Episodes

  • 23. Jean-Jacques Homberger - 23 ans qu’il fait son métier de travailleur social hors-mur avec toujours autant d’engagement et de passion
    Nov 4 2024

    Jean-Jacques Homberger est travailleur social hors-mur depuis 23 ans.


    Pourtant, rien ne le prédestinait à cette carrière.


    Passionné de cyclisme dès son plus jeune âge, il a plutôt pour ambition de devenir cycliste professionnel, projet qu’il abandonnera plus tard après des années de persévérance, faisant le constat qu’il n’était pas suffisamment talentueux pour reprendre ses mots.


    Sa carrière professionnelle démarre avec un CFC d’employé de commerce, grâce aux encouragements de son père de se mettre en action, peu importe la voie choisie.


    Peu de chose sont irréversibles et le parcours de Jean-Jacques en est bien la preuve !


    Employé dans une banque après son apprentissage, il découvre qu’il est naturellement doué dans la gestion des situations difficiles, avec des gens qui traversent des situations financières compliquées.


    Il décide donc vers l’âge de 26 ans de faire un stage dans le social puis de reprendre des études à temps plein sur 3 ans qui lui permettent d’obtenir le titre d’éducateur social.


    Son titre en poche, c’est dans l’espace public que Jean-Jacques décide d’aller à la rencontre des jeunes.


    Son but ? Faire en sorte que ces jeunes soient bien avec eux-mêmes en respectant les règles de la société.


    Dans cet interview il raconte de quelles manières il a réussi à créer des liens solides avec les jeunes de 12 à 25 ans qui s’exposent à des dérives de type délinquances, dépendances et peuvent tomber dans la dépression pour ne citer que quelques problématiques courantes.


    Il nous explique l’importance d’être authentique, une authenticité qui nécessite de se livrer, lui aussi, sur des aspects de sa vie privée.

    Comment dire aux jeunes de se livrer sur des aspects personnels de leur vie si nous ne le faisons pas nous-même, en choisissant où placer le curseur ? Pour Jean-Jacques, c’est du non-sens.


    Tout comme le fait d’inciter les jeunes à parler de leur vulnérabilité, si nous passons sous silence nos propres défis et difficultés dans la vie.

    Enfin, comment être crédible en encourageant les jeunes à se faire aider si nous ne nous faisons pas aider nous-même ?


    A ce sujet, Jean-Jacques constate que plus le professionnel est formé et diplômé, plus il arrive à demander de l’aide, ce qui pourrait pourtant sembler paradoxal.


    D’ailleurs, il a lui-même une supervision hebdomadaire avec un médecin psychiatre, ce qui contribue au perfectionnement de sa pratique ainsi qu’à l’équilibre émotionnel nécessaire à son bien-être.


    Les jeunes ne sont pas dupes « ils croient ce qu’ils voient » et lorsqu’ils voient Jean-Jacques à minuit- 1h du matin ou le soir de Noël dans la rue, ils sentent cet engagement sincère et un lien profond et solide peut se créer.


    Sur le sujet de la confidentialité, il nous explique que les jeunes sont souvent ouverts et proposent généralement d’eux même que leurs parents soient impliqués dans la prise en charge des travailleurs sociaux.


    D’ailleurs, Jean-Jacques qui a suivi une formation systémique en lien avec l’inclusion de la famille explique que la personne qui dysfonctionne est une sorte de « donneuse d’alerte » qui alerte sur le fait que quelque chose ne fonctionne pas à l’échelle de la famille.


    Le risque et l’erreur serait de considérer uniquement le « donneur d’alerte » sans considérer la systémie (famille ici) dans laquelle il évolue et qui a probablement un lien avec sa situation.


    Enfin, nous avons parlé des « routines bien-être » qu’il a mis en place pour prendre soin de lui car, comme il le rappelle, dans notre vie, dans notre travail, on est notre propre moteur donc il est important de s’occuper de soi avant de s’occuper des autres.


    C’est donc avec le vélo (qu’il n’a pas abandonné pour autant) et la course à pied que Jean-Jacques fait le vide et recharge les batteries.


