• À la Une: en RDC, la presse revient sur le projet de révision de la Constitution annoncé par l’UDPS
    Nov 2 2024

    L’éditorialiste du journal The Post revient sur le projet de révision de la Constitution annoncé par l’UDPS. « Il a suffi à Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’UDPS, de cuire la première brique pour construire la tour qui fait perdre la raison à plus d’un homme politique congolais pour que les réseaux sociaux bruissent des vidéos et audios des politiques congolais », écrit-il.

    L'éditorialiste questionne le revirement de l'UDPS : « Hier, l’on jurait ses grands dieux que l’on mourait pour que la Constitution ne soit touchée en ses articles verrouillés. Aujourd’hui, l’on recourt aux mêmes dieux pour que rien qui soit verrouillé ne le reste. C’est que les temps ont changé, explique-t-il, laissant les imbéciles devant le même mur qui les empêche de changer », et de conclure : « Ce qui a changé, c’est que les hommes sont désormais du bon côté de l’histoire, du côté, dit-il, de la mangeoire. »

    Ouragan, le bihebdomadaire d'informations générales, se penche aussi sur la crédibilité de certains cadres de l’UDPS qui étaient autrefois opposés à une telle révision sous Joseph Kabila. Le journal s’interroge : « On voudrait réviser pour quelles raisons ? Est-ce que la Constitution actuelle empêche les institutions de la République d’apporter des réponses aux besoins sociaux de nos populations ? Empêche-t-elle de combattre l’impunité et l’économie de prédation ou de mettre fin aux violations massives des droits de l’homme ? »

    À lire aussiRDC: des cadres du parti au pouvoir prônent une nouvelle Constitution et non une simple révision

    Toujours dans ce chapitre, le journal titre : « Constitution, le camp Kabila avertit Tshisekedi », et souligne que le Front commun pour le Congo (FCC) rejette fermement le projet, qu'il qualifie de « tentative d'instauration d'une présidence à vie ». Une façon de masquer l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes du peuple, selon le FCC. « Au lieu de garantir la sécurité, d’améliorer le pouvoir d’achat ou de payer les militaires et enseignants, le régime se lance dans une réforme constitutionnelle inutile », rapporte le journal, citant les propos des cadres du FCC qui appellent à la mobilisation et promettent de s'opposer par tous les moyens légaux.

    Le journal La prospérité note que même certains alliés du président Tshisekedi font preuve de prudence et demeurent silencieux. « Depuis l'annonce par l'UDPS du changement de la révision de la Constitution, le parti présidentiel semble, à son tour, ignorer ses alliés, écrit le quotidien. Par formalisme, le présidium de l'Union sacrée, la plateforme qui regroupe des partis comme UDPS, UNC, MLC, n'ose même pas convoquer une réunion pour débattre de l'actuelle Constitution. »

    D'où, « la question de savoir ce qui reste encore de cette plateforme présidentielle », souligne La Prospérité, qui évoque aussi l'attitude de l’Église catholique. Elle pourrait jouer un rôle déterminant dans l'évolution du débat si le président décidait de franchir le pas vers un troisième mandat.

    La présentation de la loi de finances 2025 devant l'Assemblée nationale, l'autre sujet qui a attiré l'attention des journaux

    AfricaNews met en lumière la hausse des crédits alloués aux investissements, qui passent de 15,1% du budget général en 2024 à 48,4% en 2025, soit une augmentation de 18,2%. « Cette mesure illustre l'engagement, écrit-il, du gouvernement en faveur du développement des infrastructures et de l'économie. »

    Cependant, certains médias expriment des doutes sur la crédibilité de ce budget face aux défis actuels. Forum des as souligne que cette présentation intervient dans un contexte de crise dans le secteur de l’éducation, marqué par la grève des enseignants qui dure depuis deux mois.

    À lire aussiRDC: l'Assemblée nationale débute l'examen du budget 2025, en nette hausse

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  • À la Une: en RDC, la presse kinoise débat de la révision constitutionnelle
    Oct 26 2024

    Tshisekedi ouvre la voie à la IVe République, c’est en Une du tri hebdomadaire Éconews. Pour ce journal, il n’y a plus de doute possible.

