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Un monde de tech

By: RFI
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  • Comment et pourquoi le progrès et l'innovation technologique modifient-ils notre quotidien ? Dominique Desaunay met l’accent sur les initiatives locales, donne la parole à ceux qui imaginent notre avenir, et propose une immersion au cœur même de la civilisation «numérique» mondiale.

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Episodes
  • Présidentielle américaine: les jeunes sur TikTok ont l’intention de contrebalancer le vote de leurs aînés
    Nov 5 2024

    De plus en plus de jeunes américains se filment sur TikTok, indiquant qu’ils votent à l’inverse de leurs parents ou de leur conjoint afin de contrer leur opinion. Cette nouvelle tendance, intitulée « cancel out » (« annuler », en français), se généralise sur tous les réseaux sociaux. Elle révèle l’étendue d’un clivage électoral générationnel qui règne désormais dans la plupart des familles américaines.

    De nombreux jeunes électeurs sur la plateforme sociale TikTok publient des vidéos sur leur intention de vote.

    Tous expliquent vouloir « annuler » le bulletin de leurs proches, de leurs amis, voire celui de leurs grands-parents, annonce, par exemple, cette jeune internaute : « Je suis désolée pour tous ceux qui doivent annuler les votes de leurs grands-parents toujours en vie. Moi, je n’ai pas la même préoccupation, car ils sont tous décédés et je m’en fiche si mon vote ne leur plaît pas et qu’ils viennent me hanter. Et comme 75 % de mes ancêtres sont des immigrés, je me demande pourquoi vous voteriez pour celui qui nous a toujours détestés. »

    Des vidéos reprenant le concept populaire des édits

    Des clips d’à peine vingt secondes qui sont, pour la plupart, réalisés sur un mode humoristique.

    L’autre particularité de ces vidéos est qu’elles sont noyées dans des musiques de fond, principalement issues de la K-pop ou des reprises électro de la bannière étoilée, l’hymne national américain.

    Généralement, un simple texte explicatif accompagne ces vidéos. C’est le cas de ce clip qui a cumulé plus de 9 millions de vues depuis sa création dans lequel on aperçoit un homme suivi et filmé par sa fille en train de marcher vers le bureau de vote. « Juste un père et sa fille allant annuler le vote de l’un et de l’autre » indique, en filigrane, le texte du message.

    Une Amérique divisée, mais capable de cohabiter

    Les opinions politiques opposées peuvent coexister, démontre un de ces clips dans lequel un jeune couple s’amuse de leur opposition politique. Dans une interview accordée à la chaîne NBC News, la jeune femme de 19 ans du couple explique avoir mis en scène cette vidéo pour passer un message de tolérance. Deux personnes peuvent vivre sous le même toit, malgré leurs opinions politiques opposées : « la plupart des jeunes femmes de la génération Y ou Z expriment ainsi leur volonté de “voter différemment”, d’un partenaire ou d’un père. Et je pense que cette tendance peut avoir un impact significatif sur les discussions entre les jeunes femmes et leurs conjoints. Avec leurs parents aussi, car les jeunes semblent être le groupe démographique clé dans cette élection selon eux. Mais encore une fois, il s’agit d’un clip anecdotique. Et il est difficile de savoir ce qui se passe réellement au moment du vote, vous savez. »

    Les jeunes électeurs soutiennent la démocrate Kamala Harris

    Un récent sondage indique que six électeurs sur dix de la génération Z, c’est-à-dire, les personnes nées à la fin des années 1990, voteraient pour la candidate démocrate.

    Toutefois, cette guerre de Sécession électorale qui fait rage aux États-Unis dans les familles ne va pas cesser, ça, c’est sûr.

    Les discussions en ligne s’enveniment en ce jour d’élection de la présidentielle américaine. Les internautes, démocrates ou trumpistes s’estimant plus nombreux que l’autre camp, imaginent qu’ils vont donner la pâtée à leur adversaire.

