• Quantum explorer - Voyages Intérieurs - Je souffre donc je suis - Je stresse
    Nov 22 2024

    Immersion sonore : Faible


    18h RDV chez mon psy

    Production : Aurélien Hérault, Damien Maric, Jean François Tinard

    Chargée de production : Agathe Ledein

    Auteur : Danaë Holler et Solène Ekizian

    Comédien : Benoit Allemane

    Studio : Contrechamp Studio

    Habillage Sonore : Contrechamp Studio


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  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi la drapétomanie est-elle une maladie imaginaire ?
    Nov 22 2024

    La drapétomanie est un terme qui, aujourd’hui, suscite l’indignation et symbolise l’un des exemples les plus sombres de l’utilisation de la médecine à des fins de justification de l’oppression. Il s’agit d’une « maladie » fictive inventée au XIXe siècle par le médecin américain Samuel A. Cartwright. En 1851, dans un article intitulé *Reports on the Diseases and Physical Peculiarities of the Negro Race*, Cartwright définit la drapétomanie comme une pathologie mentale spécifique aux esclaves noirs qui auraient une tendance à fuir leurs maîtres. Selon lui, cette « maladie » provoquait chez les personnes asservies un désir de liberté, les poussant à l’évasion.

    Cartwright avançait que ce besoin de liberté était une sorte d'anomalie psychologique. Son raisonnement se basait sur des préjugés racistes très ancrés, affirmant que les Noirs esclaves n'avaient ni la capacité ni la volonté de vivre libres sans encadrement. Il recommandait même des traitements pour « guérir » cette « maladie », notamment des châtiments corporels et des conditions de vie dégradantes, pour décourager toute tentative de fuite. Ces pratiques barbares étaient censées « prévenir » cette pseudo-pathologie.

    Le terme de drapétomanie illustre aujourd’hui un exemple flagrant de la pseudo-science employée pour justifier l’esclavage et la déshumanisation des personnes noires. En inventant une « maladie » pour condamner le désir naturel de liberté, Cartwright et d'autres médecins de l'époque participaient à un système de domination en utilisant la médecine comme arme idéologique. Ils cherchaient ainsi à légitimer la soumission en pathologisant le refus de l’oppression.

    Aujourd’hui, la drapétomanie est utilisée comme exemple historique pour montrer comment la science peut être détournée pour servir des idéologies oppressives. Elle rappelle que les savoirs scientifiques et médicaux doivent être constamment questionnés, surtout lorsqu’ils sont utilisés pour imposer une vision du monde raciste ou discriminatoire.

    En somme, la drapétomanie est bien plus qu’un terme ancien et oublié. Elle représente un des nombreux abus commis au nom de la science, un outil de contrôle au service de l’esclavage, et un symbole des dérives possibles lorsque la médecine se laisse corrompre par des idées déshumanisantes.


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  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi le dilemme du hérisson nous pousse à la solitude ?
    Nov 21 2024

    Le "dilemme du hérisson," proposé par le philosophe Arthur Schopenhauer, illustre parfaitement le paradoxe des relations humaines, et pourquoi elles peuvent souvent nous pousser à la solitude. Dans son ouvrage Parerga und Paralipomena, publié en 1851, qui est un recueil d'essais et de réflexions philosophiques, le dilemme apparaît dans la deuxième partie, intitulée Paralipomena. C’est un texte relativement bref, mais il résume bien la vision pessimiste de Schopenhauer sur les relations humaines et la nature de la proximité. Plus précisément, Schopenhauer décrit une scène où des hérissons, par une froide journée d'hiver, tentent de se rapprocher les uns des autres pour se réchauffer. Mais, plus ils s’approchent, plus ils se piquent avec leurs épines, les obligeant à se tenir à une distance inconfortable. Cette métaphore illustre les défis de l'intimité humaine : nous désirons tous la connexion et la chaleur de la proximité, mais cette intimité peut aussi engendrer des blessures.

    Dans les relations humaines, les "épines" représentent les aspects de notre personnalité, nos défauts, nos insécurités, et nos différences, qui rendent parfois la proximité inconfortable, voire douloureuse. Quand nous nous rapprochons trop, nous risquons de nous blesser mutuellement. Cela peut se traduire par des disputes, des malentendus, ou des tensions. Face à ce constat, certains choisissent d'éviter cette douleur en se tenant à distance, ou même en choisissant la solitude.

    Schopenhauer voyait cette solitude comme une conséquence inévitable de notre nature humaine. Pour lui, la plupart des gens préfèrent garder une certaine distance émotionnelle pour se protéger, même si cela les empêche d'atteindre une intimité véritable. En choisissant la solitude, on évite la souffrance, mais on renonce aussi à une partie de ce qui rend la vie humaine si riche.

