• Pétrole: des prix ballotés qui restent bas et inquiètent la Russie

  • Apr 8 2025
  • Duración: 2 m
  • Podcast

Pétrole: des prix ballotés qui restent bas et inquiètent la Russie

  • Resumen

  • Les cours du brut ont dégringolé depuis la fin de la semaine dernière. Et depuis, le pétrole reste balloté à des niveaux bas, ce qui ne fait pas les affaires de la Russie.

    Le pétrole évolue à des niveaux jamais vus depuis 2021, avec des contrats sur le pétrole américain qui sont passés sous la barre des 60 dollars le baril. Difficile d'anticiper ce qui se passera dans les prochains jours, mais le contexte actuel plaide pour des prix qui devraient rester bas, car leur chute est liée au climat économique actuel.

    « Tant qu'il y a une incertitude sur l'ampleur des droits de douane américains qui seront appliqués, il y aura des représailles commerciales, et une atmosphère qui pourrait diminuer les perspectives de demande en pétrole », résume un expert.

    La baisse des prix est par ailleurs aussi liée à la position de plusieurs pays de l'Opep + qui ont annoncé, la semaine dernière, qu'ils allaient mettre plus de pétrole sur le marché, à partir du mois de mai, après des mois de restriction de production.

    À qui peut profiter les prix bas actuels ?

    Si les prix se maintiennent ou baissent encore plus, les gagnants seront les consommateurs, les entreprises qui achètent des produits pétroliers et les États qui ne produisent pas de pétrole et qui doivent en importer, c'est-à-dire la majorité des pays, explique Francis Perrin directeur de recherche à l'IRIS et chercheur associé au Policy Center for the New South à Rabat. La France, par exemple, ne produit qu'1% du pétrole qu'elle consomme, ce qui signifie qu'elle achète 99% de son brut au prix du marché. Elle pourrait donc, comme la Chine, voir sa facture pétrolière baisser.

    Les perdants seront en revanche les compagnies pétrolières et les pays producteurs tels que les États-Unis, l'Arabie saoudite, le Canada ou encore la Russie.

    Risque pour l'économie russe

    Le Kremlin dit suivre de très près la chute des cours, qui représente un risque pour son économie. La gouverneure de la Banque centrale assure que des mesures techniques sont à l'étude pour limiter les conséquences de la baisse.

    Un tiers du budget russe pour 2025 repose sur les exportations de pétrole et de gaz. Ce budget a été calculé sur la base d'estimation des cours mondiaux qui auraient été trop optimistes. Ces prévisions pourraient d'ailleurs être actualisées lors de la prochaine réunion de la Banque centrale, prévue le 25 avril, selon l'agence Reuters.

    Ce qui inquiète aussi peut-être Moscou, « c'est que le pétrole russe perd de son intérêt avec la chute des cours, puisque son atout, c'était essentiellement son prix », relève un négociant en pétrole.

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