    Une envolée des messages vindicatifs sur les réseaux sociaux, qui corrobore une récente étude de l’université de l’Illinois. Elle révèle que près de 30 % des Américains, quel que soit leur âge, entretiennent une relation compliquée, pour ne pas dire conflictuelle, avec un proche ayant des opinions politiques opposées.

    À lire aussi[En direct] États-Unis: Kamala Harris ou Donald Trump, qui sera le 47e président?

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  • En Espagne, à la suite des inondations meurtrières, les fausses informations ajoutent du chaos
    Nov 4 2024

    Suite à la catastrophe naturelle qui s’est abattue en Espagne le mardi 29 octobre 2024, et qui a provoqué plus de 200 morts et des dizaines de disparus, il n’y a pas eu uniquement un déluge d’eau, mais aussi un torrent d’informations équivoques, fausses, exagérées et de fausses alertes sur les réseaux sociaux, ajoutant du chaos au chaos.

    De notre correspondant à Madrid,

    Dès le mercredi 30 octobre au matin, lorsque chacun pouvait constater le désastre, les dizaines de morts et de disparus, les édifices détruits, les voitures emportées dans les flots comme des rondins de bois, les polémiques sur les réseaux sociaux enflaient.

    Le premier à signaler le terrible danger des informations sur ces réseaux sociaux, c’est José Miguel Basset, le chef provincial des pompiers. « La grande quantité de fake news, dit-il, provoque des problèmes d’ordre public et interrompt le travail des dispositifs de secours. » Pléthore de fausses informations ont circulé, par exemple, qu’une commune entière allait être évacuée, ou que dans des villes comme Sedavi ou Alfafar, il y avait des avenues d’eau provoquant de nouvelles victimes, ou encore que le numéro d’urgence, le 112, avait cessé de fonctionner.

    À lire aussiNon, un mystérieux bateau n’a pas provoqué les inondations en Espagne

    Des barrages en amont de Valence auraient cédé, une fake news dangereuse

    L’extrême droite, notamment, et d’innombrables internautes qui se laissent séduire avec facilité par les théories du complot, ont colporté une fausse information extrêmement dangereuse : des barrages en amont de Valence auraient cédé.

    Tout a commencé par une fausse alerte par WhatsApp, relayée ensuite par plusieurs réseaux sociaux, selon laquelle plusieurs barrages, comme ceux de Manises et de Benagéber, auraient cédé et qu’un autre tsunami d’eau allait se déverser sur Valence et ses environs.

    Mais cela ne s’est arrêté là, car plusieurs membres de Vox, le parti d’extrême droite espagnol, ont alimenté l’idée totalement folle que les inondations et les crues étaient dues au fait que le gouvernement espagnol avait sciemment ouvert les portes d’un grand barrage. Le chef de file de Vox, Santiago Abascal, a accusé les socialistes au pouvoir d’en avoir fini avec les retenues d’eau dans le pays, origine de la tragédie.

    Toutefois, dans un incroyable élan de solidarité, des milliers de volontaires ont aidé la population locale à déblayer les rues et les garages. Mais dans certains cas, des volontaires ont été stoppés, car ils saturaient les accès pour les équipes de secours.

    À lire aussi Inondations en Espagne : la solidarité s’organise pour approvisionner et nettoyer

    La colère parmi les sinistrés

    Les victimes de la catastrophe ont manifesté leur colère à Paiporta, l’épicentre de la catastrophe, contre le roi Felipe VI et la reine Letizia. La foule les a insultés aux cris d’« assassins » et a lancé sur eux de la boue. Le couple royal s'en est sorti indemne, mais il a préféré interrompre son programme de visites dans d’autres zones sinistrées, par prudence.