    La confirmation apportée au cours d’un meeting populaire à Kisangani par le Chef de l’État en personne d’une révision prochaine de la Constitution de 2006 vient d’enclencher un double mécanisme : autant le camp présidentiel, son parti l’UDPS en tête, bat campagne de longue date en faveur de la rédaction d’une nouvelle loi fondamentale, autant les oppositions, quoiqu'affaiblies par des arrestations ou des menaces de poursuites judiciaires, se rangent en ordre de bataille. Du moins concernant ceux qui ont le courage de contester le pouvoir de l’intérieur.

    Ceux parmi eux qui ont choisi le chemin de l’exil, explique Éconews, ont de la peine à faire entendre leur voix étouffée, ayant d’office été catalogués comme des traîtres.

    « Tshisekedi réveille les vieux démons »

    Sur le même chapitre, le bi-hebdomadaire Congo Nouveau, titre « Tshisekedi réveille les vieux démons ».

    Le confrère nuance. Au cas où il s’agirait d’une simple modification de la Constitution existante, le nombre des mandats du président de la République, qui figure parmi les matières verrouillées, ne saurait être modifié. « Sur ce point, Félix Tshisekedi renvoie la balle dans le camp du peuple qui peut, selon lui, faire sauter ce verrou »

    Le tri-hebdomadaire Ouragan, parle d’un « dilemme »

    À Kisangani, où il a jeté le pavé dans la mare sur ses intentions de réformer la Constitution, « le président Félix Tshisekedi est resté cependant évasif, écrit le journal ».

    Et de préciser : « Tantôt, il parle de la révision constitutionnelle, tantôt de soumettre la question des articles intangibles à la décision du peuple souverain, dont le "oui" à un quelconque référendum conduirait au changement de la Constitution. En d'autres termes, le déverrouillage des articles intangibles est le chemin qui mène à la présidence à vie ou à une rallonge de son mandat deux fois, s'il est encore élu ».

    Le Togo de Faure Gnassingbé fils l'a fait, le Rwanda de Paul Kagame aussi et surtout la Russie de Vladimir Poutine

    Le confrère se demande « si le Congo- Kinshasa ne vire pas lentement et sûrement vers un régime autocratique ».

    Dans le quotidien Forum des ASS, le chef de fil de l’opposition réagit « Il n’y aura pas de changement de la Constitution, c’est de l’utopie ».

    C’est la réponse du berger à la bergère. Toucher un article de la loi suprême est la ligne rouge à ne pas franchir. Pour Moise Katumbi, « le Chef de l’État a menti, voire trahi la confiance du peuple et dans un pays sérieux, il devrait rendre le tablier ».

    Sur un autre chapitre. Deux anciens ministres et un homme d’affaires dans de sales draps. C’est dans le trihebdomadaire Africa News.

    L’ancienne ministre de la Formation professionnelle Antoinette Kipulu, l’ancien ministre de la Recherche scientifique et ex-député UDPS Daniel Madimba, ainsi que l’entrepreneur Michel Kabeya, sont interdits de sortir du territoire national. Cela après une demande l’Inspection générale des finances (IGF) adressée à la Direction générale des migrations (DGM) pour un présumé détournement de 5 millions de dollars destinés à la construction de 10 écoles des métiers dans le Grand Bandundu et le Grand Kasaï.

    Pour le tabloïd, c’est une situation qui est déplorée au sein de l’opinion. Cela quand on considère le nombre de ministres et mandataires interpellés par la justice et qui finissent par obtenir une mise en liberté provisoire et à sortir du pays.

    Un imposteur multiple démasqué.

    C’est dans le quotidien La Prospérité. La RDC est souvent le théâtre d’événements surprenants. L’un des cas les plus intrigants est celui d’Israël Bongo Lord, un jeune homme qui a réussi à se faire passer pour un député, un sénateur et même un prophète.

    Son imposture a été révélée mardi, lors d’une réunion des députés dans un hôtel de Kinshasa, où il saluait « ses collègues députés » comme s’il en faisait partie. Une imposture qui ne se limite pas à une simple farce, poursuit le journal. « Elle soulève également des questions sur la confiance du public envers les institutions et la classe politique en général ».

