Que ce soit à Paris ou à Dakar, les cosplayers sont partout. Le cosplay, cette pratique où l’on incarne des héros fictifs, est devenu une opportunité aussi bien pour les gamers que les développeurs de jeux vidéo. J’en ai parlé avec l’une des stars du domaine, l'Américaine CutiePieSensei, cosplayeuse professionnelle et créatrice de contenus présente à la Japan Expo.

Qu’est-ce qui peut bien pousser des adultes à porter des costumes de personnages fictifs ? Eh bien tout simplement l’amour et l’envie de rendre hommage à leurs héros préférés. Et si ça vous paraît « gênant », pensez aux fans de foot qui portent les maillots de leurs idoles, l’intention est la même !

Pour CutiePieSensei, dont le vrai nom est Jasmine, l’aventure a débuté lorsqu’elle a eu envie d'incarner le personnage de Korra dans La Légende de Korra. Adepte de jeux vidéo et de pop culture, l’Américaine a appris à coudre car c’était plus amusant et plus joli de réaliser ses propres costumes. Grâce à l’encouragement de ses amis impressionnés par la qualité de ses cosplays, elle se lance dans la création de contenus pour partager son art au plus grand nombre.

Et heureusement qu’elle l’a fait car j’ai moi-même découvert CutiePieSensei sur Instagram avec son cosplay d’un personnage de jeux vidéo connu : Urbosa de The Legend of Zelda : Breath of the Wild. De la tête au pied, tout y est et c’est impressionnant de voir les personnages qu’on aime et avec lesquels on joue prendre vie de cette façon. C’est là que j’ai compris qu’on fait du cosplay pour soi et pour la communauté des fans.

Joueuse, Jasmine l’est depuis toujours et a même travaillé en tant que concept artist senior pour Hi-Rez Studios, les développeurs de Smite, un jeu de bataille en ligne multijoueurs où l’on incarne des divinités. À l’époque, elle créait le design des dieux et s’assurait que leurs vêtements, armures et armes avaient du sens.

Un sens du détail qui lui a permis de faciliter la tâche aux cosplayers de Smite et de trouver des idées pour réaliser ses propres cosplays. D’ailleurs, elle m’a appris que réaliser les costumes de personnages de jeu vidéo est plus compliqué que d’en créer pour des personnages de dessins animés, pour la simple et bonne raison que les designs dans les animes ont tendance à être simplifiés avec moins de détails pour faciliter leur animation.

CutiePieSensei est appelée par les créateurs de jeux vidéo pour faire vivre leurs personnages. À la Japan Expo, elle a incarné Magik, un personnage du jeu Marvel Rivals, mais sa collaboration la plus marquante a été de réaliser le cosplay de Senna, la première héroïne noire de League of Legends. En tant que femme noire, elle estime que les développeurs ont un rôle à jouer pour protéger les cosplayers noirs qui peuvent subir du racisme, car ils n’ont pas la couleur de peau de leur personnage. Selon elle, il faut que les marques travaillent avec des cosplayers de tous horizons pour envoyer un message clair : on peut tous et toutes devenir les héros qu’on aime.

Évidemment, l’impact social a son importance, mais le cosplay est aussi l’opportunité de créer des ambassadeurs de marque. La pratique est devenue si populaire qu’on peut facilement obtenir de la viralité sur son contenu et même capter l’intérêt d’un nouveau public. C’est aussi pour ça que des événements comme la Gamescom, le plus grand salon de jeu vidéo d'Europe, misent sur des concours de cosplay.

CutiePieSensei n'est pas seulement une cosplayeuse d'exception ; elle est la preuve éclatante qu'une passion peut devenir un véritable chemin de vie. Et avec sa marque de vêtements Fira X Wear inspirée par la pop culture, elle transforme le costume en déclaration de style à porter au quotidien.

Cette semaine, on parle de football à l’occasion de la sortie du jeu REMATCH, le nouveau jeu en ligne de l'éditeur frnçais SLOCLAP à l'origine de Sifu.

