La Bellone - Half & half closer

By: La Bellone - Maison du spectacle
  • Summary

  • Les Half & Half Closer sont des séries de rencontres publiques liées aux résidences à La Bellone.

    Ces rencontres se déroulent en deux temps : une première demi-heure de rencontre avec l'artiste à l'issue de sa résidence puis une seconde demi-heure au café de l'accueil, 46 rue de Flandre, pour une rencontre informelle autour d'un verre de... half & half (avec ou sans alcool).


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Episodes
  • Lucile Saada Choquet - 22-02-2024
    Mar 11 2020

    « La performance Jusque dans nos lits donne corps et fait place à la résistance in·visible à la colonialité du pouvoir. Les enjeux de ce travail se situent dans une approche intersectionnelle des termes « race », « corps » et « territoires ».

    L'objectif de cette résidence sera l'expérimentation d'une dramaturgie intersectionnelle. Il s'agira de questionner des choix dramaturgiques. Pour ce faire, j'ai l'occasion d'investir la galerie de La Bellone et de transformer cet espace en lieu décolonial.

    Le dispositif de la performance propose une série de conversations entre personnes racisées. Dans un container vitré, installé dans l’espace public et/ou en marge d’événements culturels, dans les jardins, halls, cours des théâtres et des musées, j’invite une personne racisée à échanger sur l’objet-prétexte à nos rencontres : le lit.

    Comment le politique s’invite (jusque) dans le lit des racisé·e·s ?

    Un échange audible/inaudible rendu visible/invisible au public. Le panel des invité·e·s est large : un·e spectateur·rice/un·e piéton·ne, un·e membre de l’équipe artistique du spectacle joué en parallèle, un·e membre de l’équipe du lieu accueillant et un·e artiste européen·ne ou non de passage dans la ville accueillant le dispositif.

    Les spectateur·rice·s non invité·e·s dans ce lieu représentatif du « chez nous » - travail d’architecture d’une parole située et symbolique du lieu décolonial - investissent uniquement le champ de l’écoute.

    Il s’agit de créer un contexte-terrain suffisamment safe permettant le déploiement d’un échange intime et politique pour faire émerger de nouveaux regards/discours. A la demande des invité·e·s, les rideaux du container seront tirés ou non, le direct de la conversation sera audible ou non par les spectateur·rice·s – qui peuvent eux aussi choisir d’écouter ou non, de regarder ou non l’action. Un moment qui, par choix, se donne à voir ou non, à entendre ou non. Le choix de l’écoute sera rendu possible à l’aide de casques et de gsm à la disposition du public, ceci pour tenter de créer un rapport intime à la rencontre. Faire lien avec la pensée dépliée par le biais du chuchotement à l’oreille. L’adresse est singulière, faire comme si l’échange s’adressait à une seule personne comme pratique de résistance à la consommation culturelle de masse.

    Le but premier est de créer du lien et du discours entre les racisé·e·s. Questionner nos places et les assignations de genre et de race en se donnant les rôles principaux pour que le privilège du discours change de camp. Dans un espace protégé des agressions racistes, sexistes, homophobes, condamnant toutes formes de discriminations, je choisis une partie des conditions pour laisser émerger le trouble,l a joie, la critique du politique et du privé.

    C’est aussi placer l’autre -la personne en situation de privilège blanc- dans une position de témoin, responsable et actif·ve sans avoir la parole. C’est lui donner l’occasion de réfléchir à son agentivité.

    Ce dispositif nous invite tou·te·s à réfléchir à nos postures, nos conditions et nos héritages.

    Observer comment une ville avec son histoire, sa situation géographique, économique et politique assigne une place particulière aux racisé·e·s. Cette performance permettra de révéler dans le singulier l’expérience du commun et du structurel. »

    Projet soutenu par La Chaufferie-Acte 1

    Avec le soutien du Théâtre Varia – Centre scénique de la Fédération Wallonie Bruxelles (Bruxelles).


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    30 mins
  • Maxime Arnould - 12-03-2020
    Mar 12 2020

    Les drones sont des armes de guerre, mais aussi des objets de contrôle et de surveillance des populations. Ils sont aujourd’hui démocratisés et vendus comme objets de divertissements, de loisirs. Leur fonction première est évacuée et on les regarde sous l’angle ludique. Avec Hello world, je souhaite travailler sur cette double identité du drone et réfléchir à l’effet que cet objet et ceux qui lui sont proches

    (ex : armes en plastiques) procurent au spectateur·rice. Mes recherches sur les drones m’ont introduit à la notion de safe place, qui est un terme ambivalent : il désigne une zone de non danger, qu’il soit moral (on peut parler de safe place lors de groupes de parole féministes par exemple) ou géographique (safe place des territoires occupés ou lieu de travail des pilotes de drone de l’armée américaine). Concrètement, pour moi quand je parle de safe, je questionne des espaces dans lesquels on se sent en sécurité ou en insecurité ou surveillé·e alors que pour d’autres il s’agit de questions de vie ou de mort. Le projet s’appuie sur cette double lecture, à la fois l’objet de loisir, ludique, divertissant et l’objet de violence inclus dans l’espace protégé.

    Axe de travail pour La Bellone :

    Après une recherche au plateau sur la manipulation du drone et l’imaginaire qu’il convoque, après avoir travaillé ces questions par l’entrée du féminisme et des lieux safe associés (sur base d’échanges avec les membres de l’équipe – femmes et hommes), j’appuierai ma recherche pour La Bellone, sur l’adaptation et la dérive du discours politique qui lui est associé. Quels outils et moyens mettons-nous en place pour nous adapter à des situations d’insécurité, de manque de confort (tiny houses, ventes d’armes au nom du féminisme, objets connectés etc) ?

