• Lucile Saada Choquet - 22-02-2024
    Mar 11 2020

    « La performance Jusque dans nos lits donne corps et fait place à la résistance in·visible à la colonialité du pouvoir. Les enjeux de ce travail se situent dans une approche intersectionnelle des termes « race », « corps » et « territoires ».

    L'objectif de cette résidence sera l'expérimentation d'une dramaturgie intersectionnelle. Il s'agira de questionner des choix dramaturgiques. Pour ce faire, j'ai l'occasion d'investir la galerie de La Bellone et de transformer cet espace en lieu décolonial.

    Le dispositif de la performance propose une série de conversations entre personnes racisées. Dans un container vitré, installé dans l’espace public et/ou en marge d’événements culturels, dans les jardins, halls, cours des théâtres et des musées, j’invite une personne racisée à échanger sur l’objet-prétexte à nos rencontres : le lit.

    Comment le politique s’invite (jusque) dans le lit des racisé·e·s ?

    Un échange audible/inaudible rendu visible/invisible au public. Le panel des invité·e·s est large : un·e spectateur·rice/un·e piéton·ne, un·e membre de l’équipe artistique du spectacle joué en parallèle, un·e membre de l’équipe du lieu accueillant et un·e artiste européen·ne ou non de passage dans la ville accueillant le dispositif.

    Les spectateur·rice·s non invité·e·s dans ce lieu représentatif du « chez nous » - travail d’architecture d’une parole située et symbolique du lieu décolonial - investissent uniquement le champ de l’écoute.

    Il s’agit de créer un contexte-terrain suffisamment safe permettant le déploiement d’un échange intime et politique pour faire émerger de nouveaux regards/discours. A la demande des invité·e·s, les rideaux du container seront tirés ou non, le direct de la conversation sera audible ou non par les spectateur·rice·s – qui peuvent eux aussi choisir d’écouter ou non, de regarder ou non l’action. Un moment qui, par choix, se donne à voir ou non, à entendre ou non. Le choix de l’écoute sera rendu possible à l’aide de casques et de gsm à la disposition du public, ceci pour tenter de créer un rapport intime à la rencontre. Faire lien avec la pensée dépliée par le biais du chuchotement à l’oreille. L’adresse est singulière, faire comme si l’échange s’adressait à une seule personne comme pratique de résistance à la consommation culturelle de masse.

    Le but premier est de créer du lien et du discours entre les racisé·e·s. Questionner nos places et les assignations de genre et de race en se donnant les rôles principaux pour que le privilège du discours change de camp. Dans un espace protégé des agressions racistes, sexistes, homophobes, condamnant toutes formes de discriminations, je choisis une partie des conditions pour laisser émerger le trouble,l a joie, la critique du politique et du privé.

    C’est aussi placer l’autre -la personne en situation de privilège blanc- dans une position de témoin, responsable et actif·ve sans avoir la parole. C’est lui donner l’occasion de réfléchir à son agentivité.

    Ce dispositif nous invite tou·te·s à réfléchir à nos postures, nos conditions et nos héritages.

    Observer comment une ville avec son histoire, sa situation géographique, économique et politique assigne une place particulière aux racisé·e·s. Cette performance permettra de révéler dans le singulier l’expérience du commun et du structurel. »

    Projet soutenu par La Chaufferie-Acte 1

    Avec le soutien du Théâtre Varia – Centre scénique de la Fédération Wallonie Bruxelles (Bruxelles).


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    30 mins
  • Maxime Arnould - 12-03-2020
    Mar 12 2020

    Les drones sont des armes de guerre, mais aussi des objets de contrôle et de surveillance des populations. Ils sont aujourd’hui démocratisés et vendus comme objets de divertissements, de loisirs. Leur fonction première est évacuée et on les regarde sous l’angle ludique. Avec Hello world, je souhaite travailler sur cette double identité du drone et réfléchir à l’effet que cet objet et ceux qui lui sont proches

    (ex : armes en plastiques) procurent au spectateur·rice. Mes recherches sur les drones m’ont introduit à la notion de safe place, qui est un terme ambivalent : il désigne une zone de non danger, qu’il soit moral (on peut parler de safe place lors de groupes de parole féministes par exemple) ou géographique (safe place des territoires occupés ou lieu de travail des pilotes de drone de l’armée américaine). Concrètement, pour moi quand je parle de safe, je questionne des espaces dans lesquels on se sent en sécurité ou en insecurité ou surveillé·e alors que pour d’autres il s’agit de questions de vie ou de mort. Le projet s’appuie sur cette double lecture, à la fois l’objet de loisir, ludique, divertissant et l’objet de violence inclus dans l’espace protégé.