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  • À la une: en RDC, velléité de modification de la Constitution, crise à l'UDPS et réactivation des enquêtes de la CPI
    Oct 19 2024

    Forum des As titre : « Changement de la Constitution : l’UDPS écartelée ». Le quotidien revient sur les tensions au sein du parti présidentiel, l’UDPS, où deux cadres, Augustin Kabuya et Deo Bizibu, s’opposent notamment sur la révision de la Constitution. Kabuya pousse fortement pour cette modification, tandis que Bizibu estime que ce n’est pas nécessaire à l’heure actuelle. Le journal note que ce débat interne montre qu'une réflexion approfondie est indispensable avant de prendre une décision définitive.

    Dans le même contexte, La Prospérité commente cette crise de leadership en rappelant que Deo Bizibu a été reçu par le président Félix Tshisekedi. Certains membres radicaux du parti espéraient que l’un des deux, Kabuya ou Bizibu, serait désavoué, mais le journal souligne que l'UDPS sort affaiblie de cette crise, qui, selon lui, aurait dû être résolue dès le début.

    De son côté, The Post revient sur la réapparition d’Augustin Kabuya avec un titre accrocheur : « Pouvoir et règne sans fin de l’UDPS : Kabuya assume son suicide ». Le journal rappelle que l’UDPS, autrefois fervente opposante à la révision constitutionnelle sous Joseph Kabila, semble aujourd'hui prendre une direction opposée. Une contradiction qui n’échappe pas à l’analyse de l’éditorialiste du média. La Prospérité pousse encore plus loin en soulignant que l'annonce de la révision constitutionnelle est une « bouée de sauvetage » pour l’opposition, qui était affaiblie, dit le journal, depuis le rejet par Félix Tshisekedi d’un dialogue national. Le journal estime que cette annonce pourrait relancer l'opposition, juste après les 100 premiers jours du nouveau gouvernement.

    Autre dossier important de la semaine

    La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé la réactivation de ses enquêtes sur les crimes présumés commis en RDC, avec un focus particulier sur la province du Nord-Kivu. La Prospérité explique que ces enquêtes concernent les crimes commis depuis janvier 2022, relevant du Statut de Rome.

    De son côté, Infos 27 rapporte les propos du vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba, qui a confirmé l’implication des juridictions nationales congolaises, y compris le procureur général et l’auditeur général des FARDC, dans ce processus. Une collaboration renforcée avec la CPI qui représente un espoir pour les victimes de cette région en proie à la violence, ajoute le journal.

    Justice internationale, toujours

    La Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) a entamé l'examen public de la requête de la RDC contre le Rwanda pour agression. Selon le journal Le Quotidien, une décision sur les exceptions soulevées par le Rwanda est attendue pour novembre. Le journal rappelle que lors d'une audience précédente, les avocats du Rwanda avaient déclaré ne pas pouvoir lire certains documents fournis par la RDC, car ils étaient en français. Le journal ironise : « Et pourtant, le Rwanda dirige la Francophonie ! ».

    En parallèle, le Phare annonce que la RDC prépare également un dossier pour saisir la Cour Internationale de Justice (CIJ), un autre volet juridique dans ce conflit qui oppose les deux pays voisins.

