• L’icône des Femen à l’assaut de la toile

  • Apr 13 2025
  • Duración: 19 m
  • Podcast

L’icône des Femen à l’assaut de la toile

  • Resumen

  • Dans Oxana (sortie le 16 avril 2025), Charlène Favier raconte la naissance du mouvement Femen à travers le combat pour la liberté, la démocratie et le féminisme d’une jeune Ukrainienne, incarnée par Albina Korzh. Un film librement inspiré d’une histoire vraie.

    C’est un destin exceptionnel que nous conte Charlène Favier dans son nouveau film. Comme le précédent, son premier long-métrage Slalom, Oxana est le portrait d’une femme, une combattante, à la fois fragile et forte. Cette fois, l’héroïne se prénomme comme Oxana Chatchko, peintre ukrainienne qui a cofondé à Kiev (Ukraine) en 2008 le mouvement féministe Femen, aux côtés d’Oleksandra Chevtchenko et d’Anna Hutsol. Le film est librement adapté de sa vie, aussi bien artistique que militante.

    Peintre, Oxana l’est depuis son adolescence à Khmelnytskyi, dans l’ouest de l’Ukraine. Sa spécialité : les icônes, que lui commande un pope pour le compte des fidèles de sa communauté orthodoxe. Un talent qu’elle va faire prospérer quelques années plus tard à Paris, où elle devient étudiante aux Beaux-Arts. À la veille du vernissage de sa première exposition dans une galerie de la capitale française, elle se définit devant une journaliste comme « réfugiée politique, artiste, activiste, sextrémiste ».

    Le film fait des allers-retours entre l’Ukraine et Paris, et entre ces deux époques. Il raconte l’éveil de la jeune femme aux combats militants : son aspiration à la liberté, notamment celle des femmes ; son hostilité à la prostitution, à la corruption et à la dictature en Ukraine, en Russie ou en Biélorussie, ou à la mainmise de la religion dans la société. Petit à petit, avec ses amies Lada et Anna, Oxana organise des réunions et des manifestations pour porter ces revendications.

    Le groupe gagne en médiatisation et en influence lorsque les jeunes femmes se rendent compte qu’en manifestant seins nus, avec des slogans écrits sur la poitrine, elles font scandale et concentrent donc l’attention des médias et du public, par vidéos interposées. « Nos seins, ce sont nos armes », explique Oxana à ses camarades.

    Leur influence essaime alors dans plusieurs pays européens, et notamment la France, où Inna Chevtchenko devient rapidement une figure médiatique aussi populaire que controversée. Le film montre ainsi que les chemins d’Inna et d’Oxana se sont vite séparés, les deux jeunes femmes ayant des visées tactiques différentes.

    C’est l’actrice ukrainienne Albina Korzh qui incarne Oxana devant la caméra. Charlène Favier sublime la jeune femme, à travers une esthétique léchée et picturale, pas très éloignée au fond de la peinture d’icônes pratiquée par le personnage. Dans son regard, on lit tour à tour les affres de l’amour, ses espoirs, sa colère et sa détermination farouche, mais aussi sa mélancolie, ses souffrances et sa détresse.

    Le film devait être tourné en Ukraine, l’invasion russe en a décidé autrement. Il a fallu se replier en Hongrie. Mais les comédiennes ukrainiennes ont donc tourné dans un contexte bien particulier. Avec en tête un autre combat.

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