    « Le seul but de la vie, c’est de vivre », c’est ce qu’il fait et transmet avec beaucoup de passion aux jeunes qu’il côtoie depuis plus de 20 ans.

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    46 mins
  • 22. Sophie Burande du duo Carrousel – Les coulisses d’une aventure musicale à succès qui dure depuis 16 ans
    Oct 14 2024

    Lorsque Sophie et Léonard se rencontrent en 2007 pour la première fois, ils n’imaginent pas la belle histoire qui les attend.

    Sophie, qui vient de terminer ses études et qui est dans une phase de réflexion professionnelle, est en vacances dans le sud de la France chez sa grande sœur pour la cueillette des fruits et a emporté son accordéon, que sa sœur l’encourage à utiliser pour jouer sur les terrasses du village de Sisteron.


    De son côté, Léonard est en vacances avec des copains au même endroit qu’où se trouve Sophie et, lui qui est musicien aussi, a pour objectif durant ses vacances de composer des nouveaux morceaux.


    Ils ne se connaissent pas.


    Ce fameux vendredi de 2007, Léonard, encouragé par ses copains, joue sur la place du marché puis s’installe ensuite sur une terrasse pour boire un verre.


    Lorsqu’il entend le son de l’accordéon depuis la terrasse où il se trouve, sa curiosité l’incite à aller voir qui est ce mystérieux musicien qui se produit au même endroit que lui, peu de temps avant.


    Et, c’est de Sophie dont il s’agit !


    Dans cet épisode, Sophie nous raconte comment cette rencontre improbable a débouché sur l’aventure Carrousel, qui dure aujourd’hui depuis 16 ans.


    De leur aventure parisienne en 2008 dans un 9m2 où Léonard a été admis suite à une bourse d’artistes proposée par le canton du Jura et qui leur a permis de composer leur premier album ensemble et d’accéder à de nombreux concerts par la suite.


    Sophie nous parle de ces opportunités qui se sont mises ensuite les unes après les autres sur leur route, avec cette devise qui l’accompagne souvent « le pire aurait été de ne pas le faire » ou encore « c’est maintenant ou jamais » et qui leur a permis de juste faire, sans savoir ce qui les attendrait derrière.


    Elle nous explique d’ailleurs cette philosophie par une image où, lorsqu’une porte s’offre à toi, tu as le choix de l’ouvrir ou pas et, si tu décides de l’ouvrir, tu auras peut-être 2 nouvelles portes que là encore, tu peux faire le choix d’ouvrir.


    De porte en porte, Sophie et Léonard ont mené l’aventure Carrousel jusqu’à leur 6ème album qui sort bientôt et de nombreux concerts partout à travers la Suisse, l’Europe et parfois même au-delà !


    Sophie nous livre aussi les coulisses de Carrousel, avec notamment la difficulté quant à la répartition des tâches entre elle et Léonard au moment de concrétiser leur 2ème album.


    Et de ce tournant au 3ème album où, eux qui étaient des adeptes du « do it yourself », ont commencé à s’entourer d’équipes professionnels.


    Elle nous parle aussi des ingrédients nécessaires à sa créativité pour écrire une nouvelle chanson et de la peur du rendement, frein à la créativité qu’elle arrive aujourd’hui à atténuer en se disant qu’au pire, elle et Léonard retourneraient dans le monde du salariat (et alors ?).


    Pour le moment, chacun des album produit leur a permis d’aller toujours plus loin, de se produire sur de nombreuses scènes, de réaliser plusieurs clips vidéos, de découvrir des publics différents et de partager ces morceaux qu’elle et Léonard mettent tant de cœur à créer.

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    Pour découvrir les albums, clips et tournées de Carrousel :


    • Site internet : https://www.carrousel-musique.com/

    • Instagram : https://www.instagram.com/carrousel_officiel/

    • YouTube : https://www.youtube.com/@carrousel-musique


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    55 mins
  • 21. Maude Mathys championne de trail – Des petits pas qui l’ont menée à de grands résultats
    Oct 7 2024

    Maude Mathys est une athlète de haut niveau qui, dans son palmarès, compte notamment les titres de championne du monde de kilomètre vertical 2022, 5x championne d’Europe de course en montagne et 7x championne suisse de course en montagne, rien que ça.


