Playlist Culture G : les podcasts pour apprendre chaque jour Podcast Por Acast France arte de portada

Playlist Culture G : les podcasts pour apprendre chaque jour

Playlist Culture G : les podcasts pour apprendre chaque jour

De: Acast France
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Acerca de esta escucha

Écoutez votre curiosité avec la Playlist podcast parfaite de Culture Générale
Plongez dans un océan de nouvelles connaissances avec notre sélection des meilleurs épisodes de podcasts de culture générale.

Chaque jour, découvrez quelque chose de nouveau et d'enrichissant, que ce soit sur l’histoire, les sciences, les arts ou les mystères de notre monde.

Que vous soyez en quête de la connaissance suprême ou que vous aimiez simplement apprendre de nouvelles anecdotes pour briller en société, cette playlist est faite pour vous. Tous les épisodes sont animés par des podcasteur·ices passionné·es et talentueu·ses qui rendent chaque sujet accessible et captivant.

Suivez donc les chemins de votre curiosité et embarquez pour un voyage quotidien à travers les merveilles du monde et du savoir humain.

Bonne écoute !

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Acast France
Ciencias Sociales Mundial
Episodios
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi obéissons-nous aveuglément aux ordres ?
    Jul 5 2025

    Pourquoi des individus ordinaires peuvent-ils commettre l’irréparable simplement parce qu’on le leur a demandé ? Cette question troublante est au cœur de l’expérience de Milgram, menée au début des années 1960 à Yale. Le psychologue américain Stanley Milgram voulait comprendre jusqu’où une personne ordinaire pouvait aller par simple obéissance à l’autorité.


    Le principe était simple mais redoutable : des volontaires devaient administrer des chocs électriques à une autre personne (complice de l’expérience) chaque fois qu’elle répondait mal à une question. Les chocs devenaient de plus en plus puissants, et pourtant, près de 65 % des participants ont obéi jusqu’au bout, infligeant des douleurs fictives extrêmes, simplement parce qu’un chercheur en blouse blanche leur disait de continuer.


    Mais ce que Milgram avait mis en lumière, ce n’était pas une cruauté innée, mais un mécanisme profondément humain : la délégation de responsabilité. Face à une autorité perçue comme légitime, beaucoup cessent de se voir comme les auteurs de leurs actes. Ils obéissent, et transfèrent le poids moral de leurs gestes à celui qui donne l’ordre.


    Soixante ans plus tard, des chercheurs belges de l’université de Gand ont voulu pousser l’analyse plus loin : que se passe-t-il concrètement dans notre cerveau quand nous obéissons ? Grâce à l’imagerie cérébrale, ils ont observé que lorsqu’un individu reçoit un ordre, l’activité dans les zones du cerveau liées à la prise de décision autonome et au jugement moral diminue significativement.


    En d’autres termes, le cerveau “se met en veille” sur le plan moral lorsqu’il obéit. Les chercheurs ont aussi noté une baisse de l’activation dans le cortex préfrontal, une région-clé impliquée dans le raisonnement éthique et la réflexion personnelle. Résultat : nous ne ressentons pas la même culpabilité que si nous avions agi de notre propre chef.

    Plus surprenant encore, les chercheurs ont constaté que le simple fait de recevoir un ordre rendait les participants moins sensibles à la souffrance d’autrui. Comme si leur empathie était anesthésiée par la hiérarchie.


    Cela ne signifie pas que nous sommes tous des exécutants sans conscience, mais que notre cerveau est câblé pour privilégier la cohésion sociale et l’obéissance, parfois au détriment du libre arbitre. Historiquement, cela a pu être utile dans des groupes organisés. Mais dans certaines circonstances, cela peut mener au pire.


    Ainsi, que ce soit dans un laboratoire ou dans l’Histoire, l’obéissance n’est jamais neutre. Et comprendre comment notre cerveau y réagit, c’est se donner une chance d’y résister.

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    2 m
  • Nota Bene - BACKSTAGES - Comment j'ai été amené à faire des documentaires historiques ? - Avec Laureline Amanieux et Tom de l'équipe
    Jul 4 2025

    Mes chers camarades, bien le bonjour !

