Cochemar.

Ceci n’est pas un spectacle.

Ceci est un partage.

Je voudrais vous inviter à plonger dans un univers sonore pour ensuite nous rencontrer et échanger sur l’expérience vécue.

J’ai travaillé sur les cauchemars que je faisais dans la chambre de mon enfance, à Mouscron sous forme de son. Des sons enregistrés en Inde, en Belgique, chez moi. Mettre en avant des sons qui me rappellent mon passé tout en mélangeant quelques interviews de personnes qui partagent leur propre rapport au son. Mes démons ne sont pas les vôtres, comme les vôtres ne sont pas les miens. Mais nous avons tous été enfants. On a tous nos monstres intérieurs.

Moi ils sont liés au génocide 94.

Et vous ?

Des sons d’ailleurs, des voix, des mots, un chant, un voyage.

On se voit après ?

Diplômée en 2012 du Conservatoire Royal de Mons, classe de Fréderic Dussenne, Consolate a depuis travaillé avec diverses artistes.

De Dolorès Oscari à Céline Delbecq en passant par Anne Thuot, Lorette Moreau, Axel Cornil, Fédéric Dussenne ou encore La maison éphèmère et dernièrement avec Christophe Sermet dans Les Enfants du soleil.

Elle a eu la chance de rencontrer et de tourner dans le long-métrage de R. Bouchareb Sur la route d’Istanbul et dans le nouveau court-métrage de C. Cosme Famille.

3 ans après la création au théâtre La SchaubÜhne à Berlin, elle continue de faire le tour du monde avec le spectacle Compassion/ou l’histoire de la mitraillette mis en scène par Milo Rau.

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I am worried... of course ! Il y a tant de choses dont être worried about. Tant de choses, que ça sur-worry. Worried².

Face à ça, quelle réponse donner en tant qu’artiste de la scène ? Peut-être en s’attelant avec d’autant plus de conviction à sa pratique quotidienne. Je ne sais pas si le théâtre peut sauver le monde. Mais je crois qu’une certaine pratique de celui-ci peut y contribuer, à son échelle.

Cela fait quatre ans maintenant que je transmets les « viewpoints » de Anne Bogart (SITI Company – NYC). Ce training pour acteur·rice·s me semble éminemment politique, car il travaille l’utopie du collectif, uni autour de la volonté de créer un langage commun. Comment être réellement ensemble sur un plateau ? Comment créer un réel lien avec le.la spectateur·rice ? Comment laisser de côté l’ego et la volonté au bénéfice de l’expérience collective ?

Pour cette session « I am worried » je propose donc une session d’improvisation basée sur les

« viewpoints ».

C’est-à-dire de travailler l’espace-temps scénique de manière collective, en le décomposant en 9 « ingrédients » traités un à un, puis tous ensemble. C’est ouvert à toutes et tous, professionnel·le·s de la scène ou d’ailleurs, amateur·rice·s en tout genre.

Diplômé en 2006 du Conservatoire de Mons en Art Dramatique, Clément Thirion suit un parcours d’interprète qui l’amène à travailler avec des metteur·euse·s en scène et chorégraphes aux esthétiques contrastées. On a pu le voir récemment dans Petite Âme de Vincent Lécuyer ou dans Mas-sacre et Alex au pays des poubelles de Maria Clara Villa Lobos. En 2013, il crée son premier spectacle, [weltanschauung], fruit d’une résidence à L’L. En 2016, il écrit, chorégraphie et co-interprète Fractal, une ambitieuse danse mathématique destinée aux extraterrestres, interprétée par 27 danseur·euse·s.

Avec sa kosmocompany, il entame en 2018 un projet pluri annuel, comprenant des créations et la direction de trainings et workshops pour acteur·rice·s. Mouton Noir d’Alex Lorette, créé en 2018, est sa première mise en scène d’auteur.

Il continuera ensuite avec Pink Boys and Old Ladies de Marie Henry en 2019. Il se forme aux techniques Suzuki & Viewpoints auprès de la SITI Company (NYC) depuis 2014.

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Christiana Tabaro et Michael Disanka ont fondé en 2011 le collectif D’Art-d’Art à Kinshasa. Ils sont tous deux auteurs, metteurs en scène et comédien.ne.s. Adeline Rosenstein les rencontrés pour un échange sur la dramaturgie et le théâtre documentaire, autour de leurs futures créations documentaires respectives; un véritable choc littéraire et moral pour elle, une amitié et un dialogue se poursuivent.

I am worried. Je suis préoccupée par leur situation, par les risques qu’ils prennent autant que par les termes de notre échange. C’est pourquoi je souhaite partager cette préoccupation avec des personnes vivant en Europe et pour qui, se documenter auprès de chercheurs et artistes issus de pays en guerre contre les chercheurs et artistes semble une chose simple. Je leur pose la question de savoir si et si oui comment, les notions de courage et de recherche s’articulent dans leur propre pratique, ici.