Je ne sais pas pour vous Julien, mais moi, je n’ai jamais aimé le foot. La dernière fois que j’ai joué au foot je devais être en école primaire mais j’ai touché le ballon à travers la manette en jouant à FIFA que vous devez connaître si vous ne vivez pas dans une grotte… Malheureusement, Fifa n’a pas réussi à me faire tenir la manette plus de 10 minutes. Mais là, avec Rematch, le nouveau jeu de football en ligne du studio français Sloclap, ça va peut-être changer.

Sorti le 19 juin dernier sur Xbox, PC et PS5, Rematch semble être une révolution pour les amateurs et même des footballeurs professionnels. Avec déjà 3 millions de ventes, il se tient désormais dans la liste des concurrents potentiels de FIFA qui reste l’une des licences les plus vendues au monde. Et c’est vrai qu’il n’a pas beaucoup de concurrence. Si jamais vous pensez à EA FC 25, c’est tout simplement le successeur de FIFA donc la même licence. EA FC est donc véritablement le roi du foot, malgré quelques tentatives plutôt réussies comme le jeu Rocket League qui allie football et course de voiture pour se démarquer. Aujourd'hui c’est au tour de Rematch de tenter le coup, et il y arrive plutôt bien !

J’ai testé pour vous Rematch, et c’est vrai qu’il en jette. D’abord visuellement, on a affaire à une direction artistique très soignée, colorée, vivante et vibrante avec des décors aussi bien réalistes, avec exemple un terrain de foot au milieu de décors ressemblant à des favelas brésiliens, que des décors fantaisistes, comme ce terrain qui nous transporte en toute simplicité dans l’espace. Et ça, c’est une originalité qu’on ne trouve pas dans EA FC25. Là où ces jeux poussent le réalisme avec un accent sur la compétition, Rematch nous rappelle qu’en fait le foot en ligne peut être amusant.

J’ai beaucoup aimé les éléments de personnalisation du jeu, on peut customiser son joueur, avec des nuances de couleurs de peaux, de coiffures, de vêtements, et on peut aussi choisir de porter une prothèse au bras ou à la jambe, un détail que j’apprécie particulièrement. D’ailleurs la personnalisation de nos personnages n’est pas genrée, on peut les maquiller comme on veut et tout ce qui compte, c’est ce qu’il se passe sur le terrain !

Il faut bien suivre le tutoriel pour arriver à prendre le jeu en main après quelques essais. L’un des gros points forts de Rematch selon moi, c’est aussi la perspective que l’on a des joueurs en jeu. Contrairement aux atres jeux où on les voit de loin comme si on était les dieux du foot qui contrôlent tout, là on a une vue très proche des personnages avec une vue de dos qui nous donne l’impression d’être sur le terrain et de jouer avec les autres. Car dans Rematch, on joue ensemble avec non pas 11 mais 3 ou 5 vrais joueurs !

Les sensations de jeu dans Rematch sont fluides, engageantes et satisfaisantes sans les contraintes réalistes d’une vraie partie de foot. Pas d’arbitre, pas de carton jaune ou rouge. Juste de l’amusement sur le terrain. Il faut encore que j’apprenne à faire certains tours de passe-passe, mais jusque-là, Rematch est une réussite. Et je vous le dis en tant que personne qui n’aime le foot que quand c’est la coupe du monde.

Cette semaine, on revient sur l'actualité de la Switch 2 de Nintendo, et l'arrivée d'une nouvelle console, la ROG Xbox Ally.

C'est ce qui fait vibrer le cœur de 3,5 millions de joueurs et joueuses depuis le 5 juin : la sortie de la Nintendo Switch 2, qui a battu le record de sa grande sœur – la première Switch – en réalisant le meilleur lancement de l'histoire de Nintendo, en seulement quatre jours. Cependant, la nouvelle Switch risque de voir apparaître un sérieux concurrent sur le marché.

