Il y a des procès qui marquent plus que d'autres. C'est le premier que je suis, évoquant des faits de cette nature. Et sur les bancs de la presse, au fur et à mesure que les détails sordides sont rendus publics, les émotions s'enchainent. Dans la salle d'audiences, Roland, 72 ans, ne baisse pas la tête mais il parait désorienté. Comme un enfant prêt à se faire gronder.

Ils étaient trois bons amis. Ils suivaient le rugby, fêtaient les victoires de leur équipe favorite autour de quelques bières. Un jour, lorsqu'un d'entre eux a pris le volant après avoir bu, les deux autres étaient assis derrière. La 208 GTI a percuté un arbre, fait des tonneaux. L'un des trois n'a pas survécu. Pour les parents de la victime, le drame est quotidien. 

Seconde et dernière partie. Le jeune frère meutri serait-il devenu sauvage meutrier ? Durant son procès, Jean-Baptiste Rambla évoque son enfance brisée et les actes commis. La famille de sa victime, Cintia Lunimbu, pleure cette jeune angolaise de 21 ans venue en France en quête d'une vie meilleure. 

Le grand frère meurtri serait-il devenu sauvage meurtrier ? 

En juillet 2017, le corps de Cintia Lunimbu, 21 ans, est retrouvé sans vie à Toulouse. Très vite, l’examen des prélèvements effectués sur la scène de crime accable un homme connu de la justice. Il s’agit de Jean-Baptiste Rambla, frère de Marie-Dolores Rambla, enlevée puis tuée à Marseille, en juin 1974, dans l'affaire du Pull-over rouge.

Après l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, la platerforme en ligne Pharos a signalé plusieurs dizaines de publications appelant à la haine. Le signalement d'un jeune toulousain l'a conduit droit devant le tribunal judiciaire.

Une nuit de décembre 2019, un homme s'est fait arrêter pour avoir dérobé plusieurs téléphones dans la rue. Mais, rapidement, l'affaire de vols de portables est devenue un dossier d'agression sexuelle.

Musique : Dusk - Prismic / La Musique Libre. 

Cet épisode relate un après-midi de comparutions immédiates qui a débuté, et les dossiers qui s’enchaînent. Il va raconter le confinement, la maladie et une rupture toxique qui s’est terminée par huit mois de prison ferme.