Yuri Buenaventura revient avec Amame, son nouvel album, sur lequel il tourne nos oreilles de l’autre côté de l’Atlantique, pas vers la Colombie mais vers New-York. (Rediffusion)

Les 10 morceaux de l'album parlent d’amour et forment aussi une déclaration d’amour à la salsa fabriquée dans les années 70 par les musiciens afro-caribéens de la Grosse Pomme.

Yuri Buenaventura est sans doute le plus français, et peut-être aussi le plus romantique des salseros, ces artistes de la salsa colombienne. C’est ainsi qu'il s'est fait connaître du grand public, avec une chanson francophone, une reprise latino de la célébrissime « Ne me quitte pas », de Jacques Brel.

Yuri Buenaventura, chanteur colombien, est l'invité de VMDN.Amame est disponible sur le label Vivienne Music.

Reportage : Lisa Giroldini est allée au festival Arabesques à Montpellier. La 19ème édition de cet évènement dédié aux arts et à la culture du monde arabe met à l’honneur la poésie, la danse, le cinéma mais surtout la musique.

Autrice franco-ivoirienne, Véronique Tadjo revient dans son dernier roman sur une histoire d’amitié entre deux jeunes filles, deux étudiantes ivoiriennes des années 2010 : Flora, Abidjanaise pur jus, et Yasmina qui a grandi dans le nord de la Côte d’Ivoire. Une amitié ébranlée par la pire épreuve qui soit, la guerre, et plus encore la guerre civile. (Rediffusion)

Véronique Tadjo nous offre son histoire avec son talent de conteuse, ses mots qui claquent ou qui émeuvent, son érudition généreuse, ses images littéraires qui empruntent aussi parfois à son autre activité, la peinture.

Véronique Tadjo est l'invitée de VMDN. Elle vient nous présenter son nouveau roman. Je remercie la nuit est paru aux éditions Mémoires d’Encrier.

Reportage : Solène Gardré est allée découvrir le travail de la photographe Tshepiso Mazibuko, qui expose jusqu’à fin septembre 2024 aux Rencontres de la photographie à Arles, dans le sud de la France. La série ainsi mise à l’honneur évoque la jeunesse désœuvrée d’Afrique du Sud.

La musique est dans leurs cordes, on les appelle Duplessy and The Violins of the World. Le troisième album de cette aventure hors du commun vient de sortir.

Cette aventure commence grâce à Mathias Duplessy, un artiste curieux de tout. Un arpenteur du monde, de ses habitants et de leurs musiques. Un musicien, un arrangeur, un compositeur qui se joue des frontières entre les cultures et nous entraîne avec un plaisir communicatif dans les grands espaces, d’une plage de Mumbaï à l’Alaska, avec des compagnons de route accompagnés de leurs instruments : le Chinois Guo Gan à l’erhu, le Suédois Aliocha Regnard au nyckelharpa, le Mongol Mandaakhai Daansuren au morin khuur et chant diphonique, l’Indien Sabir Khan au sarangi, et le Cubain Damian Nueva au violoncelle.

Mathis Duplessy est l'invité de VMDN. The road with you est disponible sur le label Absilone.

Reportage : Direction Vienne en Autriche, Isaure Hiace s'est rendu au musée du Belvédère où une grande exposition (visible jusqu’au 12 janvier 2025) est consacrée au peintre ghanéen Amoako Boafo. Ce n’est pas un hasard si elle a lieu à Vienne : l’artiste a, en effet, étudié dans la capitale autrichienne, ce qui a influencé son œuvre.

«Les météores, histoires de ceux qui ne font que passer» nous plonge aux États-Unis, dans une situation inattendue –la menace d’une énorme météorite- mais les personnages aux prises avec des traumatismes, des souvenirs et un quotidien compliqué, se révèlent vulnérables et parfois capables d’une force inattendue.

C’est un récit fait de toutes petites choses, des trajectoires humaines se croisent dans des paysages enneigés, l’anonymat d’un grand magasin ou la chaleur d’un « dinner », ce restaurant typique de l’Amérique du Nord. Dans le nouvel album de Jean-Christophe Deveney et Tommy Redolfi, les silences pleins de mélancolie et de poésie sont aussi marquants que les dialogues.

Jean-Christophe Deveney et Tommy Redolfi sont les invités de VMDN. «Les météores, histoires de ceux qui ne font que passer» est paru chez Delcourt.

En fin d’émission, Hugo Casalinho présente sa chronique Playlist RFI Musique, il nous fera découvrir sa sélection musicale pour le mois de novembre 2024.

Dans un premier roman à la langue acérée, à la fois crue et poétique, Monia Aljalis nous fait pénétrer dans l’esprit, le cœur et le corps de Leyla, une trentenaire qui se cherche elle-même à travers les rues de Paris et ses rencontres d’un jour.