La première Switch, en 2017, s'était déjà vendue à 2,7 millions d'exemplaire en un mois. Elle est devenue la console de salon de nombreuses familles. Mais est-ce qu'elle continue de tenir ses promesses avec cette transition vers la Switch 2 ? Surtout que cette dernière affiche un prix de 469,99€ sans achat de jeu, soit le loyer d'un appartement de 70m² à Issoudun, une commune de France. C'est 170 € de plus que la première Switch et forcément, ça ne ravit pas tout le monde.

La Switch 2 surpasse sa première version de loin, avec plus de puissance, une amélioration de l'expérience de sa boutique Nintendo, une meilleure prise en main aussi avec es « joycon », ces manettes spécifiques à la Switch qui se collent et se décollent grâce à un mécanisme magnétique.

Mais de l'autre côté, on peut lui reprocher l'autonomie de sa batterie qui dure entre deux et six heures en mode portable, selon le jeu auquel on joue – ce qui était déjà un sujet sur la Switch 1. Certains experts estiment que Nintendo aurait pu aller plus loin. Encore une fois, du côté des joueurs et joueuses, ce qui pêche par-dessus tout, c'est le prix de la console

Voilà qui m'amène à vous présenter ses potentielles concurrentes : la ROG Xbox Ally et sa déclinaison Ally X.

Elle porte le nom de ses créateurs, les marques Xbox et Asus s'étant alliées pour créer et annoncer leur nouvelle console, trois jours après la sortie de la Switch 2, histoire de bien faire jaser. La ROG Xbox Ally fera-t-elle de l'ombre à la Switch 2 ?

Pas sûr, d'abord parce qu'elle se vend avant tout comme une console portable. Contrairement à la Switch, ses manettes ne se détachent pas de la machine, et on pourra la connecter à un écran via un port USB-C. La Rog Ally veut vraiment donner l'impression de tenir une grande manette Xbox. Côté puissance de la console, c'est sûrement la Rog Ally qui mène le jeu, puisqu'elle tourne sous Windows. Elle s'apparente donc à un PC alimenté par la puissance de Microsoft.

Tout simplement l'impressionnant catalogue de Xbox, qui devient littéralement à portée de main. Là où on n'a que quelques gros jeux annoncés sur la Switch 2, la Xbox propose non seulement un accès au Game Pass – un abonnement mensuel pour accéder à tous les jeux de l'éditeur ou presque, mais a aussi à son arc des jeux très attendus comme Hollow Knight Silksong ou Call of Duty Black Ops 7.

Côté batterie aussi, la Rog Ally tient plus longtemps, mais son prix est bien au-delà de celle de la Switch 2 : elle est annoncée à 899,99€ sur le site de la Fnac pour le modèle Ally X Noir, ce qui marque finalement la différence de la Switch 2. Elles n'ont pas la même cible. Ce qu'on appelle les « consoles PC » ont un marché de niche, et je doute que les adeptes de la Switch préfèrent soudainement trahir Nintendo pour Microsoft.

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C’est la période que les éditeurs ont choisie pour lancer ce qu’on appelle les Summer Games ! Et c’est PlayStation qui a ouvert le bal avec son State of Play annuel qui a eu lieu cette semaine, pour présenter tous les jeux qui arrivent sur la PS5. Voici notre sélection des jeux marquants du State of Play 2025.

Dès le début, ça a commencé fort avec des images de Pragmata un RPG de science-fiction qui avait déjà été annoncé en 2020 puis reporté à plusieurs reprises. Développé par Capcom, on y incarnera deux héros à la fois : Hugh et Diana qui devront s’allier pour vaincre une IA et retrouver leur chemin vers la planète Terre. Pragmata est officiellement annoncé pour une sortie en 2026 sur PC, PS5 et Xbox Series.