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  • À la Une: la RDC de retour au conseil des droits de l’homme de l’ONU
    Oct 12 2024
    Trois ans après, la RDC réintègre le Conseil des droits de l'homme des Nations unies. C’est en Une de l’hebdomadaire Ouragan. La RDC a été élue membre pour la période 2025-2027, avec 172 voix sur 190. Cette réintégration, après un premier mandat en 2018 suscite à la fois espoirs et critiques, tant à l'intérieur du pays qu'à l'international, écrit le journal.Quelques opposants ont tonné pour désapprouver la démarche. Ils ont mené même une contre-campagne, dénonçant les récentes violations des droits humains, telles que les tueries de prisonniers à la prison de Makala. Malgré le rejet de quelques organisations de droits de l’homme, poursuit Ouragan, l’élection du Congo- Kinshasa « marque un moment clé dans les efforts du pays à se repositionner sur la scène internationale ».À lire aussiLa RDC élue au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU malgré les polémiquesDans les colonnes du quotidien Forum des As, le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya, considère, je cite, « que chaque Congolais patriote devrait considérer cette élection comme un symbole d'honneur national ». Le bi-hebdomadaire La Percée, rappelle cependant que siéger au conseil des droits de l’homme « oblige ses membres à modifier leur pratique dans ce domaine sur le long terme ». Le trihebdomadaire d’informations générales Congo Nouveau revient sur le boycott de la clôture du 19ème sommet de la francophonie par la RDC et titre : « L’omission volontaire de la crise de l’Est de la RDC par le président Macron paie cash. Tshisekedi fâché, déteste Macron et claque la porte de la francophonie ». Le tabloïd affirme. « Dans un sommet si important de la francophonie, oublier d’évoquer l’agression dont la RDC est victime (…) c’est cracher sur la mémoire des millions de Congolais tués lâchement et ignorés délibérément la cruauté des crimes dont le Rwanda s’est rendu coupable en agressant la RDC ». Le président français Emmanuel Macron, selon ce journal, « habitué à des fables, a été encore une fois de plus pris au dépourvu par Félix Tshisekedi dans son propre pays et devant témoins ». Et de poursuivre : « Tshisekedi a encaissé le coup, mais il a répliqué d’une manière la plus féroce : l’homme a boycotté les travaux. À la place, il est allé visiter la diaspora congolaise. Le président Macron a tenté de se racheter à la clôture mais le vin était déjà tiré, il fallait le boire ».À lire aussiFrancophonie: l'organisation s'agrandit, Tshisekedi boude la fin du sommetSur le même chapitre, l’hebdomadaire Le Maximum note que le camouflet lancé par Tshisekedi à Emmanuel Macron « peine à trouver des détracteurs, même dans les rangs de la tonitruante opposition politique congolaise. Le fait est assez rare pour être souligné ».Enfin dansAfricaNews : « L’église prend la défense de Moïse Katumbi ». L’affaire est sur toutes les lèvres. À Mulonde dans le territoire de Pweto, province du Haut-Katanga, l’opposant Moïse Katumbi a entrepris de réhabiliter une piste d’atterrissage pour notamment aider à l’évacuation des malades, après avoir construit un hôpital dans le coin. La démarche n’a pas contenté l’administration qui le menace de poursuites judiciaires pouvant aboutir à 10 ans d’emprisonnement. L’affaire prend, selon certains membres de l’Opposition et de la Société civile, écrit Africanews, « les allures d’un acharnement contre le principal opposant du pays (…) dans un contexte où l’ombre d’un changement de Constitution plane sur le pays ». À lire aussiRDC: le camp de Moïse Katumbi dénonce l’intrusion illégale de soldats sur une propriété privéeDans cet imbroglio, le clergé diocésain de Kilwa- Kasenga a apporté son appui à l’ancien gouverneur de l’ex- Katanga. Moïse Katumbi se défend, titre Econews : « On ne me cherche pas des poux sur la tête ». L’opposant rappelle dans une interview relayée par ce confère que quand le président Tshisekedi est allé inaugurer un pont [en octobre 2023] « c’est sur une piste que j’ai fait construire que son hélicoptère s’est posé. Je le répète : on ne peut pas m’empêcher d’essayer d’aider les gens ». Moïse Katumbi dans cette même interview rappelle au Président de la République qu’il y a une vie après le pouvoir.
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  • À la une: en RDC, naufrage tragique sur le lac Kivu et tensions autour du projet de révision constitutionnelle
    Oct 5 2024

    Le naufrage du bateau sur le lac Kivu, jeudi 3 octobre, est au cœur de l'actualité. Le bilan provisoire fait état de 23 corps repêchés après que le bateau, chargé de passagers et de marchandises, a sombré près du port de Kituku, dans la ville de Goma.

    Forum des As tire la sonnette d’alarme sur l’urgence de renforcer la sécurité sur ce lac.

    Le journal rappelle que les populations locales empruntent souvent cette voie pour échapper à l’insécurité terrestre, exacerbée par la présence de groupes armés, notamment les rebelles du M23. Le tabloïd revient également sur les précédents drames similaires. Forum des As rappelle également les récents naufrages, survenus le mois dernier sur le lac Maï-Ndombe et dans le lac Tanganyika près d'Uvira, soulignant que ces catastrophes sont devenues récurrentes.