    Tout commence à l’âge de 9 ans, quand Maude rejoint un groupe d’athlétisme dans la région de Vevey.


    Elle aime se rendre aux entrainements surtout pour voir ses copines et prend peu à peu goût pour la compétition.


    Elle arrêtera l’athlétisme vers 18 ans et s’apercevra au fil de ses expériences que la course à pied, puis le trail, sont des disciplines qu’elle aime tout particulièrement et pour lesquelles elle est naturellement douée.


    D’abord suivie par un coach, elle nous explique dans cet épisode comment son expérience et la discipline qu’elle s’impose au quotidien lui permettent aujourd’hui d’avoir un socle solide sur lequel elle peut s’appuyer pour concourir des épreuves mondiales, européennes et suisses, sans coach !


    Elle qui était infirmière de métier a finalement pris la décision de quitter son emploi pour se consacrer pleinement à son rôle d’athlète professionnelle après la naissance de son 2ème enfant et suite à sa 1ère place au championnat d’Europe de course en montagne en Slovénie en 2017.


    Dans cet épisode, Maude se livre sur les coulisses de sa vie d’athlète et nous partage notamment :


    • Ses plus grands succès avec par exemple cette course du championnat mondial de course en montagne où, à mi-parcous, elle était 13ème et a réussi à remonter pour terminer en 2ème place

    • L’état d’esprit qui l’accompagne dans cette aventure sportive jalonnée parfois de blessures et de déceptions

    • L’aspect financier de son métier d’athlète, qui ne lui rapportait rien au début et qu’elle a su développer grâce à des partenariats qu’elle a pu créer grâce à son réseau

    • Le programme de ses entrainements, qu’elle varie afin d’éviter une sur sollicitation de certaines parties du corps qui favoriserait les blessures

    • La manière dont elle arrive à concilier son rôle de maman et d’athlète professionnelle, en faisant preuve d’ingéniosité, d’aménagement de mobilier, de rigueur et de demande d’aide


    Le parcours de Maude incarne merveilleusement bien le principe des petits pas qui donne de grand résultat.

    Un épisode que je vous encourage donc vivement à écouter pour une grande dose d’inspiration

    Pour suivre Maude sur Instagram : https://www.instagram.com/maudemathys


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    52 mins
  • 20. Interview d’un agriculteur passionné malgré les nombreux défis auxquels il fait face
    Sep 30 2024

    Lorsque Pierre-Alain reprend le Domaine de la Perrole de son père, son activité agricole est orientée vers les grandes cultures, notamment de maïs et de blé.

    Il y travaille de la même manière que son père, c’est-à-dire avec des traitements chimiques employés pour assurer un certain rendement.

    Le tournant vers le bio s’opèrera quelques années plus tard, en 2009, lorsque Pierre-Alain décide de produire des légumes en plus de ces grandes cultures et de nourrir sa famille.

    Dans cet épisode, Pierre-Alain nous dévoile les coulisses de son métier d’agriculteur bio, très dépendant des conditions climatiques.

    Des défis qu’il rencontre entre autres avec le désherbage de ces champs, qui ne peut se faire mécaniquement que dans une certaine fenêtre temporelle et avec une météo sèche (problématique qui explique d’ailleurs probablement cet engouement pour le RoundUp, le fameux désherbant de Monsanto à base de glyphosate, une substance chimique classée probable cancérigène par le Centre International de Recherche sur la Cancer).

    Il nous explique la difficulté qu’il rencontre depuis 5 ans, où chaque année et en raison du dérèglement climatique, des pertes considérables sont à déplorer dans ses champs.

    Et nous parle aussi de son projet d’aller au-delà du bio, en pratiquant la biodynamie qui consiste en une philosophie qui respecte profondément la nature, la terre, la vie et où il ne s’agit non-pas de perfuser les légumes avec des vitamines et minéraux en raison de la pauvreté de la terre, mais de bel et bien nourrir la terre pour que celle-ci puisse à son tour nourrir les légumes.