L’un des jeux qui ont fait sensation durant le state of Play s’appelle Romeo is a Dead Man. Encore un jeu d’action et de science-fiction, cette fois plutôt déjantée, mais surtout ultra-violente. On y joue un agent spécial du FBI de l’espace qui poursuit les fugitifs les plus recherchés. Pour la sortie du jeu, il faudra attendre de connaître la date de sortie exacte d’un certain petit jeu que personne ne connaît. Le directeur du jeu Suda51 a exprimé ses inquiétudes auprès de IGN en disant « et si on sortait le jeu le même jour que GTAVI. Ouais non, juste le fait d’y penser me fait trop peur. »

Il s’appelle Marvel Tokon: Fighting Souls, c’est un jeu de combat avec les héros de Marvel, développé par Arc System Works, le studio japonais à l’origine de la licence Guilty Gears et Dragon Ball FighterZ. Ils se différencient des autres car ils proposent de se battre en équipes de 4 ! Vous y retrouverez Iron-Man, Spider Man, Ghost Rider, Dr Doom, et mes préférées, Miss Marvel et Storm. Il sera disponible en 2026 sur PC, et PS5 !

La dernière annonce surprenante du State of Play est un jeu d’espion que vous connaissez ! 007 First Light nous propose un tout nouveau James Bond plus jeune, une nouvelle recrue qui devra montrer ses capacités pour obtenir son statut d’agent officiel. Tout dans le trailer ressemble à un film d’action, avec de grands airs de Mission Impossible, mais surtout un agent qui ne porte pas de smoking. Un parti-pris qu’on a envie de comprendre. Il faudra attendre la sortie du jeu en 2026 sur PC, PS5, Xbox Series et même sur la Switch 2.

Pour terminer, quelques mentions honorables pour des jeux de nouveaux jeux comme Nioh 3, le jeu de ninja qui fera peut-être de l’ombre à Assassins Creed Shadows, Silent Hill f, le jeu d’horreur qui se déroulera cette fois au Japon, mais aussi deux jeux à la direction artistique prometteuse : Sea of Remnants et Tides of Tomorrow développé par le studio français DigxArt !

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Ubisoft intègre des éléments des jeux à succès Balatro et Dead By Daylight dans Assassins Creed Shadows, l’AG French Direct qui met en avant les jeux français qui sortent cette année a eu lieu mercredi, mais notre sujet du jour est l’annulation sans équivoque du tant attendu jeu Black Panther, par son éditeur Electronic Arts.

Annoncé en 2023, le jeu Black Panther issu de la franchise Marvel promettait de nous embarquer dans une aventure où l’on pouvait incarner le héros T’challa, mais également les personnages de Shuri, M'baku ou encore Killmonger. Il devait nous entraîner à la pratique d’arts martiaux africains combinée à une force de super héros ainsi qu’à l’utilisation de la technologie. On nous avait promis d’explorer différentes cultures africaines dans un monde semi-ouvert et une histoire qui s'adapte à nos choix. Mais finalement, c’est la douche froide puisque rien de tout cela ne verra le jour.

La nouvelle est tombée mercredi via le site d'IGN. C’est dans un mail adressé aux employés du studio Cliffhanger qui travaille sur Black Panther que la présidente d'EA (Electronic Arts) a déclaré la fermeture du studio ainsi que le licenciement d’une partie de ses équipes. Les raisons : « redoubler d'efforts et concentrer son énergie créative sur les opportunités de croissance les plus significatives ». L’idée est donc de tout miser sur les jeux déjà lucratifs de l’éditeur tels que Battlefield, Les Sims, Skate et Apex Legends. On ne peut s’empêcher de se demander pourquoi avoir engagé tant de monde sur ce jeu s’ils ne croyaient pas en son succès.

Black Panther n’a peut-être pas le niveau de popularité de GTA VI, mais ça reste une licence populaire de Marvel attendue par beaucoup de gens, notamment des communautés noires du monde entier qui allaient enfin retrouver ce personnage iconique dans un jeu vidéo. On a pu lire en ligne les réactions des joueurs dont un commentaire qui est souvent revenu :

« D'abord, Wonder Woman (un jeu avec une héroïne féminine) est annulé, et maintenant Black Panther (un jeu avec un héros issu d'une minorité ethnique) est annulé, alors qu'aucun des deux n'avait jamais eu de jeu vidéo auparavant. C'est vraiment l'Amérique de Trump ».