    Axe de travail pour La Bellone :

    Après une recherche au plateau sur la manipulation du drone et l’imaginaire qu’il convoque, après avoir travaillé ces questions par l’entrée du féminisme et des lieux safe associés (sur base d’échanges avec les membres de l’équipe – femmes et hommes), j’appuierai ma recherche pour La Bellone, sur l’adaptation et la dérive du discours politique qui lui est associé. Quels outils et moyens mettons-nous en place pour nous adapter à des situations d’insécurité, de manque de confort (tiny houses, ventes d’armes au nom du féminisme, objets connectés etc) ?

    En s’appuyant sur l’esthétique do it yourself et ludique, ma résidence dramaturgique aura pour objectif de développer ces questions et leur application au plateau.

    Maxime Arnould est un metteur en scène né en 1992 à Reims - France. Après une formation d'acteur à la Comédie de Reims (CDN) / France. Il étudie la mise en scène à l’I.N.S.A.S (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle) d’où il sort diplômé en 2019.

    Sa recherche actuelle s’articule autour de la position du corps social dans l’espace et de la place du langage dans la représentation.

    En Mai 2018, il participe au projet The Notes comme annotateur et assistant de la chorégraphe Ivana Müller dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts. Son approche du corps l'a conduit à collaborer avec la chorégraphe Audrey Apers, pour son installation Daydream space, à Venlo et Heerlen (NL), 2018. En Mars 2019, il assiste la metteuse en scène Paola Pisciottano, dans le cadre du XS Festival, pour son spectacle documentaire EXTREME-MALECANE. Il est performer pour la pièce MUR/MER d’Elsa Chêne, aux Théâtre des Abbesses et le centre Wallonie-Bruxelles (Paris) en septembre 2019. En 2019-2020 il sera assistant à la mise en scène du metteur en scène Mikael Serre sur Les brigands de Schiller, création MAC-Créteil, Février 2020.

    Actuellement, il est en création de son premier spectacle appelé Le safe camp et d’une performance collaborative avec la dramaturge

    Léa Tarral, Écologie du spectacle vivant.


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    28 mins
  • Réhab Mehal - 13-03-2020
    Mar 13 2020

    Mon travail se porte essentiellement sur la multiculturalité et la multiple identité au féminin. Je cherche aussi à mettre en lumière les mythes et croyances qui existent dans l’inconscient collectif afin de laisser la place pour la création de nouveaux mythes. Mon travail d’écriture et de mise en scène, oscille entre l’intérieur, l’intime, le personnel et l’extérieur, le collectif, le commun.

    a ; que signifie l'épisode du sacrifice d'Isaac dans le christianisme et le judaïsme et l'épisode du sacrifice d'ismael dans l'islam?

    b ; dans presque toutes les civilisations, la notion de sacrifice est présente. Qu'est-ce que cela raconte de la société? Quels sont les sacrifié·e·s de l'époque contemporaine? Comment réorganiser la société pour qu'il n'y ait plus de sacrifice ni de sacrifié·e?

    c ; je souhaite rencontrer un·e érudit·e dru christianisme qui puisse me dire en quoi dans l'époque contemporaine il reste des vestiges de la religion. Dans la justice : est-ce que le système justiciaire actuel est inspiré du Droit Canon? En psychologie : est-ce qu'aller chez le psy pourrait être l'équivalent d'aller se confesser chez un prêtre? Le rapport au corps : en quoi notre rapport au corps est empreint du rapport au corps dans le christianisme? La loi morale chrétienne est-elle toujours en vigueur aujourd'hui?

    Réhab Mehal est née et a grandi à Montpellier. Elle est d’origine marocaine de ses deux parents. Elle est de celles qu’on appelle « la seconde génération » : ses parents ont migré en Europe dans les années septante.

