos marchés, ce sont des produits dont on ne sait pas la provenance. Alors ça fait que ces produits sont souvent dangereux pour l'appareil digestif, [...] certains pourraient entraîner de l’hypertension artérielle. Et n'oubliez pas que ce sont des produits qui ne sont pas dosés, donc souvent nocifs pour le rein, voire même entraîner une insuffisance rénale et même souvent qui sont nocifs pour le foie. » - Dr Salifou Bissala Sagir.

    S’agit-il d’une tradition bénéfique ou d’un danger sous-estimé ? Entre témoignages de consommatrices, éclairages médicaux et décryptage culturel, Le plaisir sexuel sous aphrodisiaques, une tradition bien ancrée, est une immersion au cœur d’un débat où sexualité, tradition et santé publique s’entrecroisent. Écoutez cet épisode dès maintenant pour découvrir les coulisses de cette pratique et ses implications.

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    17 mins
  • 1. Les dérives de la justice populaire au Sud-Kivu (RDC)
    Jun 25 2024

    Lynchés, aspergés d’essence et brûlés vifs par une foule en colère. Au Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo (RDC), pas un mois ne passe sans que des présumés coupables de vols ou de sorcellerie ne subissent ce que l’on appelle la « justice populaire ». Mais qu’est-ce ce qui pousse des citoyens à se rendre justice eux-mêmes ?

    Pascal Ngaboyeka, journaliste, à Radio Star à Bukavu a mené l’enquête. Il met en lumière une situation sécuritaire préoccupante qui touche tous les pans de la population congolaise, et une société civile qui se mobilise pour tenter d’enrayer le phénomène.

    RDC : La Justice Populaire au Sud-Kivu, un fléau en quête de solutions

    Dans cet épisode d’Ondes Africaines, découvrez un phénomène alarmant en République Démocratique du Congo : la justice populaire. Chaque année, des dizaines de personnes sont victimes de lynchages publics au Sud-Kivu, où une population excédée par l’insécurité et le manque de confiance en la justice officielle choisit d’appliquer sa propre loi.

    Le journaliste Pascal Ngaboyeka, reporter à Radio Star à Bukavu, a enquêté plusieurs mois sur ces actes de vindicte populaire qui frappent aussi bien des jeunes accusés de vol que des personnes âgées soupçonnées de sorcellerie. Il nous livre des témoignages bouleversants, comme celui de ce témoin direct :

    « C’était un après-midi, j'étais assis au bord de la route quand j’ai entendu un garçon du quartier crier qu’on venait de tuer mon ami [...]J’ai trouvé son corps qui gisait dans le sang. On l’avait battu à mort et il ne respirait plus. » – Témoignage recueilli dans un village du Sud-Kivu.

    Pourquoi la justice officielle est-elle si inefficace pour enrayer cette spirale de violence ? Quelles solutions sont envisagées pour restaurer la confiance des citoyens et protéger les victimes innocentes ? Des défenseurs des droits de l’homme, des acteurs de la société civile et des autorités locales interviennent pour analyser ce fléau et les moyens d’y mettre un terme.

    « En tant qu’élu du peuple, nous devons faire le travail à deux niveaux. Le premier, c’est au niveau de la population : décourager la population à se faire justice, parce que nul n’a le droit d’ôter la vie à une personne. [...] Nous devons encourager notre gouvernement à appliquer le droit, appliquer la loi à toute personne qui a été attrapée dans des cas de vols, de tueries, d’assassinats, et tout le reste. Et que la population, au lieu de se faire justice, l’amène [le présumé coupable] devant la justice et [pour qu’il] répondre de ses actes.” » - Didier Katembera, député provincial du Sud-Kivu.

    Face à cette situation dramatique, des initiatives voient le jour pour sensibiliser la population et encourager le recours à une justice équitable. Les résultats commencent à se faire sentir avec une baisse du nombre de lynchages ces dernières années... mais le combat est loin d’être terminé.

    Les dérives de la justice populaire au Sud-Kivu (RDC), donne la parole aux victimes, aux témoins et aux experts : avocats, autorités locales, forces de l’ordre, acteurs humanitaires, leaders religieux et journalistes. Ensemble, ils analysent les causes et explorent les solutions possibles. Écoutez dès maintenant cet épisode pour mieux saisir les enjeux de ce phénomène tragique et les initiatives visant à restaurer l’État de droit.

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    20 mins