    Nous avons également abordé le sujet des tomates insipides des supermarchés, qui quittent leur territoire (espagnol souvent) en étant encore vertes et finissent de mûrir dans des containers, problématique évitée lorsqu’on fait le choix d’un circuit court comme le préconise Pierre-Alain.


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    Pour découvrir la Perrole et ses bons produits :


    Marché à la Ferme les mardis et jeudis de 15h à 18h30 et samedi de 9h à 13h


    Présence sur les marchés d’Aigle, Sion, La Tour-de-Peilz et d’autres en fonctions des saisons


    • Site internet : pourlaperrole.ch

    • Instagram – Compte du domaine : https://www.instagram.com/laperrole/


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    43 mins
  • 19. Sebastien Littlestone - Rencontre avec un artiste de handpan qui a su écouter ses intuitions et créer son école de musique
    Sep 10 2024

    Cette épisode débute avec un son qu'a composé Sébastien et qui a pour titre "Celebretions of life".


    Voici le lien YouTube pour l'écouter :

    https://youtu.be/SzjWj9QxBKY?si=yKnXJSu5XHsJfqo_


    Lorsque Sébastien découvre le handpan pour la première fois, cet instrument en forme de soucoupe volante, c’est le coup de foudre.


    Alors qu’il termine un concert de métal qu’il donne avec son groupe de l’époque, il tape pour la première fois sur cet instrument au son envoûtant et comprend qu’il a quelque chose à creuser.


    Il rejoindra d’abord un groupe puis deviendra artiste solo, allant même jusqu’à sortir un album, Fundamental, qui a vu le jour grâce notamment à une campagne de crowdfunding dont il nous parle dans cet épisode.


    Alors qu’il est de plus en plus connu sur la toile (ces premières vidéos ont fait des centaines de vue !), il donne de temps en temps des concerts et réalise, lors d’un concert donné seul sur une grande scène, que faire une carrière d’artiste solo sur la scène internationale n’est pas ce qu’il souhaite vraiment.


    Il va donc commencer à donner des cours, d’abord auprès de son cercle proche, dans son salon.


    Au fur et à mesure, les clients deviennent de plus en plus nombreux.


    Le salon n’est plus l’endroit adéquat pour donner ses workshops et la logistique liée à la location de handpan dans différents magasins pour donner ses cours devient trop contraignante.


    Sebastien fait donc acquisition d’un local juste à côté de chez lui et investit dans plusieurs handpan.

    Dans cet épisode, Sébastien revient sur son parcours, jalonné d’opportunités, de réflexions et de doutes, l’aspect financier étant souvent challengeant lorsqu’on est indépendant à plein temps.

    Pour retrouver les activités de Sébastien :


    Site internet pour acheter son album « Fundamental » : https://www.sebastienlittlestone.com/


    Site internet pour participer à ses workshops : https://www.handpanmusicschool.com/


    Instagram : https://www.instagram.com/handpanmusicschool/


    YouTube : https://www.youtube.com/c/S%C3%A9bastienLittlestone


    Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/79zjM9t5X4tEbJAc27LqGn?si=MATa4hUITrKXFI_B9WczPA


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    52 mins
  • 18. Sara Simonet – Une photographe qui a appris à ETRE et qui œuvre aujourd’hui à accompagner les femmes vers la connexion à soi
    Sep 3 2024

    Dans sa vie d’avant, Sara était éducatrice spécialisée et travaillait en foyer avec des personnes en situation de handicap, en Suisse.


    Aujourd’hui, elle est photographe et vit au Portugal avec son compagnon, professeur de surf.


    C’est en 2020 que Sara et son compagnon décide de partir voyager, sans date de retour.


    Dans ses valises, Sara emporte son appareil photo (une passion qu’elle a depuis ses 15 ans où elle reçoit son premier « vrai appareil photo ») et partage les clichés des paysages qu’elle découvre lors de ce périple.


    Lors d’un bref passage en Suisse, elle est sollicitée pour plusieurs mandats comme photographe, notamment pour des mariages, et découvre que la photographie pourrait être son métier.