Les grandes licences de jeu vidéo seraient-elles aussi affectées par les politiques anti-diversité du gouvernement Trump ? Cela reste difficile à dire. Ce qui est sûr, c'est que les joueurs vivent de véritables ascenseurs émotionnels avec les reports et annulations des jeux de super héros. Le jeu Wonder Woman a en effet été annulé, mais pour l’instant, Iron Man reste dans la course, tout comme le troisième opus de Star Wars : Jedi, selon la présidente d'EA.

Il semble y avoir un ras-le-bol général sur les licenciements de l’industrie. Pour rappel, EA en est déjà à sa troisième vague en 2025. Et on note un désintérêt croissant des gamers vis-à-vis des jeux AAA, ces blockbusters du jeu vidéo au budget très conséquent.

Les fans pourront peut-être le retrouver dans Marvel 1943 : Rise of Hydra, un jeu dans lequel on peut incarner Captain America et Azzari, le grand-père de T’challa qui avait revêtu le costume auparavant. Depuis son annonce en mars 2024, on n'a pas de nouvelles, donc on ne reste pas à l’abri d’une mauvaise surprise.

C’est l’occasion de rappeler aux créatifs de l’industrie de continuer à créer leurs propres jeux et leurs propres héros, car comme le dit le dicton, « on est toujours mieux servis que par soi-même ».

Entre la sortie de Clair Obscur Expedition: 33, Oblivion Remastered et l’annonce de GTA 6, les joueurs sont bien occupés, voici l'actu jeux vidéo de la semaine.

Et on commence avec l’annonce de Fortnite qui est de nouveau disponible sur l’iPhone et l'iPad, après presque cinq ans d’absence. En 2020, Epic Games, l’éditeur du jeu avait été banni des boutiques Apple qui avait considéré qu’ils avaient enfreint les règles imposées aux éditeurs dans son magasin en proposant à ses utilisateurs de télécharger et de payer directement sur son site les mises à jour, au lieu de passer par le système de paiements en ligne d’Apple, qui prélève des frais allant jusqu’à 30%.

Epic Games avait alors entamé un procès, et après des années de bataille judiciaire qui ont empêché des millions de joueurs d’avoir accès au jeu sur mobile, la justice américaine a rendu un verdict favorable à la réintégration du jeu Fortnite sur l’App Store. Une « bataille royale » qui s’est donc conclue par une victoire pour Fortnite.

Star montante de Hollywood, Tati Gabrielle sera le visage de l’héroïne du prochain jeu de Naughty Dog. Le studio à l’origine de la licence The Last of Us l’a choisie pour incarner le rôle de Jordan A. Mun dans son jeu Intergalactic : The Heretic Prophet. Et ça n’a pas l’air de plaire à certains joueurs. Dès la présentation du jeu, il y a eu un déferlement de haine contre l’actrice, critiquée parce qu’elle est une femme, parce qu’elle est noire ou encore parce qu’elle a le crâne rasé.

Mais Tati Gabrielle s’était préparée à cette vague de critiques. Elle a récemment révélé en interview que Neil Druckmann, le directeur du jeu, l’avait mise en garde contre le cyberharcèlement. En effet, les stars de la licence The Last of Us ont, elles aussi, été harcelées pour leurs rôles.

Fort heureusement, ni le harcèlement, ni les commentaires négatifs n’ont empêché cette licence de devenir l’une des plus populaires ou lucratives au monde, avec une adaptation en série actuellement sur Prime Video. Et c’est tout le mal qu’on souhaite à Intergalactic, prévu pour 2027.

Le studio CD PROJEKT RED célèbre dix ans à tuer des monstres. The Witcher 3 : Wild Hunt est sorti le 19 mai 2015 et les célébrations ont débuté avec une vidéo d’anniversaire et la retransmission en direct d’une émission en présence de Doug Cockle, la voix anglaise du personnage de Geralt. En France aussi, nous avons eu droit à un message de Daniel Njo Lobé, la voix française de Geralt.

