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Nos correspondants et envoyés spéciaux sur le continent africain vous proposent, chaque jour, en deux minutes une photographie sonore d'un évènement d'actualité ou de la vie de tous les jours. Ils vous emmènent dans les quartiers ou dans les campagnes pour vous faire découvrir l'Afrique au jour le jour.

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  • RDC: à l’hôpital d'Angumu, le paludisme continue de tuer principalement les enfants en bas âge [3/3]
    Jun 28 2025

    En République démocratique du Congo, dans le territoire de Mahagi, à l’est du pays, le paludisme est endémique. La maladie demeure l’une des plus grandes tueuses en RDC, qui reste le deuxième pays africain le plus touché après le Nigeria. Si la vaccination a bien été introduite fin 2024, elle n’est pas encore arrivée dans le territoire enclavé de Mahagi. À Angumu, le service pédiatrie de l’hôpital ne désemplit quasiment jamais. Pour l’heure, aucune date de campagne n’a été fixée dans la région.

    De notre envoyée spéciale de retour de Angumu

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  • RDC: étudier les moustiques pour mieux combattre le paludisme [2/3]
    Jun 28 2025

    En République démocratique du Congo, dans le territoire de Mahagi, à l’est du pays, le paludisme est endémique. C’est pourquoi l’ONG Médecins sans frontières étudie les moustiques depuis 2020 dans la zone de santé d’Angumu. L’objectif ? Mieux les connaître pour adapter les mesures pour lutter contre la maladie. Une maladie qui reste l’une des premières causes de mortalité dans la région, notamment infantile. De notre envoyée spéciale de retour de Angumu.

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  • RDC: à Angumu, l'unique service de la région qui soigne les troubles mentaux [1/3]
    Jun 26 2025

    Dans cette zone montagneuse et enclavée, sur les rives du Lac Albert qui fait frontière entre la RDC et l’Ouganda, un seul hôpital soutenu par l’ONG Médecins sans frontières, à Angumu, prend en charge les patients qui souffrent de troubles mentaux. Dans cette région, les besoins sont pourtant colossaux. La région, où aucun groupe armé n’a jamais attaqué grâce à la rivière Kakoye que les habitants disent magique, accueille des dizaines de milliers de déplacés.

    De notre envoyée spéciale de retour de Angumu,

    « Moi, je suis Emmanuel Umerambe Watum, je suis superviseur des activités santé mentale. » Ce psychologue clinicien de formation nous fait faire le tour du service de psychiatrie : « Cette salle, c'est pour observer les malades. Il y a un malade que nous avons récupéré pour l’amener l’hôpital, car il était enchaîné. Ça fait aujourd’hui trois semaines qu’il est chez nous et nous avons pu le déchaîner. »

    Si la famille de ce malade l’a enchaîné pendant 16 ans, c’est parce qu’aucun centre spécialisé n’existait dans la région avant 2022, date de l’ouverture de ce service. Roseline amène son frère pour la troisième fois.

    « Tout a commencé par des troubles de la parole. Mon frère a commencé à dire "il y a des gens qui me poursuivent". Après, il a voulu tuer sa fille aînée, il a voulu l’égorger. Les gens qui étaient là ont réussi à sauver cet enfant. Et après, il s’en est pris à une chèvre et il l’a découpée en morceaux avant de la jeter dans la brousse. »

    Tous les cas ne sont pas aussi sévères. Certains souffrent de dépressions ou de troubles chroniques, liés notamment à des traumatismes. L’hôpital se situe à proximité de zones en conflit et la région accueille de nombreux déplacés, rappelle-le docteur Françoise Bema, directrice de l’hôpital :

    « Nous avons suivi des formations dans ce domaine, et nous avons des capacités. Il n’y a pas moins de 200 malades actuellement et c’est MSF qui nous aide pour les médicaments. Et après le départ de MSF, comment se fera l’approvisionnement des médicaments ? Parce qu’il y a encore la guerre et la population n’est pas encore en mesure de se prendre en charge. Alors leur demander d’acheter les médicaments, ce sera difficile. On craint que beaucoup de patients arrêtent leur traitement. »

    Selon le ministère de la Santé, au moins 20 millions de Congolais souffraient en 2023 de problèmes de santé mentale.

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