    En psychologie moderne, ce dilemme est souvent relié au concept d’attachement et à la peur de la vulnérabilité. Certaines personnes préfèrent être seules par peur d’être rejetées ou blessées. Pour Schopenhauer, cette tendance humaine était inévitable et révélait notre condition d’individu profondément marqué par l’isolement. Même dans un monde social, le dilemme du hérisson nous rappelle que la vraie intimité est rare et difficile à maintenir. Ainsi, ce dilemme ne nous pousse pas nécessairement à la solitude par choix, mais par protection.

    En fin de compte, le dilemme du hérisson de Schopenhauer nous enseigne que la solitude n'est pas simplement un choix personnel, mais un compromis entre le désir de connexion et la peur de la douleur. Cela éclaire pourquoi, pour beaucoup, la solitude reste une option plus simple et moins risquée que la proximité.


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  • Quantum explorer - Voyages Intérieurs - Les angoisses - Angoisse d'abandon
    Nov 21 2024

    Immersion sonore : Faible


    18h RDV chez mon psy

    Production : Aurélien Hérault, Damien Maric, Jean François Tinard

    Chargée de production : Agathe Ledein

    Auteur : Danaë Holler et Solène Ekizian

    Comédien : Benoit Allemane

    Studio : Contrechamp Studio

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    9 mins
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi les cigales chantent-elles ?
    Nov 21 2024

    Les cigales sont célèbres pour leur chant caractéristique, que l'on entend surtout pendant les chaudes journées d'été. Cependant, ce "chant" n’est pas vraiment une mélodie, mais plutôt un bruit produit par un mécanisme unique que l’on appelle cymbalisation.

    Le processus de cymbalisation est fascinant. Les cigales mâles possèdent, de chaque côté de l'abdomen, des organes appelés cymbales. Ces cymbales sont des membranes rigides situées sous leurs ailes. Lorsque les muscles qui les contrôlent se contractent et se relâchent, les cymbales se déforment rapidement, produisant un bruit sec. Ce mouvement est répété de manière très rapide, plusieurs centaines de fois par seconde, créant le son continu et puissant qui caractérise les cigales. Le mécanisme est similaire à celui que l’on observe lorsque l’on appuie sur un couvercle rigide ou le fond d’une boîte de conserve, générant un « clac » : les cymbales, en se déformant, produisent des vibrations qui sont amplifiées par l’abdomen de la cigale, agissant comme une caisse de résonance.

    Seuls les mâles produisent ce son, qui a une fonction essentielle dans leur cycle de reproduction : attirer les femelles pour s’accoupler. Ce chant est donc un signal sonore destiné aux femelles, qui leur permet de localiser et de choisir un partenaire. Ce son peut aussi avoir un rôle de défense ou de dissuasion contre les prédateurs, en rendant la localisation de l’insecte plus difficile. Mais ce qui déclenche réellement la cymbalisation, c’est la chaleur. Les cigales ne commencent à chanter qu’à partir de 22-25 degrés Celsius. Cela s’explique par le fait que leur activité musculaire nécessaire à la production de ce son ne fonctionne de manière optimale qu’à des températures élevées. Le jour et la nuit, en soi, n'ont donc pas d’influence directe sur le chant des cigales, si ce n’est par la variation de la température.

    Ainsi, le chant des cigales est un phénomène biologique étroitement lié à la chaleur, et il est essentiel à leur reproduction. Les mâles chantent intensément sous le soleil pour séduire les femelles, transformant les paysages estivaux en véritables symphonies naturelles, rendues possibles par un mécanisme sonore unique et ingénieux.


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  • Nota Bene - Comment les nazis sont-ils arrivés au pouvoir ? - Entretien avec Christian Ingrao
    Nov 20 2024

    Mes chers camarades, bien le bonjour !

    Il est difficile de parler de la Seconde Guerre mondiale et de l’Allemagne sans évoquer les nazis, leur arrivée au pouvoir en 1929, et la guerre qu’ils ont menée en Europe pendant plusieurs années. Mais comment ce parti politique allemand minoritaire au début des années 1920 a-t-il finalement réussi à se hisser au pouvoir et à mener une guerre terrible pendant tout ce temps avant leur défaite en 1945 ? C’est ce que je vous propose de découvrir entre autres dans un nouvel entretien historique avec Christian Ingrao, un historien spécialiste du phénomène guerrier aux 20e et 21e siècles, et plus particulièrement du nazisme et de la violence de guerre.

    Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !




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    1 hr and 50 mins
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi beaucoup d’enfants sont passionnés par les dinosaures ?
    Nov 20 2024

    L’enthousiasme des jeunes enfants pour les dinosaures est un phénomène fascinant, et plusieurs raisons scientifiques expliquent pourquoi ces créatures préhistoriques captivent autant les petits.

