Le climat, une question de... Saison 2 Podcast Por Institut Pierre-Simon Laplace IPSL arte de portada

Le climat, une question de... Saison 2

Le climat, une question de... Saison 2

De: Institut Pierre-Simon Laplace IPSL
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Acerca de esta escucha

Sport, villes, pêche ou culture : le changement climatique affecte toutes les activités humaines.

Une fois par mois, le podcast « Le climat, une question de… », proposé par l’Institut Pierre-Simon Laplace, se penche sur un sujet à la croisée entre sciences climatiques, société et quotidien, en donnant la parole aux personnes directement concernées. Pour poser vos questions, écrivez-moi à l’adresse dpeyronel@ipsl.fr

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Institut Pierre-Simon Laplace IPSL
Ciencias Sociales
Episodios
  • Le climat, une question...d'océan - Partie 2 [Conférence des Nations unies sur l’océan à Nice]
    Jun 9 2025

    « La vie dans l’océan, elle n’est possible que parce qu’il y a des courants verticaux », affirme Marina Lévy, océanographe et chercheuse au CNRS.


    Les courants marins, en plus d’être indispensable à la vie, permettent aussi de redistribuer la chaleur de l’équateur vers les pôles. Avec l'augmentation de la température des eaux de surface, combinée à l’apport d’eau douce provenant de la fonte des glaciers, ce système de courant ralentit, explique Marina Lévy.

    L’océan permet aussi de réguler la quantité de dioxyde de carbone présente dans l’atmosphère.


    En réalité, « il y a 50 fois plus de CO₂ dissous dans l’océan qu’il y a de CO₂ dans l'atmosphère », précise Marina Lévy. Cet immense réservoir de carbone, grâce à sa pompe physico-chimique, a absorbé environ un quart des émissions de CO₂ d’origine anthropique. Cependant, les modélisations climatiques prévoient un ralentissement de cette capacité d’absorption à cause du réchauffement climatique, qui rend les eaux sont plus chaudes et dans lesquelles la dissolution du CO₂ est plus lente.


    Ce réchauffement a d’autres conséquences alarmantes : la hausse de +1°C peut suffire à dérégler le métabolisme de nombreux organismes marins. On observe déjà des pertes massives de biodiversité. « Cette année, nous avons connu le quatrième plus grand épisode de blanchissement de coraux jamais enregistré », alerte Marina Lévy. Les canicules marines, ces épisodes où la température de l’eau dépasse de 5 à 6 °C les températures saisonnières, deviennent plus fréquentes et plus étendues, nous alarme Marina Lévy.


    De plus, l’eau chaude retient moins d’oxygène. Résultat, lors des canicules marines, des zones entières deviennent hypoxiques — pauvres en oxygène — provoquant la mort de milliers de poissons...


    Bonne écoute

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  • Le climat, une question...d'océan [Conférence des Nations unies sur l’océan à Nice]
    Jun 6 2025

    Entre changement climatique et surpêche, les eaux poissonneuses de la côte sénégalaise subissent un bouleversement majeur.


    La pêche représente l’une des principales activités économiques du pays, et de nombreuses familles en dépendent. Parmi elles, celle de Siny Ndoye, enseignant-chercheur en océanographie à l’Université Amadou Mahtar MBOW de Diamniadio et physicien à l’UFR Sciences et Technologies Avancées (STA). Jeune, Siny Ndoye a connu l’âge d’or des pêcheurs Lébous, cette communauté vivant dans la région de Dakar :

    « Il y a deux générations, l’activité était rentable. Aujourd’hui, les pirogues des pêcheurs vont très loin chercher le poisson et, malheureusement – souvent – ils reviennent bredouilles […] Autrefois, il y avait des poissons qu’on ne pêchait même pas, alors qu’aujourd’hui, ces mêmes poissons se vendent très cher sur le marché. Les choses ont changé ».


    Montée des eaux, érosion côtière, événements extrêmes, disparition de l’espèce emblématique du Sénégal — la Sardinella aurita — : Siny Ndoye, qui a rédigé sa thèse sous la direction de Xavier Capet, directeur de recherche au LOCEAN-IPSL, est en contact régulier avec la communauté des pêcheurs.


    Il souhaite désormais développer l’océanographie, afin que de plus en plus de jeunes s’intéressent aux sciences et puissent appliquer les connaissances acquises aux problématiques du terrain. « La zone où j’ai grandi, qui est aussi ma zone d’étude, est une zone de nurserie, de ponte. Beaucoup de Sardinella aurita quittent la Mauritanie pour venir pondre ici. Il faut les laisser grandir avant de les pêcher. C’est pour cela qu’actuellement, tout au long de la côte, on est en train de mettre en place des aires marines protégées ».


    Voici son témoignage.


    Bonne écoute !

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    35 m
  • Le climat, une question...d'intelligence artificielle [Bonus 2]
    Feb 12 2025

    Simuler du raisonnement, générer de la musique, apprendre automatiquement les relations entre les mots… Jean-Gabriel Ganascia, professeur d’informatique à la faculté des sciences et ingénierie de Sorbonne Université où il travaille sur l’intelligence artificielle au LIP6 et ancien président du comité d’éthique du CNRS, retrace l’essor de l’intelligence artificielle de 1943 à aujourd’hui. Dans ce deuxième épisode bonus du podcast « Le climat, une question… d’intelligence artificielle », l’auteur du livre « L’IA expliquée aux humains » explique pourquoi l’IA n’est rien d’autre qu’un perroquet stochastique, incapable de comprendre et de faire des déductions.


    🎧 Bonne écoute !

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    Crédits musique & effets sonores Pixabay


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