    Plusieurs personnes de son entourage lui disent à quel point elle a du potentiel pour mettre en lumière les personnes qu’elle photographie, Sara ayant comme un don pour capter la beauté en chaque personne qu’elle photographie.


    Elle poursuit son voyage en Amérique centrale, avec cette impression désagréable d’avoir comme ouvert une porte lors de son passage en Suisse et de l’avoir refermée pour reprendre le projet initial de voyage.


    Malgré ce tiraillement, Sara et son compagnon vivent au jour le jour, en savourant pleinement l’instant présent pour juste « être ».


    C’est d’ailleurs ce qui lui permettra de connecter profondément avec qui elle est, une connexion à soi qu’elle n’a finalement jamais connu auparavant.


    En expérimentant ce nouvel état d’être, Sara a envie de partager cette expérience avec d’autres femmes, et c’est à travers la photographie qu’elle va pouvoir œuvrer pour cette nouvelle mission qui lui tient tant à cœur : Permettre aux femmes de connecter profondément avec qui elles sont, au-delà des vêtements, maquillages et poses choisies traditionnellement lors d’un shooting photo.


    Aujourd’hui, en plus de proposer des coaching photos en individuel, Sara propose des expériences profondes de connexion à soi qu’elle anime avec la photographie en partenariat avec d’autres femmes qui œuvrent dans des domaines de compétence complémentaires.


    Elle organisera d’ailleurs au printemps 2025 une nouvelle retraite Lumina, en Algarve.


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    Pour retrouver ses activités :

    Son site internet : https://simsphotographe.com/

    Son instagram : https://www.instagram.com/simsphotographe/


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    1 hr
  • 17. Fanny Caloz, co-fondatrice de 2 espaces de co-living - Quand un coup de tête se transforme en une entreprise florissante
    Aug 20 2024

    Quand Fanny se retrouve à Amsterdam avec son compagnon après son master en tourisme, elle espère secrètement développer une entreprise, mais quoi ?


    Lorsqu’un ami qui pratique le yoga lui explique l’expédition organisée par une boîte américaine qu’il prévoit de faire à travers le monde avec des digital nomad (=des personnes qui ont la possibilité de travailler de où ils le souhaitent) , Fanny sent le potentiel à développer un modèle allant dans ce sens.


    Plus ou moins au même moment, elle saisit l’opportunité de se rendre à Lisbonne pour participer à un programme d’incubation de start-up mis en place par le gouvernement portugais dans le but de relancer/dynamiser le tourisme.


    Lors de son étude du marché auprès des digital nomad qu’elle souhaite cibler avec son projet, elle relève 2 problématiques principales rencontrées par ceux-ci :

    • Problème 1 : Les digital Nomad se sentent souvent seuls

    • Problème 2 : Les logements ne sont souvent pas adaptés aux besoins des digital nomad car la connexion internet est mauvaise


    Elle décide donc de créer un modèle de co-living.


    Le principe ?


    Un lieu partagé en commun par plusieurs personnes désirant allier travail et ressourcement en nature.


    Le mentor qui chapeaute son projet dans le programme d’incubation à Lisbonne lui conseille de partir rapidement sur un prototype afin de tester aussi vite que possible ses hypothèses.


    Ça tombe bien !


    Fanny bénéficie d’un chalet appartenant à sa famille à Grimentz, à quelques mètres des pistes de ski et pouvant accueillir plusieurs personnes.


    8 ans plus tard, le modèle qui devait être un prototype pour tester ses hypothèses est devenu finalement le socle de son entreprise de co-living !


    Fanny lance donc Swiss Escape en 2016 et, 3 ans plus tard, c’est le Covid qui arrive…


    Gros down, la motivation et persévérance de Fanny est mise à rude épreuve.


    Tout doit fermer pendant plusieurs mois, Fanny sent de moins en moins la flamme pour ce projet devenu presqu’un peu « trop facile ».


    Elle et son compagnon décide de vivre la 2ème vague de confinement en Crête, puisqu’il s’agit d’un lieu chaud et ensoleillé même en fin et début d’année.


    Ce voyage personnel les amène finalement à développer un deuxième lieu de co-living, en Grèce donc cette fois-ci.