    En s’appuyant sur l’esthétique do it yourself et ludique, ma résidence dramaturgique aura pour objectif de développer ces questions et leur application au plateau.

    Maxime Arnould est un metteur en scène né en 1992 à Reims - France. Après une formation d'acteur à la Comédie de Reims (CDN) / France. Il étudie la mise en scène à l’I.N.S.A.S (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle) d’où il sort diplômé en 2019.

    Sa recherche actuelle s’articule autour de la position du corps social dans l’espace et de la place du langage dans la représentation.

    En Mai 2018, il participe au projet The Notes comme annotateur et assistant de la chorégraphe Ivana Müller dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts. Son approche du corps l'a conduit à collaborer avec la chorégraphe Audrey Apers, pour son installation Daydream space, à Venlo et Heerlen (NL), 2018. En Mars 2019, il assiste la metteuse en scène Paola Pisciottano, dans le cadre du XS Festival, pour son spectacle documentaire EXTREME-MALECANE. Il est performer pour la pièce MUR/MER d’Elsa Chêne, aux Théâtre des Abbesses et le centre Wallonie-Bruxelles (Paris) en septembre 2019. En 2019-2020 il sera assistant à la mise en scène du metteur en scène Mikael Serre sur Les brigands de Schiller, création MAC-Créteil, Février 2020.

    Actuellement, il est en création de son premier spectacle appelé Le safe camp et d’une performance collaborative avec la dramaturge

    Léa Tarral, Écologie du spectacle vivant.


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    28 mins
  • Réhab Mehal - 13-03-2020
    Mar 13 2020

    Mon travail se porte essentiellement sur la multiculturalité et la multiple identité au féminin. Je cherche aussi à mettre en lumière les mythes et croyances qui existent dans l’inconscient collectif afin de laisser la place pour la création de nouveaux mythes. Mon travail d’écriture et de mise en scène, oscille entre l’intérieur, l’intime, le personnel et l’extérieur, le collectif, le commun.

    a ; que signifie l'épisode du sacrifice d'Isaac dans le christianisme et le judaïsme et l'épisode du sacrifice d'ismael dans l'islam?

    b ; dans presque toutes les civilisations, la notion de sacrifice est présente. Qu'est-ce que cela raconte de la société? Quels sont les sacrifié·e·s de l'époque contemporaine? Comment réorganiser la société pour qu'il n'y ait plus de sacrifice ni de sacrifié·e?

    c ; je souhaite rencontrer un·e érudit·e dru christianisme qui puisse me dire en quoi dans l'époque contemporaine il reste des vestiges de la religion. Dans la justice : est-ce que le système justiciaire actuel est inspiré du Droit Canon? En psychologie : est-ce qu'aller chez le psy pourrait être l'équivalent d'aller se confesser chez un prêtre? Le rapport au corps : en quoi notre rapport au corps est empreint du rapport au corps dans le christianisme? La loi morale chrétienne est-elle toujours en vigueur aujourd'hui?

    Réhab Mehal est née et a grandi à Montpellier. Elle est d’origine marocaine de ses deux parents. Elle est de celles qu’on appelle « la seconde génération » : ses parents ont migré en Europe dans les années septante.

    Après l’obtention de son Baccalauréat Littéraire option Théâtre, elle quitte le sud de la France pour s’installer à Londres. Deux années durant, elle vit dans des squats et s’exerce aux cocktails en travaillant au O-Bar. Elle s'installe ensuite à Paris où elle suit la formation d’art dramatique enseignée par Bruno Wacrenier au conservatoire du 5ème arrondissement pendant 3 ans.

    En parallèle elle étudie les sciences de l’information et de la communication à la Sorbonne-Nouvelle (Paris 3). Sa licence Info-Com en poche, elle quitte la France et intègre l’INSAS, en Interprétation Dramatique à Bruxelles.

    Depuis sa sortie de l'école en 2010, elle a joué au théâtre dans l’Éveil du Printemps (Théâtre Le Public) et Le Mouton et la Baleine (Théâtre Océan Nord) deux mises en scène de Jasmina Douieb, avec Sarah Siré dans Villa (un festival à Villeréal, au Parvis, Scène Nationale de Tarbes, à l'Université Populaire de Saint-Gilles), avec Lucile Urbani dans Les Royaumes d’Artifices (à Bozar et au Théâtre Poème) et Objet Crucial 1 (Festival d’Avignon). Elle fait partie de la compagnie Les Viandes Magnétiques avec Jean-Baptiste Calame où elle a joué dans l’Écolier Kevin, l'Archéologue et l’Écran Plat, la Machine et la Montagne, les Pollutions Lumineuses et le Nu Civil (au théâtre de la Balsamine, théâtre les Tanneurs, théâtre de Vanves, Théâtre de Poche et au BRASS). Elle est regard extérieur et fait la direction d'acteur dans Housewife en avril 2016, création collective de Morgane Choupay and The PloyBoy (Théâtre National de Bruxelles).

    Elle co-conçoit et joue dans ({:}) mis en scène par Lorette Moreau (Théâtre de Liège - Festival Emulation). En France, elle travaille auprès de partenaires réguliers comme le festival Premiers Actes en Alsace, le festival à Villeréal dans le Lot-et-Garonne, le festival Bouillon Cube dans l’Hérault et le festival Situ en Normandie. Au cinéma, elle joue sous la direction de Lucie Borleteau, Eléonore Pourriat, Samuel Benchetrit, Karim Ouaret, Hendrik Moonen, Yassine Qnia.



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    28 mins

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