    À écouter François Gemmene : « La population doit identifier qui est responsable de la catastrophe »

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  • Les algorithmes de X, réseau social détenu par Elon Musk, favorisent les contenus pro-Donald Trump
    Nov 1 2024
    Elon Musk, le patron du réseau social X (ex-Twitter), a confirmé qu'il détournait à son avantage l'algorithme de sa plateforme pour mettre en avant ses propres tweets et ceux du candidat Donald Trump. Mais une enquête menée par le Wall Street Journal vient de démontrer que le système de recommandation de X favorisait aussi les messages de tous les internautes pro-Trump, au détriment des publications pro-Harris. Les journalistes du Wall Street Journal ont cherché à décrypter les comportements des algorithmes du réseau social X, pour déterminer notamment si le dispositif de recommandation de l'onglet intitulé « Pour vous » affichait plutôt des messages favorables à Kamala Harris ou à Donald Trump. Concrètement, les équipes du quotidien new-yorkais ont créé 14 nouveaux comptes qui ciblaient particulièrement les États considérés comme déterminant lors du scrutin de l'élection présidentielle américaine.Ces comptes étaient programmés pour se montrer actifs sur la plateforme X plusieurs fois par jour et pendant une semaine. Les messages publiés couvraient divers sujets s'intéressant à la culture, la science, à la course à pied, ou encore à des recettes de cuisine. Mais aucun des thèmes abordés sur ses comptes n'indiquait un quelconque intérêt pour les élections américaines.Les résultats troublants de l'étude du Wall Street JournalPremier constat : la majorité des publications recommandées par les algorithmes de X étaient à caractère politique et souvent en rapport avec les élections. Le média américain remarque toutefois que des messages favorables à Kamala Harris sont arrivés en tête des consultations, mais uniquement sur un seul de ces comptes.En revanche, 10 sur les 14 affichaient des contenus dans l'onglet « Pour vous » en faveur du candidat républicain. Par ailleurs, les messages pro-Trump apparaissaient deux fois plus fréquemment que les publications pro-Harris, indique le Wall Street Journal. Elon Musk est le seul responsable de cette manipulation algorithmique à grande échelle, estime David Chavalarias chercheur au CNRS et directeur de l'Institut des systèmes complexes de Paris :« Ce qui s'affiche dans l'onglet ''Pour vous'' est entièrement piloté par le dispositif de recommandation du réseau X, l'ex-Twitter. Et ce n'est qu'une toute petite partie évidemment de ce qui est géré par les algorithmes de la plateforme sociale. Les messages des personnes que vous suivez sont mélangés à d'autres types de contenus sur le réseau social selon des critères définis par les algorithmes. Leur premier objectif est de vous faire rester le plus longtemps possible sur le réseau. Mais ils sont aussi capables d'influencer vos décisions, vos jugements, vos opinons politiques.Ce biais informationnel, qui est particulièrement fort sur la plateforme X, est au service des opinions politiques d'Elon Musk, qui sont très clairement d'extrême droite et pro-Trump. A priori, cette manipulation algorithmique a un impact très important, à la fois sur les messages que les internautes consultent, mais aussi sur l'opinion qu'ils se forment. La plateforme X oriente certains types de contenus, quitte à censurer des messages nuisant à l'idéologie d'Elon Musk, qui préfère amplifier les informations et les infox qui seraient favorables à son candidat préféré. »Les réseaux sociaux, passage obligé pour les candidats en campagneC'est le cas de Kamala Harris qui a investi massivement TikTok, pour délivrer ses consignes de vote auprès de ses millions d'abonnés qui la soutiennent.Toutefois, les républicains, fervents défenseurs de l'interdiction de l'application aux États-Unis, ont préféré bouder la plateforme chinoise au profit de X.Les deux candidats se retrouvent sur les plateformes sociales de Meta. La firme a décidé récemment de mettre fin aux restrictions imposées à Donald Trump sur Facebook et Instagram, afin que le peuple américain puisse, selon l'entreprise, « entendre les candidats à la présidence sur la même base ». Mais depuis l'attaque du Capitole en janvier 2021, coordonnée par les émeutiers en grande partie sur Facebook, Meta prévient avoir renforcé tous ses systèmes de modération.
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