    Après l’obtention de son Baccalauréat Littéraire option Théâtre, elle quitte le sud de la France pour s’installer à Londres. Deux années durant, elle vit dans des squats et s’exerce aux cocktails en travaillant au O-Bar. Elle s'installe ensuite à Paris où elle suit la formation d’art dramatique enseignée par Bruno Wacrenier au conservatoire du 5ème arrondissement pendant 3 ans.

    En parallèle elle étudie les sciences de l’information et de la communication à la Sorbonne-Nouvelle (Paris 3). Sa licence Info-Com en poche, elle quitte la France et intègre l’INSAS, en Interprétation Dramatique à Bruxelles.

    Depuis sa sortie de l'école en 2010, elle a joué au théâtre dans l’Éveil du Printemps (Théâtre Le Public) et Le Mouton et la Baleine (Théâtre Océan Nord) deux mises en scène de Jasmina Douieb, avec Sarah Siré dans Villa (un festival à Villeréal, au Parvis, Scène Nationale de Tarbes, à l'Université Populaire de Saint-Gilles), avec Lucile Urbani dans Les Royaumes d’Artifices (à Bozar et au Théâtre Poème) et Objet Crucial 1 (Festival d’Avignon). Elle fait partie de la compagnie Les Viandes Magnétiques avec Jean-Baptiste Calame où elle a joué dans l’Écolier Kevin, l'Archéologue et l’Écran Plat, la Machine et la Montagne, les Pollutions Lumineuses et le Nu Civil (au théâtre de la Balsamine, théâtre les Tanneurs, théâtre de Vanves, Théâtre de Poche et au BRASS). Elle est regard extérieur et fait la direction d'acteur dans Housewife en avril 2016, création collective de Morgane Choupay and The PloyBoy (Théâtre National de Bruxelles).

    Elle co-conçoit et joue dans ({:}) mis en scène par Lorette Moreau (Théâtre de Liège - Festival Emulation). En France, elle travaille auprès de partenaires réguliers comme le festival Premiers Actes en Alsace, le festival à Villeréal dans le Lot-et-Garonne, le festival Bouillon Cube dans l’Hérault et le festival Situ en Normandie. Au cinéma, elle joue sous la direction de Lucie Borleteau, Eléonore Pourriat, Samuel Benchetrit, Karim Ouaret, Hendrik Moonen, Yassine Qnia.



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    28 mins
  • Lorenzo De Angelis - 15-05-2020
    May 15 2020

    Mon travail : Il y a toujours dans les objets que je crée, une tentation de questionner la responsabilité du public. Ce sont des invitations, des propositions, plutôt que des démonstrations ou même des monstrations. Je n'ai rien à expliquer, à enseigner, à prouver ; je n'ai que des questions à partager qu'il ne m'intéresse pas de résoudre seul.

    La résidence :

    Il s'agira pour ce nouveau projet, de construire un court solo de danse (plutôt lent et peu mobile). Puis inviter des personnes, pour leurs spécialités professionnelles ou pas à en produire un commentaire, une légende, à s'en saisir, à se le réapproprier. Il y a un peu l'idée que ce solo de départ soit un terrain de résidence pour ces invité·e·s. De mon côté, je collectionne ces réappropriations pour éventuellement me les réapproprier moi-même.

    Lorenzo De Angelis commence ses études chorégraphiques en 2004 au CDC-Toulouse (Dir. A. Bozzini), puis au CNDC d’Angers (Dir. E. Huynh).

    Après l’école, il travaille directement avec Pascal Rambert avec qui il fait trois créations. Il travaille aussi, depuis le début, avec Vincent Thomasset. Par ailleurs il a été interprète pour Alain Buffard, Youn Soon Cho Jacquet, Marlene Monteiro Freitas, Yves-Noel Genod, Fabrice Lambert, David Wampach…

    En parallèle il développe son travail, crée une série d’installations culinaires et de performances.

    Depuis 2016 il crée des spectacles :

    Haltérophile - entre one-man-show chorégraphique et lapdance métaphysique.

    De La Force Exercée, rituel pour un bodybuilder.

    A l’Effigie, expérience de civilisation temporaire.

    Playlist, en collaboration avec Wagner Schwartz.