    Premièrement, les dinosaures combinent deux aspects qui stimulent particulièrement les jeunes esprits : le gigantisme et le mystère. Les enfants sont naturellement attirés par ce qui est grand, étrange, ou hors du commun, et les dinosaures incarnent parfaitement ces qualités. Les paléontologues estiment que certaines espèces de dinosaures pouvaient mesurer plusieurs dizaines de mètres, ce qui dépasse largement tout ce que les enfants connaissent. Cette taille impressionnante et la morphologie inhabituelle des dinosaures suscitent une fascination qui stimule leur imagination.

    Les recherches en psychologie du développement suggèrent que les enfants de 2 à 6 ans traversent souvent une phase d’intérêts intenses, où ils deviennent passionnés par un sujet spécifique, souvent jusqu'à l'obsession. Selon une étude de la psychologue Joyce M. Alexander, cette période d’"intérêts intenses" est particulièrement propice à l’apprentissage, car elle permet aux enfants de développer des compétences cognitives telles que la mémorisation, la classification, et la curiosité intellectuelle. Les dinosaures, avec leur grande diversité d'espèces, leurs noms complexes, et les informations variées qui les entourent (périodes géologiques, régimes alimentaires, habitats), constituent un sujet riche et engageant pour cette phase d'exploration intellectuelle.

    Dans une de ses études, Alexander a constaté que 20 à 30 % des enfants développent ces intérêts intenses, qui peuvent durer des mois, voire des années, et qui semblent associés à une curiosité intellectuelle plus développée.

    Une autre étude de 2008, publiée dans *Cognitive Development*, a exploré comment les intérêts spécifiques, y compris pour les dinosaures, aident les enfants à développer une meilleure compréhension des relations catégorielles, c’est-à-dire la capacité de classer et de distinguer différents types d’objets ou de concepts. Les enfants qui manifestent ces intérêts intenses montrent souvent une capacité accrue à organiser l’information et à apprendre des détails complexes, ce qui est bénéfique pour le développement cognitif.

    Un autre aspect important réside dans l’indépendance intellectuelle que permet cet intérêt. Les dinosaures n’appartiennent pas à la réalité quotidienne des enfants ; ils sont mystérieux et font partie d’un monde disparu. Cela donne aux enfants un sentiment de maîtrise et de connaissance sur un sujet "secret", parfois plus vaste que celui de leurs parents, renforçant ainsi leur confiance et leur estime de soi. Parler de dinosaures et connaître leurs noms scientifiques donne aux enfants l’impression de faire partie d’un monde de savoirs « adultes », tout en les ancrant dans leur propre univers imaginaire.

    Enfin, les dinosaures sont également un sujet sans danger. Bien qu’ils soient grands et potentiellement effrayants, ils n’existent plus. Les enfants peuvent donc explorer le monde des « prédateurs » sans risque réel, ce qui leur permet d'expérimenter des sensations de peur et d’excitation dans un cadre sécurisé.

    En somme, les dinosaures captivent les jeunes enfants car ils répondent à plusieurs de leurs besoins cognitifs et émotionnels : ils stimulent l’imagination, encouragent l’apprentissage et la curiosité, tout en offrant un sentiment de contrôle et de sécurité. C’est ce mélange unique de mystère, de gigantisme et d'exploration sans danger qui explique pourquoi tant d’enfants adorent les dinosaures.


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    3 mins
  • Wild, le podcast animalier - Le Vautour moine, un peu berk mais très utile !
    Nov 20 2024

    Ho !! Un vautour ! Et pas n'importe lequel : le plus grand d'Europe !!!


    Dans cet épisode nous partons dans les Alpes du Sud, sur les traces du Vautour moine, un oiseau fantastique !


    Notre guide s'appelle Typhaine, une géniale guide de l'association OSI, Objectif Sciences Internationales, et une sacrée bande d'aventuriers : Moïra, Elior et Esaya !

    Scrute bien le ciel avec nous et découvre ce vautour incroyable, qui n'était pas du tout aimé et qui a été chassé pendant des années car on avait peur de lui !

    Quelle erreur ! C'est vrai qu'il a des habitudes un peu berk mais qui est tellement utile pour toute la biodiversité !


    Cet épisode a été réalisé dans le cadre d'un week end WILD spécial aventure! Merci à nos incroyables participants !


    Un podcast d'Ambre Gaudet avec Tristan de la Fléchère.

    Mis en son et mixé par Morgane Peyrot


    Retrouvez tous nos podcasts sur maisondupodcast.fr


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    16 mins