• «Bach appartient à mon enfance en Afrique», Salia Sanou présente sa dernière création à Paris
    Nov 7 2024

    Salia Sanou le chorégraphe Burkinabé vit entre l'Europe et Ouagadougou où il a créé le centre chorégraphique la Termitière avec Seydou Boro. Cet habitué du Théâtre de la Ville à Paris vient d'y présenter sa dernière création. De Fugues... en suite... s'inspire de la musique de Bach qu'il marie au kora et au balafon. Une pièce féminine pour six danseuses.

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  • Gilles Perret: «le vrai sujet du film "Au boulot!", ce sont les classes populaires»
    Nov 7 2024

    Et si une grande bourgeoise, chroniqueuse libérale des plateaux télé, partageait quelques heures le quotidien de travailleurs pauvres ? C’est l’argument du nouveau film de François Ruffin. Dix ans après le succès de Merci Patron, le député de gauche réalise avec Gilles Perret une comédie documentaire intitulée Au boulot, elle confronte l’éditorialiste médiatique Sarah Saldmann à la réalité des travailleurs précaires.

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  • «Figures»: une fresque monumentale de la Franco-Malgache Malala Andrialavidrazana
    Nov 3 2024

    C'est une spectaculaire fresque murale de 60 mètres de long qui est exposée jusqu’au 5 janvier sous la verrière du Palais de Tokyo, à Paris. Cette œuvre, intitulée Figures, est signée de la plasticienne franco-malgache Malala Andrialavidrazana, qui l’a créée spécialement pour cette exposition. L’artiste réagence sur cette fresque le travail de photomontages numériques qu’elle développe depuis une dizaine d’années. Ces photomontages prennent forme au moyen de sources comme des timbres, des billets de banque, des estampes et surtout des cartes géographiques.

    Pour en savoir plus sur l'exposition Figures, cliquez ici.

    À écouter dans Vous m'en direz des nouvellesLes collages cartographiques de Malala Andrialavidrazana façonnent de nouvelles «figures» du monde

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  • Rencontre avec le chorégraphe et danseur Vinii Revlon, légende du voguing
    Oct 31 2024

    Plus qu'une danse, c'est un véritable mouvement né aux États-Unis dans les années 1960. Le voguing, c'est un mélange de poses de magazines en accélérées et dansées, par et pour les personnes queers racisé.e.s. C'est devenu aujourd'hui un phénomène en France. Cette discipline underground a récemment été mise en avant lors des JO 2024 de Paris, grâce au danseur et chorégraphe, Vinii Revlon.

    À lire aussiJO 2024 : breaking good ?

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  • Découverte en BD de la «Maison Blanche, en coulisses avec Obama, Trump et Biden» par Karim Lebhour
    Oct 30 2024

    Alors que les Américains sont appelés aux urnes lundi 5 novembre pour l'élection présidentielle, une bande dessinée française, publiée chez Delcourt, nous invite à découvrir le lieu de résidence du président : la Maison Blanche. À travers les anecdotes de Jérome Cartilier l'ancien correspondant à Washington de l'Agence France Presse, Karim Lebhour signe le scénario de cette nouvelle bande dessinée Maison Blanche, en coulisses avec Obama, Trump et Biden.

    À lire aussiKarim Lebhour, ancien journaliste: «L'Éthiopie est un pays à l'identité particulière»

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  • Théâtre: Mickaël Délis «décortique» sa condition d'homme dans «Le premier sexe»
    Oct 29 2024

    L'acteur, auteur et metteur en scène Mickaël Délis joue une pièce autour du sujet de la masculinité. Le spectacle fait salle comble et s'intitule Le premier sexe - ou la grosse arnaque de la virilité, un seul en scène drôle et émouvant et une galerie de personnages pour raconter son parcours de petit garçon, d'adolescent, et enfin d'homme. Mickaël Délis est au micro de RFI.

    Le premier sexe - ou la grosse arnaque de la virilité à voir à la Piccola Scala à Paris,jusqu'au 27 novembre 2024. Le mardi et le mercredi à 19h15. Relâche le 13 novembre, puis reprise en décembre 2024 les lundis à 19h15, le mardi 31/12 à 19H15 et en janvier, février et mars 2025, les mercredis à 21h15, les samedis à 19h et les dimanches à 17h15.

    À lire aussiThéâtre: «le privilège du grand âge, c'est la liberté», pour le metteur en scène Mohamed El Khatib

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  • Céleur Jean Hérad, peintre de la souffrance haïtienne
    Oct 28 2024

    Céleur Jean Hérard, qui fut d'abord artisan puis l'un des sculpteurs majeurs de la nouvelle École haïtienne, s'est lancé depuis quelques années dans la peinture. Ses tableaux, marqués par la souffrance du corps et de l'esprit, constituent un puissant hommage aux difficultés que traversent ses contemporains en Haïti. Entretien

    RFI : Bonjour, Céleur Jean Hérard. Vous exposez actuellement vos peintures à la galerie Christophe Person à Paris. Et ce que l'on voit à travers vos tableaux, ce qui est frappant, ce sont les corps en souffrance, les visages et les corps déformés. Avez-vous voulu peindre la souffrance que vit actuellement le peuple haïtien ?