C’est une histoire de déchirement. De tiraillement entre deux cultures, entre une tradition arabo-musulmane et les tentations et les sensations de la modernité occidentale. C’est aussi une histoire de déplacement, de cheminement, une quête vers plus d’intensité et de liberté. C’est une histoire de culpabilité, mais aussi de spiritualité qui se nourrissent peut-être l’une l’autre.

Monia Aljalis est l'invitée de VMDN. L’extase est paru aux éditions du Seuil.

Au menu du café gourmand :

- Muriel Maalouf nous emmène à la découverte du spectacle très singulier, Cécile, mis en scène par Marion Duval. Programmé au Théâtre de la Bastille à Paris dans le cadre du Festival d'Automne et en tournée toute l'année.

- Laura Dulieu s'est rendue à la galerie Person, dans le centre de Paris, qui présente l’exposition Anomalie avec deux artistes, le sculpteur et désormais peintre haïtien Céleur, et l’artiste nigérian Nduka Ikechukwu.

- Lisa Giroldini a pu découvrir l’atelier de Jean-Luc Decluzeau, présent au Salon du chocolat depuis sa toute première édition. Il n’est pas seulement pâtissier-chocolatier, mais aussi sculpteur de chocolat, c’est lui qui a fabriqué l'œuvre monumentale présentée cette année au Salon.

C’est à 18 ans que le grand public belge a découvert sa voix envoûtante, à travers l’émission « The Voice ». Mais depuis, cette autrice-compositrice-interprète belgo-camerounaise en a fait du chemin. Lubiana nous présente son nouvel album, Terre Rouge.

Elle a notamment transporté sur les routes africaines l’instrument de son cœur, la kora. Elle a même joué avec des virtuoses comme Ablaye Cissoko ou le regretté Toumani Diabaté qui partage avec elle un duo sur son nouveau disque. 10 titres métissés comme elle de teintes européennes ou afro-américaines, mais qui la replonge dans ses racines paternelles camerounaises. Trois ans après son 1er album, Beloved, Lubiana montre - à travers son nouvel album- à quel point l’Afrique est dans ses cordes.

Lubiana est l'invitée de VMDN. Terre Rouge est disponible sous la label 6&7/.

Reportage : Mathilde Cariou a rencontré un homme qu’on connaissait comme acteur, danseur, mannequin : et qui se révèle écrivain ! Jimmy Jean-Louis, connu en France pour son rôle dans la série Heroes publie son premier livre, son autobiographie. «Héros» est publié aux éditions Récamier.

La chanteuse Leïla Huissoud revient avec La maladresse, un troisième album poétique rempli d'émotions, de délicatesse et de douceur, qui brille toujours autant de son amour des mots. (Rediffusion)

Leïla Huissoud est une poétesse, une chanteuse, une autrice-compositrice interprète vraiment singulière. Elle s’est fait connaître à travers l’émission de télévision « The Voice », mais c’est par « L’ombre » qu’elle est entrée dans la lumière.

L’ombre, c’est le titre de son premier album. Sur la pochette, on distinguait juste une silhouette au pied d’un micro, dans le contre-jour d’un projecteur. Sur le deuxième album, Auguste qui s’appelait comme un clown maquillé, son visage était coupé aux prémices du menton. Sur le troisième, on la voit enfin, de profil, mais les yeux baissés. Comme si elle n’assumait décidément pas les jeux d’images de tant d’artistes de sa génération.

Mais peu importe l’image, c’est sa voix, ses mots, sa musique, la poésie de ses textes qui frappent à l’écoute de ce nouvel opus. Treize titres –comme par hasard- comme autant de petites nouvelles éminemment touchantes, comme ce que suscite son titre.

La maladresse, le nouvel album de Leïla Huissoud est disponible chez French Flair.

C’est en romancier qu’Étienne Kern est parti sur les traces d'Emile Coué, pour nous dessiner un portrait plein d’empathie du père de la pensée positive, véritable professeur d’optimisme.

Sa route prend son départ au monument qui se trouve à Nancy en Lorraine, dans le Parc Sainte-Marie. Un grand piédestal blanc, style art déco. Avec, au sommet un buste, veste et nœud papillon, barbiche et moustache recourbée dans un sourire, les yeux levés vers le ciel. Et une plaque : « À Emile Coué, 1857-1926, à l’initiateur et à l’homme de bien, en reconnaissance mondiale ». C’est lui l’inventeur de la fameuse « Méthode Coué », fondée sur l’imagination et l’autosuggestion comme moyen de guérison. Le principe en est bien connu, mais qui est cet homme ?

Étienne Kern est l'invité de VMDN. « La vie meilleure » est paru chez Gallimard.

En fin d'émission, Amira Souilem nous guide jusqu'à au Dar Ella Essaida, un palais qui renferme une école de musique et qui vous ramène des siècles en arrière. On y célèbre le maalouf du nom de ce répertoire de chants arabo-andalous.