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Un jeu vidéo français rayonne à l’international. Clair Obscur: Expedition 33 est sorti le 24 avril 2025 et s'est déjà vendu à plus de deux millions d'exemplaires.

Il y a de grandes chances qu’il soit élu jeu vidéo de l’année. Clair Obscur: Expedition 33 est un jeu d’action-aventure et de combat au tour par tour qui a conquis les joueurs du monde entier et particulièrement les fans de JRPG (jeux de rôle japonais). Votre rôle dans le jeu est de partir en expédition pour arrêter une peintre mystique qui efface les gens lorsqu'ils atteignent un certain âge – en l'occurrence, si on ne fait rien, les prochains à mourir auront 33 ans. En tant que membre de l’expédition 33, il faudra découvrir les mystères d’un monde inconnu qui semble être à l’origine de ces disparitions et arrêter la peintresse.

« Dès le début, il y avait l’embryon du système de combat actuel qui était clairement un héritage des jeux de rôle au tour par tour et des JRPG. [...] L’histoire était complètement différente. Fin 2020, on a entièrement réinventé l’histoire. On a trouvé le nom "Expedition 33" et nous sommes partis sur ce concept du monolithe avec la peintresse qui réduit le nombre d’années en années et toutes les personnes qui ont cet âge disparaissent », détaille François Meurisse, cofondateur et producteur du studio français Sandall Interactive sur la genèse et l’évolution du projet.

Un jeu avec un doublage français de qualité et de nombreuses références françaises inspirées de la période de la Belle Époque. « Cela a commencé avec la ville de Lumière, qui est clairement inspirée de Paris, dans laquelle on s’est dit qu’on allait remettre des monuments iconiques, mais en collant avec ce monde post apocalyptique dans lequel il y a eu un cataclysme. La tour Eiffel est quasiment détruite, l'Arc de triomphe est éventé. On a repris énormément de références de mobiliers urbains qu’on retrouve dans les rues, l’architecture haussmannienne », explique-t-il.

Pour les costumes, le studio s’est fait un plaisir de caricaturer la vision des français par les étrangers en proposant dans le jeu des « skins » – des costumes en français – optionnels en béret, marinière et baguette. Une autodérision largement appréciée par les joueurs et les joueuses qui n’ont pas manqué de féliciter le studio pour leur capacité à les faire passer du rire aux larmes.

« On a reçu beaucoup de messages de personnes qui ont traversé des périodes difficiles liées au deuil d’un proche, par exemple, ou qui ont traversé cette période en même temps qu’elles jouaient au jeu et qui ont dressé un parallèle avec leur expérience dans le jeu. Cela a donné lieu à des lettres très touchantes », se souvient-il.

L'objectif est atteint pour le studio qui souhaitait provoquer des émotions fortes auprès de ses joueurs en s’inspirant de JRPG, des jeux de rôles japonais comme Final Fantasy X. Le succès international de Clair Obscur: Expedition 33 est unique, surtout dans le contexte d’une industrie du jeu vidéo actuellement compliquée. François Meurisse tire des leçons de son expérience et invite les éditeurs et les joueurs à, comme lui, faire confiance à la vision créative et à la capacité des studios indépendants à délivrer de grands projets : « Je pense qu’il est possible pour des équipes de taille moyenne ou de taille réduite de garder l’agilité, la cohésion, la force qu’on a quand on est un petit groupe de passionnés et de “fous” qui veulent faire quelque chose de grand. »

Si l’équipe de Clair Obscur: Expedition 33 corrige pour le moment les petits bugs afin d'améliorer certaines fonctionnalités, elle réfléchit déjà à un prochain projet avec de nouvelles idées qu’il nous tarde de découvrir. En attendant, faites-vous plaisir en découvrant cette histoire française disponible quasiment sur toutes les plateformes et peut-être bientôt sur la Nintendo Switch 2.