    Photo tirée de Playlist.


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    38 mins
  • Flore Herman - 24-06-2020
    Jun 24 2020

    Pendant cette résidence, j’aimerais expliciter une pratique dramaturgique relativement récente et développée au travers des collaborations avec les artistes performeur.euse.s Anne Thuot, Sara Sampelayo, Sarah Vanhee et Akira Takayama. Elle se concentre progressivement sur la question de l’(in)visibilisation de certains corps et de certaines connaissances dans l’espace public bruxellois. J’ai été amenée à y allier la pratique dramaturgique avec un travail de médiation des publics. Plus concrètement, cela signifie soutenir des stratégies de rencontre, de dialogue, de co-écriture avec des personnes aux situations de vie et aux statuts multiples, souvent en relation avec des associations, groupes ou personnes intermédiaires.


    La médiation se lie alors pour moi à la dramaturgie dans sa manière de se rendre insaisissable et de s’immiscer dans les interstices de la traduction. Leur réussite à toutes deux est d’accompagner une parole éloignée, censurée ou inaudible pour être entendue dans un autre territoire où elle pourra trouver de nouveaux échos. « Médiation », c’est aussi elle qui sert de mot magique pour l’obtention de subsides. Qui flirte avec la recherche de consensus et devient facilement le blason de la « démocratisation culturelle » sans échapper -et contribuant même parfois- au tissage visible et invisible des rapports de pouvoirs. Artistique, culturelle, sociale, pénale, familiale, militante, elle est terriblement contextuelle. Je peux la reconnaitre, sans la connaitre, dans quantité de corps et d’actions, professionnel(le)s ou non, qui font circuler les points de vus, les expériences de vie et les savoirs, et contribuent à plus de justice sociale. Ces médiateurs.trices, réelles ou mythologiques, reformulent, explicitent, apaisent, ravivent, soignent. Et surtout écoutent.

    J’aimerais alors prendre ce temps à la Bellone pour revenir sur des stratégies dramaturgiques passées, les nourrir des dialogues avec d’anciennes collaborateurs.trices et rassembler des pratiques et des figures dans ce qui pourrait devenir une petite anthologie critique de la participation. Voir comment continuer de travailler avec/au sein de l’asymétrie des mondes, inviter à aller dans des lieux auxquels on n’appartient pas, qu’on ne s’approprie pas, qu’on aime mais qu’on doit quitter, qu’on aime pas mais qu’on peut habiter. Qui ouvrent des portes, physiques, mentales, affectives, parfois minuscules et éphémères, dont c’est un privilège de passer le seuil.

    Médiatrice, dramaturge, modératrice et traductrice, Flore Herman (1989) s’intéresse aux pratiques artistiques et sociales qui envisagent l’espace public comme un lieu de (re)visibilisation des corps, des connaissances et de leurs histoires.


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    33 mins
  • Julie Gouju - 25-06-2020
    Jun 25 2020

    Comment mettre en scène la chute ? Comment écrire l’acte de chuter ? C’est autour de ces questions que je souhaite organiser mon travail d’écriture pour cette résidence conjointe entre La Bellone et le Centre des Écritures Dramatiques WB. J’y écrirai le texte de ma prochaine pièce Le grand saut (titre provisoire). J’écrirai ce texte pour la danseuse que je suis. Le texte prendra la forme d’un monologue, destiné à être dit et incorporé, parlé et dansé. Il poursuit la recherche d’une écriture matérielle, chorégraphique, vivante et orale, une partition à dire et à interpréter corporellement.

    Partir d’un saut. Imaginer sa trajectoire, ses sensations et la transformation de ses états. La descente est lente, interminable, grisante. Celle qui chute n’en finit pas de tomber. Il se pourrait qu’elle vole. Je souhaite décrire cette action unique : une descente de dix ou peut-être quinze secondes au total. Plongé au cœur du mouvement, il n’y a ni passé, ni futur, le présent s’étale. Au fur et à mesure que la chute progresse, la psyché s’altère, s’abandonne, délire. À l’approche du sol, au seuil d’un autre espace, corps et psyché entrent dans une transe légère, joyeuse et terrifiante. Décrire ce saut, c’est en quelque sorte écrire cette dernière danse.