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Retour sur la série des I Am Worried du mois de septembre 2020.

Chedia Leroij a rencontré Emmanuelle Nizou et Mylène Lauzon, initiatrices du projet et Elise Dutrieux et Louis Neuville, temoins de l'ensemble de la série pour revenir sur ces cinq soirées pas comme les autres.

Le programme des soirées est consultable ici : https://www.bellone.be/f/ag-atw.asp?jour=2020-09-01

Prise de son et montage : Chedia Leroij.

Habillage sonore : Maxime Lacôme.

Visuel : Clément Masurier.

Une Production de La Bellone.

I Am Worried a été réalisé avec le soutien de ville de Bruxelles.

Ces I Am Worried se sont fait écho des problé­matiques traversées par les habitant·e·s de Bruxelles durant le premier confinement et dans le contexte toujours actuel de la pandémie. Conduites par des artistes et/ou militant·e·s, ces séances de trois heures ont permis la discussion et le partage de nos expériences.

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I Am Worried

I Am Worried, ce sont des moments de rencontres et d’ateliers proposés par un·e artiste ou un collectif afin de mener des expérimentations et ouvrir des espaces de dialogues autour de thématiques qui traversent leur travail.

Nous sommes préoccupé·es par l'écologie. Écologie entendue au sens de l'étude d'un milieu, de ses relations, de ce qui nous lie à un même lieu. Écologie entendue au sens d'une préoccupation face à la justice sociale, et les conséquences du système capitaliste sur le vivant. Comme étude de cas, nous choisissons notre secteur d'activité – le spectacle vivant – car c'est l'endroit depuis lequel nous pouvons parler.

Nous sommes préoccupé·es par la façon dont notre milieu n'acte pas dans sa structuration, et ses modes de pensée, un changement pourtant nécessaire. C'est pourquoi nous invitons à dialoguer avec nous des travailleur·euses du champ culturel dont les pensées et les actes nous portent et nous questionnent. Ces ateliers tenteront de prolonger l'approche de « 3ème Vague, une écologie du spectacle vivant », celle d'une rupture politique et intime.

Jeudi 5 mai : ENTRER DANS L'EAU

Le spectacle 3ème Vague une écologie du spectacle vivant emprunte, recycle, réactive les paroles d'autres artistes, poursuit leurs idées, écrit des dialogues fantomatiques et tente de mettre en perspective différents positionnements face à la question de l'écologie appliquée à l'art. Nous entrerons en douceur dans ce cycle de rencontres par une introduction sur notre travail, suivie d'une conversation entre l'équipe de la Bellone et celle de 3ème Vague autour des lectures qui accompagnent la pièce. Nous lirons des extraits de Timothy Morton, Juliette Rousseau, Jean-Christophe Cavallin et Sandra Lucbert, et d'autres pensées qui accompagnent notre processus de création.

Léa Tarral, Aurélien Leforestier et Maxime Arnould sont trois artistes. Iels sont créateur·ices d'un projet intitulé 3ème Vague qui depuis 2019 réfléchit à l'application de l'écologie dans l'art vivant. Ce projet en constante évolution se développe sous la forme d'une performance qui se diffuse à l'aide un dispositif en kit, d’ateliers, de conférences et de rencontres avec d’autres artistes.

Le spectacle est soutenu par le 104 (Paris), Le Far° (Nyon), le Théâtre de Poche (Hédé-Bazouges), La Bellone (Bruxelles) et La Fabrique de Théâtre. Depuis 2020, ce projet est accompagné par Entropie Production.

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I Am Worried, ce sont des moments de rencontres et d’ateliers proposés par un·e artiste ou un collectif afin de mener des expérimentations et ouvrir des espaces de dialogues autour de thématiques qui traversent leur travail.

Nous sommes préoccupé·es par l'écologie. Écologie entendue au sens de l'étude d'un milieu, de ses relations, de ce qui nous lie à un même lieu. Écologie entendue au sens d'une préoccupation face à la justice sociale, et les conséquences du système capitaliste sur le vivant. Comme étude de cas, nous choisissons notre secteur d'activité – le spectacle vivant – car c'est l'endroit depuis lequel nous pouvons parler.

Nous sommes préoccupé·es par la façon dont notre milieu n'acte pas dans sa structuration, et ses modes de pensée, un changement pourtant nécessaire. C'est pourquoi nous invitons à dialoguer avec nous des travailleur·euses du champ culturel dont les pensées et les actes nous portent et nous questionnent. Ces ateliers tenteront de prolonger l'approche de « 3ème Vague, une écologie du spectacle vivant », celle d'une rupture politique et intime.

