• Au Sénégal, l'État prend des mesures pour encourager la filière cajou

  • Apr 16 2025
  • Duración: 2 m
  • Podcast

Au Sénégal, l'État prend des mesures pour encourager la filière cajou

  • Resumen

  • Après une année difficile pour la filière cajou, le gouvernement sénégalais annonce une série de mesures pour encourager la transformation de l'anacarde, éviter que toute la production ne parte à l'export et ainsi donner une chance à la filière de croître. Explications.

    Les défenseurs de la filière cajou ont-ils été entendus ? La campagne, qui démarre fin avril, s'ouvre en tout cas sous de meilleurs auspices au Sénégal, après une année 2024 marquée par une mauvaise récolte : jusqu'à 70% de cajou en moins en raison de fortes chaleurs et d'une flambée des prix, liée à la petite quantité d'anacardes récoltées. L'État a décidé de prendre des mesures.

    D'abord : obliger les exportateurs à obtenir un agrément auprès des autorités. L'objectif est d'avoir une traçabilité de ces acteurs qui viennent principalement d'Inde et du Vietnam, respectivement les deux premiers producteurs de noix de cajou au monde, et régulariser ainsi le marché de l'exportation.

    À lire aussiSénégal: les transformateurs de noix de cajou appellent l'État à l'aide

    Une taxe à l'export de 32 francs CFA le kg

    Autre mesure : taxer les exportations de cajou à hauteur de 32 francs CFA par kilo de noix brut exporté. Les opérateurs de la filière réclament, depuis longtemps, cette taxe pour encourager la transformation de l'anacarde et éviter que tout ne soit exporté à l'état brut. L'argent récolté doit ainsi servir à accompagner le développement de la filière et financer aussi la prime à la transformation : 150 francs CFA seront versés pour chaque kilo d'anacarde transformé et exporté.

    La transformation, maillon faible de la filière cajou

    La transformation est le maillon faible de la filière cajou au Sénégal. Avec environ 2 000 tonnes de noix de cajou brute transformées chaque année, le secteur ne représente que 3% de la production nationale. Mais il ne demande qu'à croître, affirment les défenseurs de la cajou, qui espèrent faire monter la transformation à 10% d'ici à 2027, ce qui permettrait de créer des emplois cruciaux pour le pays. Pour l'heure, les onze unités de transformation du pays emploient 3 050 personnes.

    Enfin, dernière mesure : sécuriser un stock de 6 000 tonnes de cajou destinées aux entreprises sénégalaises de transformation. Du côté des opérateurs, c'est la satisfaction. Ne reste plus qu'à espérer que les récoltes, cette année, seront au rendez-vous.

    À lire aussiAu Sénégal, la transformation de la noix de cajou en difficulté

    Más Menos
adbl_web_global_use_to_activate_webcro768_stickypopup

Lo que los oyentes dicen sobre Au Sénégal, l'État prend des mesures pour encourager la filière cajou

Calificaciones medias de los clientes

Reseñas - Selecciona las pestañas a continuación para cambiar el origen de las reseñas.