    Greek Escape est donc créé 4 ans après Swiss Escape et sans investissement puisque Fanny et son associé (qui est aussi son compagnon) trouve une solution permettant de louer des maisons en saison creuse, un modèle « gagnant-gagnant ».


    Durant tout ce parcours, Fanny prend peu à peu conscience de l’importance de prendre soin de son état d’esprit pour mener à bien son entreprise.


    Elle réalise que les histoires qu’elle se raconte au sujet de ce dont elle est capable influence directement sa réalité entrepreneuriale et peut parfois générer des blocages.


    Elle se fait donc coacher et acquiert une nouvelle connaissance « mindset » pour compléter ses connaissances axées plutôt jusqu’alors sur les stratégies.


    Aujourd’hui, en plus de gérer deux espaces de co-living, un en Grèce et un en Suisse, Fanny est à la tête du réseau Genuine Women de Lausanne et propose des coaching business pour transmettre toute la richesse de ses précieux enseignements.


    Un immense merci à elle pour les nombreuses pépites qu’elle partage dans cet épisode en toute authenticité.


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    Pour retrouver Fanny et ses activités :


    LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/fannycaloz/

    Site Internet : https://www.ourescape.co/

    Instagram : https://www.instagram.com/ourescape.co/


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    58 mins
  • 16. Valérie Tschantz – Comment elle a transformé le décès de sa maman en une magnifique opportunité professionnelle
    Jul 29 2024

    Lorsque Valérie vit le décès de sa maman en 2017, elle n’imagine pas à quel point cet événement douloureux va être transformateur, un véritable « cadeau mal fagoté » pour reprendre les termes de Natacha Calestrémé.


    Valérie vivra d’abord une période de 3 ans où, il ne se passera à priori pas grand-chose, tant elle prendra soin de tenir à l’écart ce vide béant qu’elle a en elle suite à cette disparition.


    Et puis la vie ne lui a pas laissé le choix, comme souvent lorsqu’on adopte le comportement de l’autruche.


    Un soir, elle retrouve son conjoint inconscient dans la salle de bain (il va bien aujourd’hui) et là, tout ce qu’elle a soigneusement maintenu à l’écart depuis le décès de sa maman sort.


    Elle restera clouée au lit pendant 3 semaines, elle qui généralement adore bouger et croquer la vie à pleine dent.


    S’en est suivi différentes thérapies pour tenter d’apaiser la tristesse mais aussi la colère qu’elle ressentait vis-à-vis de sa maman.


    Dans cet épisode podcast, Valérie nous raconte avec beaucoup d’authenticité la manière dont elle a vécu son deuil, en constatant que ce dont elle aurait eu besoin à ce moment là n’existait pas sur le marché.


    C’est d’ailleurs ce qui lui a donné envie de créer « Val t’accompagne » qui propose des prestations de coaching sur-mesure pour l’accompagnement au deuil.


    Réalisant que nombre de ses clients n’étaient pas pleinement satisfaits de l’enterrement fait pour le défunt, Valérie a eu envie d’élargir ses prestations en proposant des cérémonies funéraires laïques pour lesquelles elle s’est formée suite à sa première formation de coach.


    Enfin, pour avoir une vision 360° degré de cet « univers de la mort » pour lequel elle se sent profondément investie, elle a également fait différents stages en entreprise de pompes funèbres et travaille aujourd’hui en parallèle de ses activités indépendantes et à temps partiel pour l’une d’elle.


    Dans cet épisode nous avons notamment parlé :


    • Des histoires que l’on se raconte toutes et tous au sujet du mystère de la mort et des signes que l’on peut voir dans certains événements vécus

    • De la façon dont il est aujourd’hui possible de sortir du cadre en matière d’enterrement et de deuil

    • Du métier d’agent funéraire (ou « croque-morts » pour reprendre les termes familiers) qui devient un métier de plus en plus populaire auprès des jeunes femmes

    Pour retrouver les activités de Valérie :


    Son site internet : https://accompagnement-deuil.ch/


    Son instagram : https://www.instagram.com/val_t_accompagne/


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    46 mins