Jeudi 12 mai : APPRENDRE A ROMPRE

À quoi, au nom de l’art, ne sommes-nous pas prêt.es à renoncer ? Alors qu’il nous semble nécessaire d’apprendre à rompre avec des schémas néolibéraux, qu’il nous faut modifier nos méthodes de fabrication et de diffusion d’un spectacle, nous articulons la notion de luttes écologistes en lien avec celle de l’anticapitalisme (moins produire, dans de meilleures conditions, repenser la durée de vie d’un spectacle…). La possibilité de changer est-elle la condition d’un privilège social ?

Notre objectif est de réussir à se figurer ensemble les enjeux sociaux et relationnels de l’écologie appliquée à l’art vivant, notamment au travers des relations entre artistes et institutions.

Nous inviterons Milica Illic, coordinatrice du projet RESHAPE et conseillère à l’Office National de Diffusion Artistique (ONDA), en France. Nous aurons également le plaisir de présenter le travail de l’artiste mexicain Lazaro Gabino Rodriguez, membre de la compagnie Lagartijas Tiradas al Sol, avec une performance vidéo et un fanzine réalisé pour cet atelier, autour de sa correspondance avec le chorégraphe français Jérôme Bel.

Léa Tarral, Aurélien Leforestier et Maxime Arnould sont trois artistes. Iels sont créateur·ices d'un projet intitulé 3ème Vague qui depuis 2019 réfléchit à l'application de l'écologie dans l'art vivant. Ce projet en constante évolution se développe sous la forme d'une performance qui se diffuse à l'aide un dispositif en kit, d’ateliers, de conférences et de rencontres avec d’autres artistes.

Le spectacle est soutenu par le 104 (Paris), Le Far° (Nyon), le Théâtre de Poche (Hédé-Bazouges), La Bellone (Bruxelles) et La Fabrique de Théâtre. Depuis 2020, ce projet est accompagné par Entropie Production.

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I Am Worried, ce sont des moments de rencontres et d’ateliers proposés par un·e artiste ou un collectif afin de mener des expérimentations et ouvrir des espaces de dialogues autour de thématiques qui traversent leur travail.

Nous sommes préoccupé·es par l'écologie. Écologie entendue au sens de l'étude d'un milieu, de ses relations, de ce qui nous lie à un même lieu. Écologie entendue au sens d'une préoccupation face à la justice sociale, et les conséquences du système capitaliste sur le vivant. Comme étude de cas, nous choisissons notre secteur d'activité – le spectacle vivant – car c'est l'endroit depuis lequel nous pouvons parler.

Nous sommes préoccupé·es par la façon dont notre milieu n'acte pas dans sa structuration, et ses modes de pensée, un changement pourtant nécessaire. C'est pourquoi nous invitons à dialoguer avec nous des travailleur·euses du champ culturel dont les pensées et les actes nous portent et nous questionnent. Ces ateliers tenteront de prolonger l'approche de « 3ème Vague, une écologie du spectacle vivant », celle d'une rupture politique et intime.

Jeudi 19 mai : DÉFORMER, REPENSER, POURSUIVRE : L’ART EN KIT

3ème Vague est un spectacle dont la partition se transmet d’artiste en artiste, à l’aide d’un guide audio, diffusé par des écouteurs. À l’instar des méthodes de l’open source et sur les traces d’autres artistes comme Ant Hampton, nous n’inventons rien, nous poursuivons. Quelles réponses concrètes peuvent apporter des spectacles prenant en compte la question de l’écologie politique, dans leurs modes de production, leur dramaturgie ?

Cet atelier sera mené en dialogue avec Julie Sermon, professeure en histoire et esthétique du théâtre contemporain, notamment autrice du livre Morts ou vifs, pour une écologie des arts vivants. Nous activerons également avec vous le projet showing without going, de l’artiste anglais Ant Hampton, qui sous forme d'un atlas numérique, tente de proposer un inventaire d’initiatives à partager pour imaginer des spectacles en lien avec ce sujet : tourner sans se déplacer.

La forme sera celle d’un atelier déambulatoire avec différents moments ou « spots » pour : - écouter le dispositif qu’on propose sur des casques - plusieurs tables rondes avec constitutions d’idées pour faire des spectacles sous différentes formes, des enregistreurs à disposition pour témoigner des réalités des artistes sur leurs conditions de travail, réalités économiques, difficultés de création, etc.

Léa Tarral, Aurélien Leforestier et Maxime Arnould sont trois artistes. Iels sont créateur·ices d'un projet intitulé 3ème Vague qui depuis 2019 réfléchit à l'application de l'écologie dans l'art vivant. Ce projet en constante évolution se développe sous la forme d'une performance qui se diffuse à l'aide un dispositif en kit, d’ateliers, de conférences et de rencontres avec d’autres artistes.

Le spectacle est soutenu par le 104 (Paris), Le Far° (Nyon), le Théâtre de Poche (Hédé-Bazouges), La Bellone (Bruxelles) et La Fabrique de Théâtre. Depuis 2020, ce projet est accompagné par Entropie Production.

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