C’est l’annonce de la semaine : la sortie de GTA VI est reportée à 2026 ! Le jeu le plus attendu au monde a annoncé son report le 2 mai dernier. Quatre jours plus tard, il s’est dévoilé un peu plus à travers une bande-annonce surprise qui n’a pas manqué de faire parler d’elle. Revenons sur les raisons de ce report et sur ce qu’il représente pour l’industrie du jeu vidéo.

Rockstar Games, les développeurs de GTA VI, ont annoncé sur les réseaux sociaux vouloir prendre leur temps pour finaliser le jeu, afin de dépasser les attentes des joueurs.

D’abord, je pense que l’éditeur souhaite éviter d’imposer du crunch à ses employés — c’est-à-dire des heures supplémentaires obligatoires durant les phases de développement. En 2018, le studio avait déjà souffert de rumeurs faisant état de semaines de 100 heures de travail, ce qui avait terni son image. Depuis, il a revu ses processus pour limiter le crunch, notamment lors du développement de Red Dead Redemption 2. Sur un projet aussi ambitieux que GTA VI, et même après treize ans de travail, il est probable que ces enjeux restent d’actualité.

Si vous êtes un studio qui prévoit de sortir son jeu en même temps que GTA, autant jeter l’éponge. Mais avec cette annonce de report, il est probable que les développeurs revoient leur stratégie en avançant ou en retardant leur sortie, dans l’espoir de gagner en visibilité et de conquérir des parts de marché. Le CEO de l’éditeur Electronic Arts a, par exemple, déclaré devoir revoir la sortie du nouveau Battlefield, initialement prévue autour de mars ou avril 2026. D’un autre côté, cela laisse plus de chances à des jeux qui ont déjà marqué l’année, comme Clair Obscur : Expedition 33, Oblivion, Assassin’s Creed Shadows ou encore le prochain Ghost of Yōtei, d’espérer décrocher le prix du jeu de l’année.

De plus, GTA VI reste un mastodonte qui aura un impact considérable sur l’avenir financier de l’industrie du jeu vidéo. Il pourrait bien être le premier jeu vendu à 100 dollars, marquant ainsi un tournant pour les prix du secteur. L’année de sa sortie sur PS5 et Xbox Series sera également un soulagement pour les constructeurs de consoles, qui souffrent actuellement d’une baisse de revenus.

Enfin, si GTA V s’était vendu à plus d’un milliard de dollars en cinq jours après sa sortie, on peut imaginer que GTA VI atteigne les mêmes chiffres en seulement 24 heures. Il est possible que nous ayons affaire au jeu le plus important de l’histoire du jeu vidéo. Son impact financier pourrait être si considérable qu’il ferait grimper les revenus de l’industrie en 2026. Si toutefois il sort effectivement le 26 mai, comme annoncé dans la dernière bande-annonce.

Oui, rien n’est moins sûr. Je pense que si Rockstar a besoin d’encore un peu plus de temps, il n’hésitera pas à prendre quelques mois supplémentaires pour peaufiner GTA VI. D’ailleurs, avec la dernière bande-annonce de trois minutes, on constate qu’ils ont déjà placé la barre très haut. On y découvre des graphismes époustouflants, qui promettent d’établir un nouveau standard visuel pour les prochains jeux. On remarque une attention particulière portée aux détails, avec des textures, des effets de lumière et d’ombres avancés, ainsi qu’un récit qui s’annonce déjà captivant.

La vidéo nous plonge dans un État ensoleillé des États-Unis, avec ses personnages Jason et Lucia, un couple pris dans une conspiration qui s’étend à travers l’État de Leonida. Ils ne pourront compter que l’un sur l’autre s’ils veulent s’en sortir vivants. Rockstar a mis à jour son site web, qui présente les personnages et les environnements du jeu, pour vous permettre de patienter en attendant la sortie de GTA VI, prévue pour le 26 mai 2026.

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