    EcoNews, dans son éditorial intitulé « Des morts de trop », fustige le manque de mesures concrètes pour prévenir ces tragédies.

    Le journal revient sur la lettre de Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre en charge des Transports, qui exige des poursuites judiciaires contre les responsables de ces accidents.

    Des « cercueils navigants »

    Mais pour EcoNews, cette réaction donne l’impression d’une découverte tardive d’un problème qui dure depuis longtemps. Le journal note qu’à chaque naufrage, les autorités versent des « larmes de crocodile », mais peu d’actions suivent. Chaque mois, un nouveau drame fluvial endeuille le pays.

    Même son de cloche dans la Prospérité, qui parle de « cercueils navigants » pour désigner les bateaux qui sillonnent les cours d’eau en République démocratique du Congo.

    L'éditorialiste du journal pointe un manque criant de rigueur dans l'application des mesures de sécurité et déplore l'indifférence des autorités face à ces tragédies répétées. Selon lui, « le cimetière fluvial » est désormais un triste synonyme pour désigner les cours d’eau du pays, où les naufrages sont devenus une norme silencieuse.

    Le journal souligne qu'aucun deuil national ou provincial n’est même plus décrété en mémoire des victimes. Il appelle à une meilleure application des mesures de sécurité pour éviter ces tragédies récurrentes.

    Le projet de révision de la Constitution, porté par l'UDPS

    Autre sujet brûlant dans la presse congolaise cette semaine. Infos27 se penche sur les arguments des révisionnistes et des opposants, tout en posant la question centrale : « Peut-on réviser la Constitution sans céder aux tentations de l’autoritarisme ? »

    AfricaNews met aussi l’accent sur l’UDPS à l’Assemblée nationale. Le journal révèle que « le parti de Félix Tshisekedi veut contrôler 7 des 10 commissions permanentes, y compris le Comité des Sages ».

    Un appétit jugé excessif par certains observateurs, qui craignent que cela ne fragilise la majorité parlementaire et l’Union sacrée. Le partage proposé par l’UDPS, qui laisserait une seule commission à l’opposition, est qualifié de « partage égoïste », risquant de créer des tensions au sein de la Chambre basse.

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  • À la Une: En RDC, la Première ministre Judith Suminwa «frôle le fiasco» pour ses 100 premiers jours
    Sep 28 2024

    C'est en Une du bi-hebdomadaire Ouragan. « 100 jours après, Judith Suminwa frôle le fiasco ». Trois mois après l'entrée en fonction du gouvernement Suminwa, « le peuple congolais est désagréablement surpris par la stagnation » de tous les secteurs de la vie nationale, soutient notre confrère. La cheffe du gouvernement est inactive et aphone, soutient Ouragan qui s’interroge.

    « Le choix des animateurs est-il l'une des causes du fiasco ? », s’interroge le confrère qui note que « seuls les discours lénifiants se multiplient. Les visites de compassion et les déclarations ne suffisent plus ».

    Sur le même chapitre, le tri-hebdomadaire Nouvel observateur titre : « Gouvernement Suminwa Bilan mitigé : beaucoup de Congolais pas contents ».

    Pour ce journal, les Congolais avaient placé beaucoup d'espoirs dans cette dame qui est passée par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), un des organismes phares des Nations unies. Mais la taille éléphantesque de son gouvernement, à l'image de ceux qui les ont précédés, a été un signe de mauvais augure.

    À New York, Félix Tshisekedi zappe les droits de l’Homme

    C’est à la Une d'Econews. Les analyses se multiplient sur le discours à la tribune de la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

    Au cours des semaines qui ont précédé, les milieux gouvernementaux à Kinshasa avaient lancé une large campagne de lobbying. Une campagne visant à préparer l’opinion quant à la candidature de la RDC à obtenir un siège au Conseil des Nations unies pour les droits de l’Homme, lors des élections prévues en octobre.

