• Patronymes

  • By: RCJ
  • Podcast

  • Summary

  • « Patronymes », c’est un vendredi sur deux, de 12h à 13h sur RCJ, et disponible en replay et en podcast pour que vous puissiez l’écouter à votre rythme.

    Avec une carrière riche dans le domaine de l’information, Sylvain Attal est reconnu pour son talent d’intervieweur et sa capacité à dévoiler les histoires les plus captivantes.

    « Patronymes », une émission qui prendra le temps, une heure durant, d’explorer le parcours d’invités fascinants.

    Une plongée dans les racines, une exploration qui donnera naissance à des conversations riches et éclairantes.

    © Copyright RCJ
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Episodes
  • Charles Enderlin, journaliste
    Oct 11 2024

    PATRONYMES – Émission proposée et présentée par Sylvain Attal

    Cette semaine, il reçoit le journaliste Charles Enderlin.

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  • Stéphane Freiss, acteur
    Sep 27 2024

    PATRONYMES - Proposé et présenté par Sylvain Attal

    Une émission qui prendra le temps, une heure durant, d’explorer le parcours d'invités fascinants. Une plongée dans les racines, une exploration qui donnera naissance à des conversations riches et éclairantes.

    Cette semaine, il reçoit l'acteur Stéphane Freiss.

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  • Maia Hruska autrice de « 10 versions de Kafka » pour le centenaire de la mort de Franz Kafka
    Sep 13 2024

    PATRONYMES - Proposé et présenté par Sylvain Attal

    Une émission qui prendra le temps, une heure durant, d’explorer le parcours d'invités fascinants. Une plongée dans les racines, une exploration qui donnera naissance à des conversations riches et éclairantes.

    Cette semaine, il reçoit Maia Hruska autrice de "10 versions de Kafka" paru aux éditions Grasset à l’occasion du centenaire de la mort de Franz Kafka.

    À propos du livre : « 10 versions de Kafka » paru aux éditions Grasset

    Que devient l’œuvre d’un écrivain lorsqu’il est traduit, surtout s’il s’appelle Franz Kafka ? Au milieu des années 1920, dix écrivains font éclore ses œuvres hors de la langue et du lieu où il les avait conçues, et les sauvent de l’oubli auquel les autorités soviétiques et nazies les avaient condamnées. Pendant plusieurs décennies, Kafka n’existera principalement qu’en traductions, via d’autres voix que la sienne. Un comble pour cet écrivain devenu aphone avant de mourir de la tuberculose en 1924.

    Les premiers traducteurs de Kafka ne le deviennent pas par hasard, mais par nécessité ou amour. Paul Celan et Primo Levi le traduisent à leur retour des camps, respectivement en roumain et en italien. Bruno Schulz le traduit en polonais, avant d’être abattu en pleine rue par un SS ; Milena Jesenská très amoureusement en tchèque avant d’être déportée et Jorge Luis Borges en espagnol avant de perdre la vue. Ses traducteurs russes, contraints à la clandestinité, demeureront anonymes. Son traducteur français, Alexandre Vialatte, décèle en lui une nouvelle forme d’hilarité. Quant au poète Maleykh Ravitsch, il le traduit en yiddish après la guerre pour un lectorat qui a quasiment disparu.

    Tous ses traducteurs propulsent l’œuvre de Kafka sur la scène du monde en y projetant quelque chose d’eux-mêmes. Chacun peut, à sa façon, s’écrier : « Josef K, c’est moi. »

    Dans cet essai érudit mais vivant, Maïa Hruska tire le fil des échevaux littéraires et politiques du vingtième siècle : analysant la manière dont Kafka est devenu Kafka, elle éclaire subtilement l’Europe d’aujourd’hui à la lumière de celle d’hier.

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