Au lendemain du drame dans un établissement scolaire à Nantes, qui a causé la mort d’une lycéenne, et fait trois autres blessés, poignardés par l’un de leur camarade de classe âgé de 15 ans, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau dénonce un « ensauvagement de la société ». Un constat que modère le sociologue Laurent Frajerman, également professeur agrégé d’histoire, qui préfère mettre en avant « l’absence de prise en charge des élèves en souffrance » avec, pour cause de contraintes budgétaires « le manque de psychologues scolaires » dans les établissements publics et privés.

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Pour la députée Cyrielle Châtelain, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale et à l’origine de la création de la Commission d’enquête parlementaire sur « l’affaire Betharram », la défense François Bayrou « est complétement floue » et semble « insincère » lorsque le Premier ministre assure « qu’il n’a jamais rien su de ces violences et abus sexuels » dans cet établissement catholique qui, durant 30 ans ont fait au moins 200 victimes dont sa propre fille. Un scandale qui « pourrait le faire tomber », estime la députée, remettant en cause son maintien à Matignon.

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Alors que le gouvernement a ouvert la porte à la suppression de l’abattement fiscal de 10 % des retraités, dans le cadre de la réflexion pour trouver 40 milliards d’euros d’économies pour boucler le budget 2026, le sénateur communiste Ian Brossat, porte-parole du PCF, dénonce un projet « honteux ». Et s’insurge que le gouvernement « fasse les poches aux retraités alors qu’il dépense 200 millions d’euros sans contrepartie à des entreprises privées ».

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L’amertume et la colère d’Ambdilwahedou Soumaila, le maire de Mamoudzou, après la visite éclair d’Emmanuel Macron lundi 21 avril à Mayotte et sa promesse d’une enveloppe de trois milliards d’euros sur six ans pour la reconstruction de l’archipel. De nouveaux engagements financiers auxquels ne croit pas l’édile Les Républicains (LR) de Mamoudzou qui attend encore les fonds de l’aide d’urgence promis il y a maintenant quatre mois après la dévastation du cyclone Chido.

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Alors que la guerre commerciale lancée par Donald Trump continue de déstabiliser l’économie mondiale, la France fragilisée par sa dette abyssale est dans une situation « plus vulnérable que ses voisins européens », estime l’économiste Christian de Boissieu, professeur émérite à l'Université Paris 1, vice-président du Cercle des économistes. Selon lui, la France est au bord de la récession et va connaître « une montée du chômage » et des « défaillances d’entreprises ». Difficile dans ces conditions de trouver « les 40 milliards d’économies » que cherche le gouvernement pour boucler le budget 2026.

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Hélène Conway-Mouret, sénatrice socialiste des Français de l'étranger et présidente du groupe d'amitié France-Caraïbes, salue la volonté du président Emmanuel Macron de reconnaître « l'injustice » faite par la France à Haïti. Il y a 200 ans jour pour jour, ce 17 avril 2025, Charles X imposait à Port-au-Prince une très lourde indemnité en échange de la reconnaissance de son indépendance. Un « devoir mémoriel essentiel », juge la sénatrice, qui estime néanmoins qu'avant de parler d'éventuelle compensation financière, la priorité doit aller « à la sécurisation du pays », en rappelant que la France est déjà très impliquée, avec une aide humanitaire de 16 millions d'euros en faveur d'Haïti.

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Sur fond de « dégradation brutale » des relations entre Paris et Alger, Fabrice Leggeri salue la décision de la France d'expulser 12 agents consulaires algériens, en réponse à une mesure similaire de l'Algérie. Mais l'eurodéputé Rassemblement national (RN) estime qu'il faut aller plus loin dans le bras de fer avec le gouvernement algérien, en revenant sur les accords de 1968 et en « coupant le robinet de toute aide financière » notamment l'aide au développement en faveur d'Alger.

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Le Premier ministre François Bayrou vient de sonner « l'état d’alerte budgétaire » en France, prenant les Français à témoin du « piège » de la dette qui menace selon lui « la survie de notre pays ». Des mots forts pour mieux préparer les esprits à un nouvel effort de 40 milliards d'euros d'économies pour 2026. Pas de quoi convaincre les oppositions, vent debout devant « la cure d'austérité » à venir pour le pays. Pour la députée LFI Aurélie Trouvé, présidente de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, cette baisse des dépenses publiques va « entraîner le pays dans la récession ».

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