Trois ans après, la RDC réintègre le Conseil des droits de l'homme des Nations unies. C’est en Une de l’hebdomadaire Ouragan. La RDC a été élue membre pour la période 2025-2027, avec 172 voix sur 190. Cette réintégration, après un premier mandat en 2018 suscite à la fois espoirs et critiques, tant à l'intérieur du pays qu'à l'international, écrit le journal.Quelques opposants ont tonné pour désapprouver la démarche. Ils ont mené même une contre-campagne, dénonçant les récentes violations des droits humains, telles que les tueries de prisonniers à la prison de Makala. Malgré le rejet de quelques organisations de droits de l’homme, poursuit Ouragan, l’élection du Congo- Kinshasa « marque un moment clé dans les efforts du pays à se repositionner sur la scène internationale ».À lire aussiLa RDC élue au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU malgré les polémiquesDans les colonnes du quotidien Forum des As, le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya, considère, je cite, « que chaque Congolais patriote devrait considérer cette élection comme un symbole d'honneur national ». Le bi-hebdomadaire La Percée, rappelle cependant que siéger au conseil des droits de l’homme « oblige ses membres à modifier leur pratique dans ce domaine sur le long terme ». Le trihebdomadaire d’informations générales Congo Nouveau revient sur le boycott de la clôture du 19ème sommet de la francophonie par la RDC et titre : « L’omission volontaire de la crise de l’Est de la RDC par le président Macron paie cash. Tshisekedi fâché, déteste Macron et claque la porte de la francophonie ». Le tabloïd affirme. « Dans un sommet si important de la francophonie, oublier d’évoquer l’agression dont la RDC est victime (…) c’est cracher sur la mémoire des millions de Congolais tués lâchement et ignorés délibérément la cruauté des crimes dont le Rwanda s’est rendu coupable en agressant la RDC ». Le président français Emmanuel Macron, selon ce journal, « habitué à des fables, a été encore une fois de plus pris au dépourvu par Félix Tshisekedi dans son propre pays et devant témoins ». Et de poursuivre : « Tshisekedi a encaissé le coup, mais il a répliqué d’une manière la plus féroce : l’homme a boycotté les travaux. À la place, il est allé visiter la diaspora congolaise. Le président Macron a tenté de se racheter à la clôture mais le vin était déjà tiré, il fallait le boire ».À lire aussiFrancophonie: l'organisation s'agrandit, Tshisekedi boude la fin du sommetSur le même chapitre, l’hebdomadaire Le Maximum note que le camouflet lancé par Tshisekedi à Emmanuel Macron « peine à trouver des détracteurs, même dans les rangs de la tonitruante opposition politique congolaise. Le fait est assez rare pour être souligné ».Enfin dansAfricaNews : « L’église prend la défense de Moïse Katumbi ». L’affaire est sur toutes les lèvres. À Mulonde dans le territoire de Pweto, province du Haut-Katanga, l’opposant Moïse Katumbi a entrepris de réhabiliter une piste d’atterrissage pour notamment aider à l’évacuation des malades, après avoir construit un hôpital dans le coin. La démarche n’a pas contenté l’administration qui le menace de poursuites judiciaires pouvant aboutir à 10 ans d’emprisonnement. L’affaire prend, selon certains membres de l’Opposition et de la Société civile, écrit Africanews, « les allures d’un acharnement contre le principal opposant du pays (…) dans un contexte où l’ombre d’un changement de Constitution plane sur le pays ». À lire aussiRDC: le camp de Moïse Katumbi dénonce l’intrusion illégale de soldats sur une propriété privéeDans cet imbroglio, le clergé diocésain de Kilwa- Kasenga a apporté son appui à l’ancien gouverneur de l’ex- Katanga. Moïse Katumbi se défend, titre Econews : « On ne me cherche pas des poux sur la tête ». L’opposant rappelle dans une interview relayée par ce confère que quand le président Tshisekedi est allé inaugurer un pont [en octobre 2023] « c’est sur une piste que j’ai fait construire que son hélicoptère s’est posé. Je le répète : on ne peut pas m’empêcher d’essayer d’aider les gens ». Moïse Katumbi dans cette même interview rappelle au Président de la République qu’il y a une vie après le pouvoir.