    Contre toute attente, regrette le tabloïd, « le Chef de l’État n’y a pas fait la moindre allusion. Et c’est bien compréhensible ». Econews affirme que Félix Tshisekedi était « dans l’embarras, sachant qu’au moment même où il s’apprêtait à prendre la parole à la tribune des Nations Unies, des opposants et organisations de la société civile assiégeaient le Palais de justice dans sa capitale ». Opportunément autorisés à opérer leur sit-in, ils exigeaient la libération des prisonniers politiques, dénonçant par la même occasion la détérioration de l’exercice des droits fondamentaux des citoyens.

    Celle-ci se matérialise par l’intervention de l’Agence nationale de renseignements (ANR) et les très redoutés renseignements militaires (ex-Démiap). Autant de facteurs, lit-on, « qui, portés à la connaissance des Nations Unies, fermaient la porte aux ambitions de la RDC à intégrer le Conseil des droits de l’homme ».

    « Les rédacteurs du discours présidentiel, conscients de la difficulté, l’ont allègrement contournée », conclut Econews.

    Kamanda Wa Kamanda élu président de l’Union nationale de la presse du Congo

    Dans Africanews, Kamanda Wa Kamanda élu président de l’Union nationale de la presse du Congo. L'ancien correspondant de RFI a été porté à la tête de cette unique corporation des journalistes en RDC. Le vétéran et expérimenté journaliste, qui a su traverser les générations, l’a emporté devant l’intérimaire sortant, Modeste Shabani.

    Pour obtenir le suffrage de ses pairs, le candidat Kamanda promettait « d’œuvrer en faveur de l’unité, de la cohésion et de la solidarité pour tourner définitivement la page sombre de la série d’histoires de division et de querelles » qui ont fragilisé la corporation des journalistes ces dernières années.

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  • À la Une en RDC: «Bruxelles pas d’accord, Kinshasa relativise»
    Sep 21 2024

    L'actualité a été largement dominée par l’affaire Jean-Jacques Wondo, cet expert militaire belgo-congolais condamné à la peine de mort par le Tribunal Militaire de garnison de Kinshasa/Gombe. Il a été reconnu coupable d’être le « concepteur » et « l'auteur intellectuel » de la tentative de coup d'État de mai dernier, une affaire qui tend désormais les relations entre Bruxelles et Kinshasa.

    EcoNews titre : « Bruxelles pas d’accord, Kinshasa relativise ». Le journal se penche sur les déclarations de Hadja Lahbib, la cheffe de la diplomatie belge, qui n'a pas mâché ses mots. Elle a exprimé sa « vive inquiétude » face à ce jugement, réitérant l’opposition ferme de la Belgique à la peine de mort et rappelant que « le droit à la défense doit toujours être respecté ». EcoNews note aussi la réponse laconique de la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, qui a préféré une communication minimaliste, soulignant que les relations entre la RDC et la Belgique sont « au beau fixe », tentant ainsi de désamorcer la colère des autorités belges.

    L’actualité a également été marquée par la rentrée parlementaire

    Infos27 prévient la Première ministre, Judith Suminwa, que les 100 premiers jours de son gouvernement sont désormais écoulés. Le journal rapporte que des initiatives parlementaires, telles que la question orale avec débat, initiée par le député Crispin Mbindule, visent déjà la cheffe du gouvernement. Le député s’inquiète de l’absence de résultats tangibles dans tous les secteurs vitaux et déplore l'immobilisme, en ces termes : «Tout est statique et superflu », peut-on lire dans le journal.

    Dans un autre registre, EcoNews revient sur le projet controversé du président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, qui a proposé la construction d’un nouveau bâtiment pour le Parlement. Le journal s’interroge sur la pertinence de cette dépense dans un contexte où la RDC fait face à des défis plus urgents, notamment la sécurité et la pauvreté. Pour beaucoup, écrit le journal, ce projet est perçu comme un luxe superflu, alors que plusieurs régions du pays souffrent d'insécurité et de manque de services de base. Le trihebdomadaire souligne d’ailleurs : « Après l’horrible massacre de Makala, est-il vraiment acceptable de ne pas concentrer nos efforts sur la construction de nouvelles prisons, doter notre justice des moyens nécessaires, améliorer les conditions des militaires et soutenir les veuves et orphelins de guerre ? »

    Enfin, The Post livre un éditorial cinglant sur la situation des élites congolaises. L’éditorialiste note que : « Les élites ont cessé de prêcher par l’exemple. L'élite politique mène le peloton de l'immoralité, l'élite économique est sans foi ni loi, et l'élite religieuse s'est sécularisée pire que les mondains ». L’article se termine par un appel à la responsabilité : « Notre grandeur ne réside pas dans les 2 345 000 km² de notre territoire, mais dans l’exigence que cette superficie nous impose de nous assumer et de nous faire respecter ».