    Comment écrire l’action ? Je souhaite travailler une écriture physique qui dit : l’absence de poids, la densité de l’air, la perte des repères, la sensation du vide, la joie de l’abandon, la terre qui se rapproche, la fusion avec les éléments, etc. Le texte de cette pièce est donc le déploiement d’un geste, dans sa puissance et sa radicalité. Une écriture qui puisse dire les micros changements qui ont lieu dans le corps, l’appréhension d’un environnement, les altérations de la conscience.

    Ce projet poursuit la recherche d’une écriture matérielle, chorégraphique, entamée dans mes précédentes pièces. Entre peinture impressionniste et expérience phénoménologique, je cherche une écriture qui fasse surgir les détails, les couleurs, et les sensations de ce phénomène qu’est la chute.

    Durant cette toute première résidence, je chercherai la cohérence entre le texte et son incorporation au plateau. J’écrirai en pensant à la danse, et au travail du corps sur scène. Pour cette pièce, j’envisage une écriture au service de la danse. J’imagine une écriture poétique, non linéaire, une écriture avec des trous, qui laisse de l’espace pour l’interprétation scénique.

    Le Travail de Julie Gouju explore la dimension chorégraphique du langage : j’écris des textes à danser, à interpréter, vocalement et corporellement. Le geste et la voix cherchent ainsi à éveiller différents sens et niveaux de réception, pour esquisser d’autres formes d’expression.

    Ce site ne fait l'objet d'aucun profit. Si un ayant droit refuse d’y voir cette image y figurer, elle sera retirée sur simple demande.


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    32 mins
  • Consolate Sipérius - 26-06-2020
    Jun 26 2020

    En 2018, elle devient artiste associée à La Bellone suite à une carte blanche proposée dans le cadre du focus « I AM WORRIED ». Dans celui-ci, elle nous propose un voyage sonore à travers lequel elle nous partage son histoire. Suite à cela, La Bellone l’invite aux 4 résidences existantes lui permettant de développer son projet.

    C’est un travail identitaire basé sur son vécu de femme burundaise adoptée en Belgique suite au massacre de sa famille et qui, à travers l’art, tente de trouver les bouts de puzzles qui constituent son identité. Son travail se base sur ses traumatismes et ses peurs liés à cette période.

    Elle clôturera son partenariat avec la résidence / écriture en juin 2020. L’occasion de rassembler toutes les écritures et à découvrir sa voie/x artistique.

    Consolate Sipérius est diplômée en 2012 d’Arts2 (Conservatoire Royal de Mons), dans la classe de Frédéric Dussenne. Durant son cursus professionnel, elle a travaillé avec différents metteur·e·s en scène (Anne Thuot, Céline Delbecq, Frederic Dussenne, Christophe sermet,…). Prochainement, elle jouera dans le prochain spectacle de Lorette Moreau et Axel Cornil « On va bâtir une île et élever des palmiers » au Théâtre de la vie, en mars 2020 et dans « Patricia » de Geneviève Damas, adaptée et mis en scène par Frédéric Dussenne en septembre 2020.

    Depuis quatre ans, elle travaille à la Schaubühne (Berlin) dans le spectacle documentaire

    « Compassion / ou l’histoire de la mitraillette » par Milo Rau qui ne finit pas de découvrir le monde.


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    46 mins
  • Lorenzo De Angelis - 10-09-2020
    Sep 10 2020

    Il y a toujours dans les objets que je crée, une tentation de questionner la responsabilité du public. Ce sont des invitations, des propositions, plutôt que des démonstrations ou même des monstrations. Je n'ai rien à expliquer à enseigner, à prouver ; je n'ai que des questions à partager qu'il ne m'intéresse pas de résoudre seul.

    Il s'agira pour ce nouveau projet, de construire un court solo de danse (plutôt lent et peu mobile). Puis inviter des personnes, pour leurs spécialités professionnelles ou pas à en produire un commentaire, une légende, à s'en saisir à se le réapproprier. Il y a un peu l'idée que ce solo de départ soit un terrain de résidence pour ces invité·e·s. De mon côté, je collectionne ces réappropriations pour éventuellement me les réapproprier moi-même.


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    37 mins