
« La petite bonne », un huis-clos entre une boniche et une gueule cassée
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Acerca de esta escucha
Dans la France de l'après-Grande Guerre, une jeune domestique doit s’occuper, le temps d’un week-end, de son maître, une gueule cassée.
L'histoire se situe dans les années 30 en France. Une jeune femme, une «boniche» dont on ne connaîtra jamais le prénom, va passer trois jours dans la maison des Daniel pendant que «Madame» est partie avec des amies. Elle devra s'occuper de «Monsieur», un ancien pianiste très renommé, défiguré, amputé durant la Première Guerre mondiale et devenu «un presque cadavre».
Une relation intime va naître entre les deux personnages. Elle va s'occuper de son corps, il va s'occuper de son âme. Puis celui-ci la met face à dilemme moral implacable…
Ce roman, écrit en vers libres, raconte les conditions de vie des employées de maison de cette époque, les abus, les viols, les avortements clandestins sont monnaie courante.
«La Petite bonne» relate également les destins tragiques des «gueules cassées». Acclamés en héros à la fin de la guerre 14-18, ils sont peu à peu oubliés puis rejetés par la société, forcés de vivre cachés.
Invitée : Bérénice Pichat, professeur des Écoles au Havre et autrice. Avant ce roman, elle avait écrit une trilogie dont l'intrigue se situe également durant la Première Guerre mondiale. «Les promesses des fleurs» a été publié chez un tout petit éditeur, «les éditions du Queyras».
Pour « La petite bonne » publié aux Éditions Les Avrils, elle a reçu le Prix des Libraires 2025.
Programmation musicale :
L'artiste Oxmo Puccino avec le titre Plus loin que soi.