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  • À la Une: en RDC, attentes déçues après le «carnage» à Makala, Seth Kikuni «prisonnier personnel» du régime
    Sep 14 2024
    Tous les journaux de Kinshasa ou presque ont consacré leurs éditions aux événements de Makala. Une tentative d’évasion qui selon le bilan officiel a fait 131 morts. En Une du quotidien Le Potentiel : « Drame de Makala, les attentes déçues ». Et le journal d’expliquer : la population de Kinshasa, notamment, attendait du conseil des ministres extraordinaire organisé par le président Félix Tshisekedi, « des décisions vigoureuses en rapport avec les incidents macabres de la prison centrale de Makala ; qui ont eu lieu à l’absence du chef de l’État ». Toujours selon le quotidien, « Ces événements ont suscité une indignation parmi les Congolais, qui a été aggravée par une communication officielle désarticulée, floue et insatisfaisante. Ce qui installe un climat d’angoisse, de colère qui souligne la nécessité d’une transparence immédiate et d’une réponse adéquate de la part des autorités congolaises ». Le Potentiel, affirme que l’absence d’une prise de position « claire de la part du président de la République, Félix Tshisekedi, face à cette tragédie soulèvera longtemps encore des questions sur la responsabilité de l’État et son engagement envers la protection des droits fondamentaux des citoyens ».Sur le même sujet, Econews, titre, « La sinistre main noire est de retour ! »Le Chef de l’État n’a pas exclu l’hypothèse d’une « main noire » tendant à saper les efforts du gouvernement. Il a recommandé une vigilance accrue de la part des forces de défense et de sécurité. « Seth Kikuni, introuvable »Sur un autre sujet. « Seth Kikuni, introuvable », titre le bi-hebdomadaire d’informations générales Ouragan. Kinshasa, cœur battant de la République démocratique du Congo, est une fois de plus le théâtre d'un drame silencieux. L'opposant Seth Kikuni, candidat aux deux dernières présidentielles, est privé de tout contact avec ses avocats et sa famille, plusieurs jours après son arrestation le 2 septembre par l’agence nationale des renseignements. Un silence assourdissant entoure son sort, suscitant une profonde inquiétude parmi ses proches et les défenseurs de la démocratie, note le confrère. Toujours dans les colonnes de ce journal, un acteur politique appelle à tirer la sonnette d’alarme pour éviter « qu’il n’y ait un deuxième Chérubin (référence à Cherubin Okendé, l’opposant retrouvé mort en juillet 2023 après avoir été interpellé ». « Ses mots résonnent comme un appel désespéré à un sursaut dans un contexte où les précédents fâcheux sont nombreux et où l’inquiétude grandit ». « Seth Kikuni est encore un prisonnier personnel du pouvoir. Ce ne sont pas des excuses qui leur manquent », lit-on dans Ouragan. « Seth Kikuni, le suspense ! » … le tri-hebdomadaire Africanews cite l’épouse de l’opposant. Elle déclare être allée voir son mari à l’Agence nationale des renseignements où il était détenu depuis 11 jours à Kinshasa et les agents lui ont répondu qu’il « n’est pas ici ». Le tabloïd note que la femme de l’opposant est « paniquée, désespérée et désemparée ». De folles rumeurs ont fait état de sa mort. Le journal note que l’opinion est « restée sur sa soif et dubitative ». « Mpox : la vaccination en RDC annoncée pour le 02 octobre »Dans Forums des As, « Mpox : la vaccination en RDC annoncée pour le 02 octobre ». Six provinces les plus touchées sont concernées : le Sud-Kivu, le Sankuru, le Nord-Kivu, la Tshopo et le Sud-Ubangi. D’après le quotidien, au stade actuel et depuis janvier 2024, la RDC a enregistré plus de 21 000 cas de contamination et 710 décès liés au Mpox.
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