    Céleur Jean Hérard : Oui, moi, je travaille sur la dépression du peuple haïtien, aussi sur la dépression mondiale de ce qui se passe dans le monde. À partir de là, j'essaie de travailler mes personnages parce que je suis très à l’écoute de ce qui se passe. Moi, je voyage beaucoup dans le monde, ici, en Europe, ou en Amérique, mais il faut dire vraiment qu'en Haïti, la situation est pire. Et franchement, ça impacte mon travail.

    Diriez-vous que vos peintures visent à guérir cette souffrance ?

    Oui, c'est vrai, c'est comme une forme de guérison de cette souffrance. Comme vous voyez, dans mon travail, il y a beaucoup de couleurs, beaucoup de formes, et vous avez l'impression que c'est une sorte de revendication pour dire au monde « c'est juste qu'il y a de la souffrance, mais il y a aussi quelque chose d'autre, au-delà de la souffrance ». C’est ce que je voulais réellement mettre en avant pour pousser les êtres humains à prendre conscience [de cette violence, NDLR], pour qu'il y ait une prise de conscience. Pour qu’il y ait une autre réalité et qu'il y ait un monde beaucoup plus équilibré. C'est pour ça que dans mon travail, vous allez voir beaucoup de formes et beaucoup de couleurs. Je cherche un travail d'équilibre pour au moins pousser à cette prise de conscience et j’espère que cela va arriver.

    J'ai lu dans une interview que vous disiez ne pas vous définir comme un artiste engagé, mais comme un témoin de votre époque.

    Alors c'est vrai, cette phrase, elle est sortie quand il y a eu des étudiants dans mon atelier — dans lequel on accueille beaucoup d'étudiants… Et souvent, ils essayent de me poser une étiquette d’artiste engagé. Et moi, je ne pense pas que c'est vraiment le terme approprié pour ce que je fais. Moi, je pense que je suis plutôt un témoin de ce qui se passe et du moment actuel. Parce que quand on me qualifie d'artiste engagé, je me dis souvent que cela peut être un peu dangereux. Parfois, il y a des étiquettes un peu extrémistes ou radicales… mais en réalité, on n’est pas toujours engagé, on est souvent juste témoin de ce qui se passe dans le lieu où l’on vit, dans l'espace où l’on est, de la ville, de la terre. Donc, moi, je ne suis qu’un témoin qui essaye de raconter en fonction de ma perspective comment je vois le monde, et surtout, comment je vois la vie en Haïti.

    Haïti a une grande tradition de peinture. Est-ce que cette tradition vous habite ? Est-ce que vous faites référence à cette tradition dans votre travail ?

    Je voudrais vous raconter une anecdote. Hier, Christophe Person [le galeriste, NDLR] a organisé un dîner à la galerie avec les collectionneurs. Et à un moment donné, pendant la conversation, on parlait de Basquiat [Jean-Michel Basquiat, peintre américain d'origine haïtienne né aux États-Unis, décédé en 1988, NDLR]. Et des gens ont commencé à revendiquer Basquiat comme peintre haïtien. Moi, je disais qu’il fallait arrêter avec tout ça, car je pense qu'en Haïti, nous avons produit davantage que Basquiat. Peut-être même que nous avons déjà produit cinq Basquiat ! Entre le passé et le présent, nous avons démontré la force de notre créativité. Je pense qu'il faut regarder la peinture haïtienne telle quelle, sans faire référence à une identité venue d’ailleurs pour montrer vraiment la force du travail.

    Les tableaux de Céleur Jean Hérard sont à découvrir à la galerie Person à Paris jusqu'au 30 novembre ou sur le site du Centre d'art d'Haïti à Port-au-Prince.

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  • La vie extraordinaire d'Anita Conti, pionnière de la lutte pour la préservation des océans
    Oct 27 2024

    Le duo d’artistes Catel Muller, au dessin, et José-Louis Bocquet, au scénario, ont entrepris depuis quelques années de raconter l’histoire de femmes qui ont marqué leur temps et dont le parcours a été invisibilisé à travers une très belle collection de bandes dessinées, intitulée « Les clandestines de l’Histoire », aux éditions Casterman. Cette fois, ils font revivre les exploits d’Anita Conti, surnommée la dame de la mer, dont le livre Racleurs d’océans alertait sur la surpêche dès les années 1950.

    À écouter dans Jusqu'où va la science ?À l’écoute des océans pour la Fête de la science

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