    Faire des vidéos d’histoire en se filmant devant sa bibliothèque, ça n’a rien à voir avec ce qu’on peut voir à la télé. Mais partir et filmer notre patrimoine français, ça m’a toujours démangé, que ce soit pour ma chaîne YouTube ou pour la télé ! Et ça tombe bien, car j’ai eu l’opportunité de faire les deux ! Très tôt sur Nota Bene, j'ai eu la possibilité de réaliser des reportages partout en France et même à l'étranger, en compagnie de Tom, qui en est le réalisateur, le cadreur, et le monteur depuis le début ! Et j'ai eu l'occasion il y a quelques années de réaliser mon premier documentaire télé "On les appelle : vikings" avec Laureline Amanieux, qui en a été la réalisatrice ! Alors à l'occasion des 10 ans de Nota Bene, je me suis dit que ce serait chouette de parler documentaires historiques avec eux, et voici l'échange que ça a donné !

    Bonne écoute !


    ➤ Retrouvez Laureline :

    ➜ Sur Instagram : https://www.instagram.com/laurelineamanieux/

    ➜ Sur YouTube : https://www.youtube.com/@LaurelineAmanieux/


    ➤ Mon documentaire "On les appelle : vikings" : https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/70306


    ➤ Les reportages…

    ➜ Nota Bene : https://www.youtube.com/playlist?list=PLgLm3t2YjNL25ZyT9FzWE9ltrqA86R6Xs

    ➜ Nota Bonus : https://www.youtube.com/playlist?list=PLKAhCjFBnoZ1Lif7uWVb0HILXSg60HA_T


    🎧 Mixage : V pour Valentin : https://www.youtube.com/Salveus

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    42 m
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi les ventilateurs ont-ils un minuteur en Corée du sud ?
    Jul 4 2025

    La présence d’un minuteur sur les ventilateurs en Corée du Sud est directement liée à une croyance populaire très répandue, connue sous le nom de "fan death" (mort par ventilateur). Selon cette idée, dormir dans une pièce hermétiquement close avec un ventilateur en marche pourrait provoquer la mort, notamment pendant la nuit.

    Cette croyance, encore très ancrée dans l’imaginaire collectif sud-coréen, a plusieurs explications — aucune scientifiquement fondée, mais toutes révélatrices d’un mélange de préoccupations médicales, culturelles et historiques.


    Les explications avancées

    Plusieurs théories ont été proposées pour expliquer cette "mort par ventilateur" :

    L’asphyxie : le ventilateur ferait baisser le taux d’oxygène ou augmenterait celui de dioxyde de carbone dans une pièce close. En réalité, un ventilateur ne consomme pas d’oxygène : il brasse simplement l’air existant.


    L’hypothermie : selon cette hypothèse, un souffle d’air constant pendant la nuit pourrait faire chuter la température corporelle jusqu’à provoquer la mort, surtout chez des personnes âgées ou affaiblies. Là encore, aucune donnée scientifique sérieuse ne vient confirmer ce lien.


    Les perturbations du rythme respiratoire : certains avancent que le souffle d’air perturberait la respiration durant le sommeil. Mais aucune étude n’a pu établir de mécanisme réel.


    Une origine historique et politique probable

    Ce mythe pourrait avoir été renforcé — voire entretenu — dans les années 1970 par les autorités sud-coréennes, à une époque où le gouvernement cherchait à limiter la consommation d’électricité. Encourager les gens à éteindre les ventilateurs pendant la nuit via une "alerte santé" aurait été un moyen détourné de réduire la demande énergétique sans imposer de restrictions officielles.


    Pourquoi le minuteur ?

    Face à cette croyance, les fabricants coréens ont intégré un minuteur automatique sur leurs ventilateurs, permettant à l’appareil de s’éteindre après une durée déterminée. Ce geste rassurant répond à la demande des consommateurs, même si le risque est inexistant. C’est un exemple typique de technologie façonnée par une croyance culturelle.


    En résumé

    La mort par ventilateur est une légende urbaine coréenne profondément ancrée, sans base scientifique, mais avec des racines historiques et sociales. Elle a néanmoins eu un impact concret sur la conception des produits domestiques, illustrant comment une croyance peut façonner la technologie d’un pays.

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    2 m
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